Quand Hotline Miami et OllieOllie, deux de mes jeux préférés, s’unissent sensuellement pour ne faire plus qu’un, on obtient Not A Hero : jeu d’action sanglant à souhait mettant en scène les aventures des hommes de main de Bunnylord, candidat aux élections désireux d’éradiquer le crime afin de faire grimper sa cote de popularité. Et réfléchissez-y à deux fois quand vous vous rendrez aux urnes car si il n’est pas élu, il détruira la ville (voilà, comme ça le décor est planté) !

Vote Bunnylord

Not A Hero est un shooter 2D au scrolling horizontal dans lequel on incarne plusieurs (anti) héros que l’on débloque au fur et à mesure du jeu. Inutile de préciser qu’ils possèdent tous des caractéristiques différentes qu’il faudra exploiter au bon moment tout au long de l’aventure. Au début de chaque niveau, on est généralement droppé sur le toit d’un immeuble truffé d’ennemis qu’il faudra bien entendu tous dézinguer avec style et panache façon Hotline Miami avant de rejoindre Bunnylord qui nous attendra bien sagement à l’extérieur. Et tout comme dans OllieOllie, chaque niveau est rempli d’objectifs secondaires qui rallongeront considérablement la durée de vie du jeu et qui, par la même occasion, raviront les achievement whores.

Le gameplay est quant à lui simple mais efficace : on peut soit tirer, soit recharger, soit se mettre à couvert ou soit faire une glissade qui permet de stun ses adversaires et de les exécuter d’une balle dans la tête. Notons qu’il est également possible d’asséner un coup critique en tirant à bout portant sur un ennemi… Et voilà, je vous avais dit que c’était simple ! Niveau graphisme, comme vous aurez pu le remarquer, le tout est assez rétro et rempli de pixels. La bande son 8 bits est quant à elle le gros point fort de ce titre car chaque niveau possède son propre morceau chiptune qu’il est agréable de réécouter en vaquant à ses occupations puisque, pour une poignée d’euros en plus, le jeu est livré avec sa BO. L’autre gros point fort de Not A Hero est son humour décalé que l’on retrouvera entre chaque niveau dans des cinématiques plus folles les unes que les autres mettant en scène Bunnylord et son humour politiquement incorrect.