Toren

Toren

Présenté comme une « poésie interactive » au travers d’un trailer de lancement qui vendait pourtant du rêve, il m’a été très difficile de rester indifférent aux charmes de Toren, titre tout droit sorti de chez Swordtales, un petit studio indépendant brésilien. Il ne restait plus qu’à espérer que cette expérience psychédélique soit à la hauteur de mes espérances… Malheureusement, il s’avère que les brésiliens développent des jeux comme ils jouent au football, inutile donc de vous cacher ma déception.

L’oiseau en cage rêvera des nuages

Entre rêve et réalité, on pourra suivre la quête initiatique d’une jeune héroïne qui passera de l’enfance à l’âge adulte tout en gravissant une tour parsemée d’embûches. En effet, son ascension ne s’avérera pas des plus aisées car de nombreuses énigmes et quelques ennemis à affronter seront de la partie pour lui barrer la route… Ou pas ! Parce que vu comme ça, le jeu aurait pu être cool. Malheureusement, les énigmes à résoudre n’arrêteraient même pas un enfant de 5 ans et les trois pauvres combats que l’on retrouve tout au long de l’aventure sont tout simplement un supplice tant ils sont truffés de défauts de gameplay et de level design. N’étant pas de nature très patiente, je peux vous assurer que Toren a rudement mis mes nerfs à l’épreuve tant il est assez difficile de rester de marbre quand il s’agit de recommencer 50 fois un passage à cause d’un bug.

Abordons maintenant le problème des graphismes qui sont pour moi le plus gros défaut de ce titre. Car il a beau tourner sur mon PC qui est doté d’une Geforce GTX 770, il faut bien reconnaître que j’ai vu des plus beaux jeux sur PS3 ou Xbox 360 en début de génération. Outre passé cette faille dans le continuum espace-temps, passons à présent aux animations du personnage qui sont elles aussi assez pourries. Il n’y a qu’à appuyer sur la touche d’attaque ou de saut pour s’en rendre compte et il ne nous restera plus que nos yeux pour pleurer (et encore je suis gentil, croyez-moi). Soulignons cependant qu’un scénario onirique et des musiques d’ambiances vraiment sympas viennent légèrement remonter le niveau, malheureusement cela ne suffit pas pour faire de Toren un hit gravé à tout jamais dans les annales du jeu vidéo. Dommage !

Note

4/20

Ce qui semblait parti d'une véritable bonne attention se révèle malheureusement être un terrible fiasco. Beau de loin, mais loin d'être beau, Toren avait pourtant tout pour plaire. Mais c'était sans compter sur des graphismes archaïques, un gameplay totalement bâclé et une durée de vie de même pas deux heures que j'avais complètement oublié d'évoquer tant j'étais désespéré.

Réactions

  • gazza8 le 27/05/2015

    « Malheureusement, il s’avère que les brésiliens développent des jeux comme ils jouent au football, inutile donc de vous cacher ma déception »
    => Paradoxale comme expression, les brésiliens sont considérés comme excellents (voire les meilleurs du monde) footballeurs… 🙂

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    • Johnny Ofthedead le 27/05/2015

      Toi tu as dû rater leur match en demi-final contre l’Allemagne lors de la Coupe du monde ^^

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