Votre équipe pour entamer l’aventure.

I’m on a nice way to Hell

Parmi la volée de jeux présentés par NIS America à la Gamescom, Criminal Girls : Invite Only avait titillé la curiosité de plusieurs pervers rédacteurs de l’équipe par son synopsis plutôt original : vous incarnez un jeune gardien de prison débutant dans un établissement plutôt particulier, à savoir l’Enfer, où vous devez guider sept jeunes filles délinquantes vers la rédemption de leur âme afin de pouvoir reprendre une vie normale. Plutôt alléchant comme programme, vous ne trouvez pas ? 😉 Intégrez ces éléments dans un dungeon-RPG à la sauce japonaise et vous obtenez un jeu qui pourrait en convaincre plus d’un. Et si ça ne suffisait pas, la plastique avantageuse des différentes protagonistes et le côté sexy-pervers totalement assumé devrait suffire pour pousser les plus récalcitrants à tenter l’aventure 😉

Whiplash

Si c’est la chef qui le dit 🙂

Au début du jeu, Miu, votre supérieure à la baffe facile, vous explique les tenants et aboutissants de votre travail et vous présente vos quatre premières « tâches » : Kisaragi la blonde hautaine, Alice la gothique taciturne, Sako l’ado bagarreuse, et enfin Ran, la fille hystérique et la plus âgée du groupe (et la mieux « fournie » des quatre héroïnes de départ par la même occasion…). Passée la phase de présentation délicate pour les joues du héros, Miu vous suggère de motiver au moins une des quatre filles à vous aider en… lui donnant des fessées ! 😀 Oui, vous avez bien lu, une bonne série de claques sur les fesses rendra vos protégées tout de suite plus dociles et prêtes à combattre pour vous protéger, votre modeste personne ne pouvant se mêler aux affrontements. Si ça pouvait fonctionner aussi facilement dans la vraie vie… :p

Après quelques claques, en voilà une qui vous obéira.

Avec désormais une fille parée au combat, vous débutez l’aventure par les niveaux inférieurs du donjon que constitue la prison infernale. Les premiers ennemis d’échauffement battus, Myu vous explique qu’il vous faut « motiver » une autre fille pour espérer combattre des monstres plus coriaces. Pour vous aider dans cette tâche ardue, elle vous confie… un petit fouet ! Ces séquences de motivation prennent la forme d’un mini-jeu dans lequel vous devez utiliser l’écran tactile et le pavé arrière pour repousser les « tentations » des midinettes, représentées sous la forme de grosses pierres précieuses qui vont souvent se placer « aléatoirement » aux endroits les plus inopportuns… Moi, je kiffe ^^

The Four Horsegirls

« Motivation Time », une séquence n’a jamais aussi bien porté son nom…

Quand vos quatre prisonnières ont été motivées, le gameplay se révèle un peu plus profond qu’un simple dungeon-RPG. À chaque tour, elles vous disent toutes les quatre ce qu’elles pensent être la meilleure option, en fonction de leur motivation et des dégâts encaissés. Il faut donc bien choisir laquelle suivre pour maximiser les dommages infligés tout en limitant ceux encaissés. Trouver la bonne combinaison au bon moment s’avère vite crucial, ne serait-ce que pour se débarrasser du premier véritable boss rencontré. Comme vous ne pouvez lancer qu’une seule action par tour, l’erreur se paiera souvent cash. Rassurez-vous toutefois, le jeu n’est pas si difficile que cela une fois les mécaniques de combat assimilées. Au pire, il y a toujours moyen de power-leveller assez facilement en cas de nécessité.

Seventh Daughter… To The Slaughter

Les combinaisons d’attaques varient selon les situations.

Un peu plus tard dans le jeu, votre équipe se complète et vous disposez de sept compagnes d’arme à « motiver » pour sortir des pièges du donjon, chacune disposant d’une personnalité propre. Il faudra dès lors faire les bons choix pour former votre équipe de guerrières en fonction de leurs capacités, tout en tentant d’équilibrer au mieux leurs capacités. Cet aspect stratégique rehausse l’intérêt du jeu selon moi et lui permet de se démarquer des dungeon-RPG plus classiques.