Horizon: Zero Dawn Remastered

Horizon: Zero Dawn Remastered

C’est jeudi dernier 31 octobre que l’Horizon nouveau a débarqué dans les crèmeries. Après l’opus originel datant de début 2017 et le récent second volet « Forbidden West », le studio Guerrilla remet le couvert en confiant au studio Nixxes un remaster du premier jeu… qui n’a que 5 ans !

Malgré mon amour pour ce premier jeu et l’arrière-goût amer que m’avait laissé Forbidden West (sans compter le DLC qui a remis une couche d’amertume encore plus prononcée), l’idée d’un remaster d’un jeu aussi récent qu’Horizon: Zero Dawn m’avait fait lever un sourcil plus haut que la tour Eiffel, c’est dire.

Le gap technologique et visuel ne me semblait pas suffisant entre la PS4 / PS4 Pro et la PS5 pour pouvoir vraiment justifier un remaster de ce jeu. Que l’on fasse des remasters de jeux datant de la PS3, cela passe mais ici je n’en comprenais pas vraiment l’intérêt outre l’éternelle rengaine du « joueur = fric ». Qui plus est, le jeu originel me semblait déjà sublime et immersif. Etais-je en plein biais cognitif ?

Faisons le tour du propriétaire pour en savoir plus

Same. Same, but different.

Revenons très rapidement sur les aventures d’Aloy de ce premier volet. C’est l’histoire d’une jeune femme pas comme les autres, rejetée de naissance par sa tribu, qui va entreprendre une quête initiatique dans le monde d’un futur très lointain. L’univers pourrait être considéré comme du « post-post-apo ». Le monde tel que nous le connaissons s’est éteint lors d’une guerre contre des machines, et la nouvelle civilisation naissante reprend pied sur une terre ravagée, peuplée désormais de robots à formes animales. Aloy se fait attaquer lors d’un rituel de passage et se trouve être la principale cible de ce méfait.

Elle qui naquit de la montagne se retrouve embarquée dans une sombre machination technologique qui lui fera découvrir les terribles raisons de la quasi-extinction du genre humain et le rôle qu’elle devra endosser malgré elle.


L’annonce de ce remaster m’avait laissé un peu tiède car, après ma déception concernant le second volet des aventures de la chasseuse rousse, ma réaction s’était composée principalement d’un soufflement des narines en mode « bah v’la aut’ chos’ ».

Après avoir fini d’installer le jeu sur ma PS5, je restai un peu sans voix à vrai dire. Les souvenirs sont parfois un peu retors car dans les miens, ce jeu n’avait pas besoin d’un remaster, je ne voyais aucune différence entre le jeu originel et cette nouvelle itération. Et je me suis bien planté !


Ce remaster exécuté par le studio est un succès et réussit à sublimer davantage un jeu déjà plus que beau à sa sortie. Aujourd’hui le premier volet est aussi beau que la suite sortie en 2022 (et qui était optimisée pour la PS5).

Plus encore, ce sont les effets de lumière qui font toute la différence et permettent vraiment de donner une dimension presque poétique aux décors du jeu.

Notre personnage principal sera aussi changé avec un model-design qui va se rapprocher plus de son aspect (parfois décrié) du second volet. Il faut d’ailleurs savoir que de nouvelles séances de motion-capture et d’enregistrements vocaux furent nécessaires à l’accomplissement de ce remaster.


Outre l’aspect purement esthétique, les nouveaux effets de lumière apportent aussi désormais une aide au gameplay. Par exemple : nous sommes amenés avec Aloy à ramasser des plantes pour différents usages (craft, vie, etc). Les plantes pour le pochon de vie sont entourées de papillons qui auront une légère teinte rouge la nuit, vous aidant ainsi à les localiser plus facilement. Très pratique !

Au-delà de ceci, n’espérez pas d’autres évolutions pratiques. Le jeu sera semblable à ce que vous connaissez déjà.

D’ailleurs, cette nouvelle itération vous permettra d’importer vos préférences utilisateurs ainsi que vos sauvegardes issues de la PS4. Pratique pour reprendre une partie débutée sur la console de génération précédente.

Malheureusement, tout n’est pas rose non plus et de nouveaux bugs apparaissent comme des personnages qui « poppent » à l’écran de façon soudaine, parfois certaines textures peinent à s’afficher ou encore on relève une instabilité du jeu (qui vient à planter sans crier gare). Gageons que le studio sera prompt à corriger cela au plus vite.

Pour finir, que penser de ce remaster ?

C’est une question difficile car, de mon point de vue, ce remaster est une réussite qui place visuellement le premier volet au niveau du second qui envoie du lourd lui aussi. Alors, je pense que nous avons ici deux cas de figure. Vous avez déjà plié HZD ? Investissez alors dans Forbidden West si ce n’est pas déjà fait. Vous avez la PS5 et n’avez jamais joué à Horizon ? Dans ce cas, c’est un grand oui, foncez !

Ce remaster apporte un coup de frais à une licence qui, étrangement, n’en a pas forcément besoin. Mais le travail est si bien fait qu’il serait dommage de s’en passer si on découvre ou qu’on est fan.

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