Young Souls – Preview Gamescom
Entre frère et sœur, on sait s’entraider. On compte l’un sur l’autre, pour sortir d’une enfance difficile… ou combattre côte à côte dans des donjons.
Ces Young Souls, ce sont des jumeaux jetés bien trop tôt dans la vie des adultes. Des orphelins livrés à leur sort qui ont croisé le chemin d’un homme assez bon pour les recueillir. Leur bienfaiteur est un scientifique aux secrets bien gardés, plus exactement derrière une trappe au sous-sol de sa maison. Un accès mystérieux qui emmènera nos jumeaux dans un monde magique.
On reconnaît une parenté avec les débuts de Narnia, et les développeurs français de 1P2P Studio nous confirment qu’il y a un peu de cela en effet. Nous les avons rencontrés à la Gamescom le matin du premier jour, en pleine forme donc. Pendant une demi-heure, ils nous ont présenté tout ce qui fait la particularité de Young Souls. Et on a été éblouis !
Des jumeaux pas toujours à deux
Figurez-vous que les jumeaux de Young Souls sont deux, c’est dingue. À deux joueurs, chacun dirige soit la fille, soit le garçon. Seul, on dirige l’un ou l’autre et on choisit de jouer en solo ou avec l’autre personnage contrôlé par l’IA. Tous ces modes ont leur intérêt et permettront aussi de refaire une deuxième partie dans une autre configuration.
Le déroulement de Young Souls est séparé entre le jour et la nuit. Durant la journée, les jumeaux passent leur temps dans la ville. Ils parlent aux passants, font du shopping, entretiennent leur forme et s’entraînent au combat dans les salles de sport. Cette phase de jour apportera une certaine routine et renforcera l’idée que les jeunes héros se forment et évoluent au fil de l’aventure. Et quand ils décident de finir la journée, direction la trappe cachée dans leur bicoque.
Des nuits aussi belles que des jours
La nuit, les deux protagonistes sont équipés d’une « armure » et portent une arme. C’est le moment de découper du gobelin dans les donjons. Par petites escapades ponctuées chaque fois d’un boss, ils explorent le sous-sol et ouvrent de nouveaux accès pour plus tard. Ils récupèrent aussi de l’argent à dépenser et des pièces d’équipement. Lorsqu’ils estiment que la suite du chemin est trop risquée pour leur niveau (on est bien dans un RPG), ils peuvent retourner chez eux et dormir jusqu’au lever du soleil.
Quand on revient dans la journée, on se pose un peu et on personnalise son équipement. Et les combinaisons possibles sont parfois… étonnantes. Les développeurs souhaitent reproduire le comportement de deux adolescents qui s’habillent avec ce qu’ils ont sous la main ou selon leurs goûts (douteux) du moment. Par exemple, ce serait bête de ne pas mettre son T-shirt tout pourri en dessous de son armure étincelante, sans enlever ses pantoufles licorne évidemment. Plus tard, lorsqu’ils auront grandi en quittant petit à petit cet âge de l’adolescence, ils seront incités à porter des vêtements mieux arrangés et plus classe. C’est en tout cas la volonté des créateurs du jeu, qui réfléchissent beaucoup à la façon d’adapter le jeu au propos.
Des ados à croquer
De toute évidence, la narration est nettement plus importante que dans le premier dungeon crawler venu. En particulier, la phase de journée sera fondamentale pour accompagner l’histoire. Ces jeunes jumeaux vont parcourir des étapes clés de leur développement et les créateurs du jeu tiennent énormément à leur récit. Des cinématiques serviront aussi à appuyer les moments clés ainsi que la connivence entre le frère et la sœur. On peut déjà dire que les deux ados sont à la fois craquants, branchés et pleins d’assurance. Clairement, on a envie de les suivre dans leur voyage.
La nuit, les combats ne vous décevront pas non plus. Le sentiment général est celui d’une bonne souplesse d’action avec des coups qui ont de l’impact. On enchaîne les coups faibles et forts, sans oublier une petite roulade pour se dégager d’un groupe d’ennemis. Le système de combat n’est certes pas une révolution, du moins pour ce qu’on en a vu, mais il fait très bien l’affaire. De toute manière on arrivera vite au boss de la séquence, pas question de se retaper un passage d’une demi-heure à chaque mort. Le souhait des créateurs n’est d’ailleurs pas de corser à tout prix les combats, l’essentiel étant de permettre une progression assez fluide pour profiter de l’histoire dans une aventure d’une quinzaine d’heures.
Young Souls, c’est aussi un bonheur visuel. Bon sang ce que c’est beau ! Le style des héros est très affirmé et la caractérisation est réussie aussi pour les PNJ de la phase diurne (la coach sportive ci-dessus ou le vendeur de baskets, par exemple). De manière générale en fait, tout est joli à l’écran et spécialement la petite ville, toute colorée et vivante. C’est certain, on ne se lassera pas vite de regarder nos ados traverser les rues en scooter. Quant à la phase nocturne, nous n’avons vu qu’un niveau assez sombre et presque monochrome, mais les effets de reflets y étaient fort jolis.
Nous avions déjà vu Young Souls l’année dernière à la Gamescom et les développeurs nous ont quasiment promis que leur jeu sortirait avant la prochaine édition du salon allemand, en 2020 en tout cas. Les plateformes ne sont pas encore déterminées : PC et l’une ou l’autre console. Peu importe les versions disponibles, on ne ratera certainement pas le futur titre du label Arcade Crew.
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