Final Fantasy XV Windows Edition

Final Fantasy XV Windows Edition

Il y a des noms que nous n’avons certainement plus besoin de vous présenter et Final Fantasy en est un parfait exemple. Parue pour la première fois en 1987 sur NES, la licence est bien plus âgée que nombre de ses joueurs, votre serviteur compris. De très nombreux jeux plus tard avec une présence sur presque tout ce qui est doté de composants électroniques, mobiles compris, Final Fantasy XV s’offre un portage PC sobrement baptisé « WINDOWS EDITION« , proposant le même contenu que la Royale Edition sur console, à savoir toutes les mises à jour et tous les DLC sortis à ce jour.

Aussi, puisque notre cher Mass a traité le jeu en long, en large et en travers dans son test – lisible en suivant ce lien – nous ne nous attarderons que sur la technique de ce FF XV. Les Japonais n’ayant jamais été très bons pour porter leurs licences phares sur la master race, autant vous dire que nous les attendions au tournant.

Côté hardware

Sur notre PC de test, équipé d’un Intel Core i7 4770 4×3.6Ghz, 16 Go de RAM et d’une GeForce 970 4Go (overclockée d’usine), restant toujours à l’heure actuelle une carte de référence dans les machines des joueurs, FF XV s’en sort très bien et tient la charge en poussant les détails sur « élevés » en 1080p en oscillant entre 50 et 60 images par seconde selon le compteur de FPS intégré au jeu (qui a le bon goût de nous informer aussi de la quantité de RAM grignotée par le jeu ainsi que de la charge du processeur, de la carte graphique et sa mémoire vidéo dédiée ainsi que de l’utilisation du disque dur). Nous pouvons donc accorder à Square Enix que les configurations annoncées tiennent la route, à savoir au minimum Windows 10, DirectX 11, un Intel Core i5-2400 ou un AMD FX-610, 8 GB RAM et une Nvidia GTX 760 ou équivalent AMD et en recommandant Windows 10, DirectX 11, un Intel Core i7-3770 ou un AMD FX-8350, 16 GB RAM et une Nvidia GTX 1060 6GB ou équivalent AMD.

Les options graphiques

Si ces informations reflètent la réalité, nous aimerions apporter quelques précisions, à savoir que le Core i7 n’est franchement pas indispensable. Lors de nos sessions, l’outil de bench intégré au jeu n’a quasiment jamais annoncé plus de 65% du CPU utilisé ; aussi, un bon Core i5 pourra faire l’affaire, d’autant plus que les jeux exploitant le multi-threading, fonctionnalité presque exclusive au i7, se comptent pour ainsi dire sur les doigts d’une main. Cependant, les 8Go de RAM annoncés dans la configuration minimale peuvent sembler un peu juste, FF XV aimant se laisser aller à s’accaparer beaucoup de ces ressources (en moyenne 11 des 16Go dans note cas). De plus, le jeu demandant d’office Windows 10, lui aussi assez vorace en RAM lorsqu’il en a à disposition, il faudra certainement fermer quelques programmes comme votre navigateur internet pendant vos sessions de jeu. Du côté GPU, notre 970 OC se retrouve exploitée à 80% la plupart du temps et 3 de ses 4Go de mémoire semblent vraiment utilisés, ce qui nous fait penser que la 1060 6Go annoncée vous offrirait une expérience confortable. Quand on connaît le prix d’une telle carte, à partir de 400€ selon le cours du marché dans sa version 6Go, il semble bien plus intéressant, pour le joueur ne cherchant pas à activer toutes les options graphiques, de trouver une 970 vendue entre 100 et 150€ en occasion et qui fait toujours parfaitement tourner tous les titres récents sans sourciller. Enfin, côté disque dur, FF XV prend ses aises et occupera 82Go de votre disque dur, sans compter le pack de texture HD pensant plus de 60Go qui ne se télécharge heureusement pas automatiquement comme celui de Middle Earth: Shadow of War, pour ne citer qu’un exemple récent.

Ca peut être très beau !

Côté software

Laissons de côté les chiffres barbares des configurations matérielles et attaquons-nous à l’aspect visuel et à l’expérience de jeu de ce Final Fantasy XV Windows Edition. Nous l’avons mentionné ci-dessus, les réglages poussés sur « élevés », le jeu tourne assez bien en 1080p et reste plutôt proche des 60fps même dans les zones riches en végétation avec une grande distance de vue. Cependant, en poussant les options d’anti-aliasing pour gommer le scintillement autour des zones très détaillées comme les cheveux soyeux de nos héros, un vilain effet de flou se fait alors sentir. C’est à ce moment qu’entre en scène Nvidia qui a clairement participé au développement de la partie graphique du jeu, puisque pas moins de 4 options propres à la marque au caméléon sont disponibles et l’une d’elles propose justement un meilleur rendu des cheveux. Les trois autres options étant destinées à produire un rendu des collisions de lumière plus réaliste, de plus belles ombres et une végétation plus touffue mais l’activation de ces réglages ne sera pas sans conséquence sur les performances du jeu. Notons qu’il doit être possible de les activer même si vous disposez d’une carte AMD, mais comme à l’époque du reboot de Tomb Raider, il faudra sûrement rajouter une dose de puissance supplémentaire.

Sans anti-aliasing, ça scintille

Nvidia n’est pas en reste pour ce qui est des fonctionnalités intégrées. Au premier lancement, si le programme GeForce Experience est installé sur votre machine et Shadow Play activé, il vous sera proposé d’activer les « highlights », ou les « extraits » en français dans le texte. Se rapprochant de ce que propose la Xbox One, cette option enregistrera en permanence votre session de jeu pour découper et sauver toute seule comme une grande vos plus beaux faits d’armes. Désactivable et accessible à tout moment dans les options Shadow Play (via l’Overlay dont le raccourci par défaut est ALT+Z), la possibilité nous est offerte des partager ces courtes vidéos directement sur les médias sociaux les plus populaires comme Facebook ou YouTube mais aussi de les sauvegarder dans la bibliothèque de notre ordinateur.

Certains détails manquent de finesse

Ces extraits nous mènent à vous parler d’un dernier point important concernant les performances de ce FF XV Windows Edition : le disque dur. En effet, si vous avez installé FF XV sur votre disque dur principal sur lequel votre système est installé, vous risquez au moment de l’enregistrement de chaque extrait de subir, comme de nombreux joueurs l’ont déjà fait remarquer sur des titres comme PUBGune chute de performance momentanée. Deux solutions s’offrent alors au joueur concerné : désactiver les extraits ou se rendre dans les options et déplacer le fichier d’enregistrement sur un autre support de stockage. Il est aussi possible, afin de ne pas saturer votre disque inutilement, de paramétrer une quantité maximum d’extraits à conserver.

Certains détails au loin semblent flous

Notre configuration est équipée d’un SSD Samsung 850 EVO de 250Go pour le système et de plusieurs autres disques durs SATA III en 7200 tours par minute pour le stockage. Les SSD étant actuellement très chers et n’apportant pas spécialement de gain de performance dans la plupart des jeux, nous avons décidé d’installer Final Fantasy sur l’un de ces disques de stockage, ce qui a eu pour effet de rendre les chargements longs. Très très longs, au point de mettre en question chaque utilisation du voyage rapide, plus si rapide que ça. Par ailleurs, libérer autant de place (pour rappel 82 Go minimum) sur un SSD n’est pas toujours possible. Fort heureusement, une fois le chargement terminé, nous avons pu jouer sans désagréments.

En conclusion

En définitive, nous pouvons tout de même affirmer que ce Final Fantasy XV Windows Edition est un bon portage ne souffrant pas de symptômes plus nombreux qu’un autre triple A actuel directement sorti sur PC. Selon des benchmarks réalisés par des sites internet spécialisés comme Ginjfol’utilisation du DRM Denuvo, qui a fait de nombreuses fois parler de lui comme une source d’ennui pour les joueurs honnêtes, n’influe pas sur les performances du jeu. Et au moindre doute, retenons qu’une démo est disponible gratuitement et que la plateforme Steam propose de rembourser votre achat sous certaines conditions si votre machine n’est pas capable de supporter le jeu.

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