À l’assaut des PC, Sony continue de dérouler son plan de bataille. Quelques semaines après Marvel’s Spider-Man paru le 12 août 2022 et testé sur notre site, c’est au tour de Marvel’s Spider-Man: Miles Morales d’arriver sur PC ce 18 novembre 2022. Le jeu proprement dit ayant déjà été testé par Franqui, nous allons nous concentrer ici sur les options graphiques offertes par le PC et leurs performances. Le test original est disponible ici.

Une farandole de technologie

Le monde du jeu sur PC est pavé de nombreuses technologies, qui sont souvent la propriété des marques et donc concurrentes. Il n’est de ce fait pas rare de voir un jeu sponsorisé par un constructeur ne pas proposer les technos d’en face – ou parfois les implanter à la va-vite. Rien de tout cela ici, chez Sony, on aime tout le monde. Nous aurons ainsi droit à pas moins de 4 technologies d’upscaling (mise à l’échelle d’une image dans une plus haute définition). C’est une pratique très courante appliquée par les téléviseurs depuis un paquet d’années. Et à l’instar de ces téléviseurs qui sont bardés d’intelligence artificielle, les cartes graphiques récentes profitent de l’IA pour améliorer les images. Le but est de faire tourner le jeu dans une résolution plus basse pour gagner en performance et de l’agrandir à la résolution demandée. L’IA se charge alors de « boucher les trous » de manière intelligente.

À condition d’avoir une carte compatible, bien sûr, Sony met à disposition le DLSS de Nvidia, le FSR d’AMD et le XeSS d’Intel, nouveau venu sur le marché des cartes graphiques. L’IGTI est aussi proposé, mais nous n’avons trouvé aucune information sur sa provenance. Il s’agit peut-être d’une solution maison proposée pour les joueurs ne disposant pas d’un matériel compatible avec les trois autres. Mais les verts de chez Nvidia ne sont pas en reste puisque le Nvidia Reflex est aussi présent. Toujours à condition d’avoir un matériel compatible, nous pourrons cocher cette option qui vise à réduire le temps nécessaire pour qu’une action effectuée à la manette s’affiche à l’écran. Ce temps est généralement très court et se mesure en millisecondes, mais Nvidia cherche ici à le raccourcir encore un peu plus. Une option potentiellement utile dans un jeu en ligne et/ou compétitif, mais nous doutons de son utilité réelle dans un jeu solo. Enfin, évidemment, le RayTracing est de la partie, même s’il aura – comme toujours sur PC – tendance à manger les performances de la machine.

De la Dualsense sur PC !

La majorité des joueurs PC jouant avec une manette le font avec un pad Xbox, en raison de sa compatibilité avec Windows. D’autres qui préfèrent l’ergonomie de la manette Playstation s’échinent à faire fonctionner la Dualshock 4 ou sont passés à la Dualsense de la Playstation 5 qui est, elle aussi, compatible nativement sur PC. Ceux-ci seront ravis d’apprendre que Miles Morales supporte l’ensemble des fonctionnalités haptiques de la manette. Il faudra cependant jouer avec la manette branchée en USB et penser à redéfinir la sortie audio de l’ordinateur, sans quoi l’intégralité des sons sortira par le haut-parleur de la manette qui est détecté par le système comme un haut-parleur à part entière. Le jeu détectera alors la manette et fera apparaitre des paramètres dédiés aux retours haptiques comme sur console.

Options graphiques et performance

Si Miles Morales propose une pléthore de technologies d’upscaling, il n’en propose pas moins des options graphiques. Tous les classiques sont là pour ajuster l’expérience à notre convenance et choisir de favoriser le framerate ou la qualité visuelle, mais de manière plus fine que ce qui se fait sur console. Il est agréable de constater que les configurations minimales et recommandées ne sont pas disproportionnées au regard de ce qui existe actuellement sur d’autres jeux – voire de celles annoncées pour le portage PC de Returnal. Bien sûr, toutes options au minimum, le jeu a vraiment mauvaise mine, mais passé un cap, certaines n’ont plus réellement d’impact si ce n’est sur les FPS. Sur notre configuration de test équipée d’un Ryzen 7 3700X, de 32 Go de RAM et d’une GeForce 2070 Super, soit un bon cran au-dessus de la configuration recommandée, nous avons tourné en moyenne à 40 fps avec toutes les options poussées au max en 1080p et à 140 avec les options au minimum. Il nous a cependant été possible de trouver un équilibre entre élevé et très élevé tout en gardant un taux de 75 fps constant sans remarquer de grosses différences avec le mode ultime, le tout avec le DLSS activé.