Just Cause 3

Just Cause 3

Si vous êtes adepte de jeu défouloir qui ne prend pas beaucoup la tête, alors gardez les yeux par ici car voici Just Cause 3 ! Après la sortie du second volet de la série il y a 5 ans, Avalanche Studios remet le couvert en cette fin d’année avec un 3ème opus qui garde la même recette que ses prédécesseurs. Mais les fans du jeu bac à sable explosif s’attendaient à voir quelques nouveautés apparaître, histoire de casser la routine et de ne pas jouer à une pâle copie retravaillée. Alors qu’en est-il au final ?

Un scénario déjà vu

Rico Rodriguez est de retour dans sa contrée natale qu’est Medici, une île mélangeant zones forestières et montagneuses, le tout entouré par des côtes rocheuses et paradisiaques. Hélas, ce petit coin de paradis est dirigé par le général Sebastiano Di Ravello, un leader plutôt tyrannique qui a découvert des gisements de bavarium. Ce minerai permet de créer des boucliers pour les véhicules et des armes ayant une capacité de destruction colossale, autant vous dire qu’il ne faut pas laisser un tel pouvoir entre ses mains.

Et c’est là que Rico entre en jeu ! Une rébellion est déjà en place afin de mettre un terme aux agissements du général et il va de soi qu’il va les aider à reprendre l’île qui l’a vu grandir. Aidé de Mario et Dimah, qui sont des personnages un peu clichés dont on peut apercevoir la même prestance dans les volets précédents, vous devrez détruire les bases de Di Ravello et reprendre les villes afin de permettre au peuple de se soulever et de se libérer de cette emprise tyrannique.

Le problème réside dans l’impression de rejouer au même scénario sur une map différente. Qui plus est, l’histoire se boucle en une douzaine d’heures à tout casser si vraiment vous décidez de ne pas vous en écarter. Par contre, s’il vous prend l’envie de délivrer toutes les bases et villes du jeu, ainsi que de parcourir tous les points d’intérêt, vous pouvez y rajouter une dizaine d’heures supplémentaires.

Mais qu’y a-t-il d’autre à faire ?

Medeci est quand même un immense terrain de jeu : pas loin de 1000 km² s’offrent à vous dans un panel de paysages variés. Au-delà de la quête principale, le jeu ne compte pas vraiment de quêtes secondaires mais plutôt des défis : course, vol en wingsuit, destruction, tir, bombe à retardement, et j’en passe. Ces défis vous permettent de gagner de 1 à 5 engrenages (selon le score obtenu) et débloquent des améliorations pour votre grappin, le wingsuit, les véhicules et les armes.

Si vous vous sentez l’âme d’un joueur voulant finir Just Cause 3 à 100%, libre à vous de trouver toutes les pièces cachées des armes uniques, ou de vous recueillir auprès de tous les autels des rebelles défunts.

Le problème est qu’au final, tout cela peut vite devenir répétitif et faire perdre l’envie de parcourir le titre. On a l’impression que les développeurs se sont contentés de faire une sorte de Just Cause 2 bis au lieu d’apporter une vraie fraîcheur à la série. Alors oui, il y a la wingsuit qui propose une nouvelle façon de se déplacer et qui va très vite devenir plus indispensable que votre parachute infini, mais à part ça le reste nous semble être du déjà-vu.

 

Note

14/20

Just Cause 3 se classe dans la liste des honnêtes suites de série, mais qui auraient pu nous proposer beaucoup plus que de simples ajouts pour vraiment nous en mettre plein la vue. L'histoire se base toujours sur le même principe et peut devenir franchement redondante, sans parler du charisme moyen des personnages, que ce soit en VF ou en VO. Au niveau défouloir, vous ne serez pas déçu avec la multitude de cibles et d'armes de destruction massive mises à votre disposition. On est en droit d'espérer que le prochain Just Cause qui verra le jour éventuellement apportera réellement un lot de nouveautés non négligeables !

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