Satellina

Satellina

Satellina est un jeu de dextérité à la croisée de jeux d’adresse comme Pong ou Bit.Trip Beat et de jeux de rythme tels que Osu!. Le but de ce jeu pour mobile (Android et iOS) est de faire disparaître toutes les boules de l’écran. Ces boules sont réparties en trois couleurs (vertes, jaunes et rouges), la contrainte étant que l’on ne peut toucher que les boules vertes. Une fois que toutes les boules vertes sont récoltées, on peut alors ramasser les boules jaunes, puis les boules rouges. Facile, non ?

Les niveaux de Satellina

Les niveaux de Satellina

Le jeu est effectivement très facile à comprendre, et pourrait sembler simplissime de prime abord. Mais le fait est que Satellina est un exemple typique de jeu easy to learn, hard to master, puisqu’il propose des niveaux dont la difficulté augmente graduellement jusqu’à un palier assez élevé. Notons que l’évolution de niveau en niveau n’est pas purement linéaire, ce qui fait que le joueur frustré pourra passer à un autre niveau sans que cela ne le bloque entièrement dans le jeu.

Les graphismes sont simplistes mais très lisibles, et la musique électro hyper-rythmée colle très bien à la nervosité du jeu et accentue encore cette sensation. L’expérience de jeu est également assez confortable grâce aux quelques petites attentions que Moon Kid (le développeur du jeu) nous a portées. Parmi celles-ci, évoquons notamment le fait que le curseur à déplacer ne doit pas obligatoirement être en-dessus du doigt du joueur (ce qui en améliore grandement la clarté de mouvement), une évolution des patterns des boules de couleur très progressive afin de pouvoir s’améliorer naturellement, un tutoriel court mais très efficace, une fluidité de jeu irréprochable, et un mode daltonien.

Avec ce jeu plutôt réussi, Peter Malamud Smith (l’homme derrière Moon Kid) nous offre une expérience plus que correcte, assez bien pensée et plutôt addictive. Un jeu qui vaut largement son pesant d’or, puisqu’il est vendu à moins de deux euros sur Google Play et l’App Store. Parfait pour les amateurs de speedrun.

Mais trève d’explications, voyez plutôt par vous-même :

Laisse un commentaire

* champs obligatoires