Ayant passé des dizaines et des dizaines d’heures sur ma Vita à jouer à OlliOlli premier du nom, inutile de vous dire que j’attendais ce deuxième opus avec impatience et honnêtement, je n’ai pas été déçu. À mi-chemin entre le gameplay de Tony Hawk Pro Skater et celui de Skate, OlliOlli 2 Welcome to Olliwood est un jeu de skateboard en 2D à la difficulté accrue que l’on pourrait sans hésitation ranger au rayon Die and Retry.

Prepare your anus

Tout comme dans Tony Hawk, le but de OlliOlli est de terminer les objectifs de chaque niveau à 100%. Pour ce faire, 5 environnements subdivisés en 5 niveaux amateurs sont disponibles. Et comme l’indique le sous-titre « Welcome to Olliwood », qui n’est finalement que prétexte à faire varier agréablement les décors, on pourra évoluer au far west, dans la forêt amazonienne, dans un film d’horreur ou même en pleine science-fiction. Au début, les objectifs sont assez faciles et nous permettent de prendre en main un gameplay ultra-exigeant. Car si il est facile de sauter et de faire une figure grâce au stick de gauche, il est moins aisé de plaquer celle-ci en appuyant sur X au bon moment, c’est à dire quand les roues du skate touchent le sol, ce qui s’avère indispensable si on ne veut pas perdre de vitesse et taper des scores mirobolants.

Une fois les 5 objectifs d’un niveau amateur atteints, on débloque un niveau pro et c’est là que les choses commencent à se compliquer. Car si il est assez facile de remplir les premiers défis, il faut bien avouer qu’au plus on avance dans le jeu, au plus on s’énerve sur sa console en sélectionnant l’option « recommencer ». Et quand il n’y en a plus, il y en a encore car une fois les 50 niveaux terminés, on débloque le mode RAD qui est encore plus difficile. Bref vous l’aurez compris, on en aura pour son argent au niveau de la durée de vie avec OlliOlli 2 puisqu’il faut bien reconnaître qu’arriver au mode RAD relève de l’exploit le plus total.

Des manuals et des combos demesurés

Pour ceux qui n’ont jamais joué au premier épisode, il n’était possible de faire des gros scores qu’en enchaînant les grinds. Mais la grande nouveauté de ce deuxième opus est l’apparition des manuals (tiens donc, ça ne vous rappelle rien ?), des reverts et des grind-switchs, ce qui permet à présent de faire des combos énormes et d’inscrire des scores de fou. Notons qu’il est donc désormais possible de parcourir tout en niveau en ne faisant qu’un seul gros combo, ce qui vient rajouter pas mal d’intérêt au mode Spot et au Grind du jour. Pour rappel, le but de ces deux modes est de faire le plus gros score possible dans une zone restreinte et de le comparer à ceux des autres joueurs du PSN. Mais ne vous emballez pas trop vite, car si il est assez jouissif de rentrer des combos de porc, il va de soi que les highscores à atteindre dans les objectifs n’en sont plus qu’élevés.