Healer’s Quest – Le RPG sous un angle « différent »

Healer’s Quest – Le RPG sous un angle « différent »

Healer’s Quest, développé par notre compatriote Pablo Coma du studio « Rablo Games », a une histoire… Déjà en 2015, nous vous parlions de ses origines avec la version smartphone de Healer Quest. Trois mois plus tard, nous revenions à la charge pour parler d’une belle update avec en prime une petite interview de Pablo. C’est au mois d’avril 2016 que l’on pouvait tâter la version Healer‘s Quest avec un « S ». Et pour terminer, nous vous annoncions au mois de mai 2016 que la campagne Kickstarter avait été une réussite et que donc, Healer’s Quest verrait bien le jour dans les mois qui suivent.

Nous voici en 2018, le 18 avril plus précisément, avec la version finale du jeu dans les mains. C’est bien de celle-ci dont nous allons vous parler et tenter d’analyser ses forces et faiblesses.

Remettons-nous dans le contexte

« Heal the world, make it a better place » disait feu Michael Jackson. Notre personnage principal, dont le nom se termine obligatoirement par un « Y », dirait plutôt « Heal the friends, even if you’re a big noob ».

Vous l’aurez compris, le pitch est relativement simple, Healer’s Quest est un RPG humoristique dans lequel vous jouez le rôle le plus ingrat de tout l’univers de la fantasy : le soigneur. Comme toujours, vos alliés sont des gros nuls.

De l’humour en veux-tu en voilà

Ce qui marque et qui, moi, m’a fait apprécier un genre de jeu qui n’est pas de coutume dans ma wishlist, c’est sans conteste cette dose d’humour intégrée avec brio dans chaque dialogue du jeu. De l’allusion plus que loufoque au jeu de mots bien placé, chaque parole de chaque personnage est réfléchie et sonne juste. Chacune d’entre elles vous fera esquisser au minimum un sourire en coin mais pourrait tout aussi bien vous faire exploser de rire.

Tous les codes du genre sont bousculés, tout y passe : les princesses, les chevaliers, les RPG, la fantasy…

Une jouabilité simple mais efficace

Un maintien de clic suffit à soigner ses coéquipiers. Le sort de soin vous coûtera du mana, mais fera également chauffer votre baguette, attention à éviter la surchauffe ! Il sera possible, au fil de l’aventure, de déverrouiller plusieurs sorts, à vous de décider lesquels vous prendrez en raccourci direct pour les combats. Vous pourrez en assigner jusqu’à quatre. Il est un fait certain qu’il faudra jouer de ruse et de stratagèmes pour pouvoir gérer mana, refroidissement de la baguette et autre temps de chargement du sort choisi.

Au final, peu de choses différentes mais qu’il faudra vraiment tenir à l’œil pour avancer dans une aventure pas si simple mais qui vaut vraiment la peine d’être découverte.

Parlons un peu de notre équipe de bras cassés : Tanky, Grumpy, Beauty et Darky. Un chevalier, un Viking, un archer et un magicien tous plus cons les uns que les autres, mais également tous plus attachants les uns que les autres.

Traits pastels, beauté intemporelle

Autre point fort à mes yeux du bébé de Rablo Games, sa partie technique ! La bande son douce et apaisante accompagnée de dessins aux traits pastels et colorés rendent une ambiance magnifique et réellement confortable pour les yeux. Le tout est designé sans « chichis », très simple mais réussi.

Note

18/20

Nul ne peut être insensible au titre de Rablo Games. Qu'on aime ou pas le genre, l'humour et la direction artistique sont tellement réussis qu'il faut au moins une fois dans sa vie avoir essayé Healer's Quest.

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