« Sarah Connor ? », « Je reviendrai »,  « Hasta la vista baby » … Toutes des répliques cultes issues d’une même saga : Terminator. Alors sauf si vous vivez sur une autre planète, la sortie du nouvel opus intitulé : « Genisys » n’a pas pu vous échapper. En quelques mots, voici le pitch du film : en l’an 2029, la guerre entre les humains et les machines de Skynet fait rage. John Connor décide d’envoyer Kyle Reese dans le passé, pour protéger sa mère des Terminators. Mais la réalité va être tout autre …

Ça c’est bien, c’est sympa ! Mais nous chez Press-Start on reste un peu des vieux joueurs. Et les vieux joueurs ils aiment, je vous le donne en mille, le rétro gaming. Alors pour l’occasion, nous, on a décidé de tester Terminator sur NES. Dans ce qui suit, je vais parler de « The Terminator » sorti en 1992. Le jeu fut développé par Radical Entertainment et publié par Mindscape.

Que l’aventure commence !

Tout commence dans le monde des machines. Vous contrôlez Kyle Reese et le but est de se frayer un chemin vers la base secrète de Skynet afin de pouvoir refaire le voyage vers 1984.

Pour atteindre son but, c’est plutôt simple, il faut sauter, tirer, esquiver et lancer des grenades. Les seuls dangers seront les Terminators, les gouttes d’acides qui tombent du plafond et les mitrailleuses lorsque vous serez à l’extérieur. La mécanique, on le comprend aisément, est celle d’un « simple » jeu de plate-formes. Au fil de l’avancement du jeu, quelques « petites » nouveautés viennent s’ajouter au gameplay. On retrouve des phases de jeux se passant à bord d‘un 4×4 avec lequel il faudra dégommer des machines ennemies tout en gérant sa vitesse.

Une fois arrivé en l’an 1984, le principe reste le même, mis à part que ce sont cette fois des policiers, des chiens et des loubards qui se mettent en travers de votre chemin. Une fois le Terminator retrouvé, il vous poursuivra à travers les niveaux. La fin du jeu sonnera lorsque, comme dans le film, vous l’aurez écrabouillé sous une presse hydraulique. Comptez qu’avec un minimum de dextérité, moins d’une demi-heure de jeu sera nécessaire pour terminer l’aventure. Pas énorme c’est vrai. Mais le plaisir de jeu atténue un peu cela.

La technologie est-elle au point ?

Parlons un petit peu « technique » à présent. Graphiquement, c’est plutôt sobre mais efficace. L’univers du film est bien retranscrit et on reconnait facilement quelques lieux à l’image du monde des machines dans lequel le sol est recouvert de crânes. En ce qui concerne la bande son, là, j’ai été un peu déçu. Les bruitages sont brouillons et je n’ai jamais reconnu aucun thème musical du film…

Le monde des machines et ses têtes de morts