Le handball n’a pas la faveur des médias, mais un studio belge a quelques idées pour rendre ce sport plus attrayant.

Judgeball: Lethal Arena met en scène un sport qui ressemblerait comme deux gouttes d’eau au handball si nous vivions dans une dystopie bestiale. Si le but consiste toujours à lancer une balle dans une cage, cette nouvelle discipline ne s’embarrasse pas d’un arbitre ni d’une morale : tout est bon pour gagner, même si le sang rend le terrain glissant.

Installé à Liège, le studio de développement Wild Bishop crée ici son tout premier jeu, pour lequel il revendique les influences de Rocket League et d’Overwatch. Ajoutons, pour notre part, une filiation officieuse à Speedball, un jeu de sport futuriste de la fin des années 80 que le mythique studio anglais The Bitmap Brothers a sorti notamment sur Amiga et Atari ST. Dans Speedball aussi, on lançait la balle de la main et on brisait des os. La suite de Speedball était même sous-titrée « Brutal Deluxe », sans ambiguïté donc…

Judgeball propose des matchs à trois contre trois, deux joueurs de champ et un gardien. S’il est possible de faire une partie seul (en contrôlant toute son équipe), le plus amusant est évidemment d’y jouer à plusieurs en ligne. Judgeball: Lethal Arena veut se faire une place dans l’esport comme y est très bien parvenu Rocket League. Les matchs sont rapides (5 minutes), les buts pleuvent et la castagne est savoureuse ; la formule peut marcher.

L’aspect « Overwatch » réside dans le (très bon) design des personnages et dans leurs capacités propres. Les joueurs ne sont pas qu’un profil de statistiques de course et de frappe, ils possèdent aussi des actions spécifiques qui les rendent particuliers sur le terrain. Votre équipe peut ainsi mettre en place des stratégies en fonction de sa composition, ce qui promet une certaine profondeur sur le long terme.

Après un premier tour de chauffe, Judgeball: Lethal Arena lance sa bêta ouverte sur Steam le 21 avril. Un simple téléchargement vous permettra de découvrir cette version du handball pour les brutes. Quant aux esthètes, la direction artistique et la dimension spectaculaire ne devraient pas les laisser indifférents. Sachez enfin que le jeu restera gratuit lors de sa sortie effective, tout en incluant un système de monétisation.