Party hard chez Nintendo à la Gamescom

Party hard chez Nintendo à la Gamescom

Mardi, 9h du matin (enfin 9h15 avec les embouteillages), j’entre dans le bâtiment de la Koelnmesse pour foncer vers mon premier rendez-vous au stand Nintendo. Pendant que mon futur café coule depuis la machine à expresso, j’embrasse d’un coup d’œil les jeux disposés. Les stars Pokémon et Super Smash Bros Ultimate occupent la majeure partie de l’espace : mince, on les a déjà testés à l’événement Nintendo post E3 2018… Et c’est à cet instant qu’arrive ma correspondante belge, qui me propose de passer tout de suite dans la salle privée. Elle me tend une Switch, remplie de nouveautés, y compris celles de la vidéo Indie Highlights diffusée la veille (disponible en fin d’article).

Que choisir, le temps presse ! Je lance le polar Night Call, qui me rappelle qu’on ne découvre pas un jeu narratif en deux minutes. Je reviens alors vite fait au menu pour essayer l’annonce qui a fuité la semaine dernière : Diablo 3.

Diablo 3 Eternal Collection

Diablo est un hack & slash développé par Blizzard, qui se déroule dans… Non arrêtons là, vous connaissez tous Diablo 3 et si la genèse de ce colosse vous intéresse, vous en apprendrez bien plus en lisant l’excellent livre de Jason Schreier, « Du sang, des larmes et des pixels« . Tout ce que vous voulez savoir, c’est si le portage tourne bien. C’est le cas, du moins dans cette démo qu’on espère représentative du titre. Le simple fait d’avoir Diablo 3 au creux de la main est assez magique, et cela suffit à accepter que le jeu soit un peu moins coquet que sur les autres supports. Soyez-en sûrs, ce sera avec plaisir que vous ferez des roulades (console oblige) dans Diablo 3 avant la fin de l’année.

Monster Boy and the Cursed Kingdom

La Switch a déjà eu son Wonder Boy, auquel, espérons-le, vous avez tous joué. Comme le souvenir de cet extraordinaire remake de The Dragon’s Trap était encore tout frais, je n’ai pas pu m’empêcher de ressentir un sentiment de redondance en lançant ce nouveau Monster Boy. Et même un peu plus que ça. En reprenant un thème issu de la série originale, la musique du premier stage a bien du mal à nous faire oublier son interprétation par Michael Geyre dans le remake de Dotemu. Les graphismes, eux aussi, en jettent un peu moins que ceux du Dragon’s Trap de Lizardcube.

Heureusement, cette impression de départ me quitte dès que je fais quelques pas dans l’action. Sous sa forme humaine, le héros est beaucoup plus agile qu’à son époque Master System, celle du remake justement. De base, il possède même la capacité de frapper vers le bas après un saut. Dès lors que Monster Boy ne vise pas la retranscription fidèle d’un ancien épisode, il a bien raison de s’affranchir de la jouabilité raide de la série. De plus, les transformations du héros offriront des possibilités inédites qui feront de Cursed Kingdom un épisode à part entière. On change de jeu en ayant perdu ce sentiment de redite et surtout avec l’envie de continuer la partie… mais il est déjà 9h45 et on n’a toujours pas essayé un jeu « Nintendo » ! Monster World and the Cursed Kingdom, on se donne rendez-vous le 6 novembre, on s’appelle hein.

Super Mario Party

Imaginez le décor : vous êtes seul à la maison et vous ressentez un vif désir de Mario Party. Déprimant, n’est-ce pas ? Eh bien plus maintenant, comme je vais le découvrir lors de cette démonstration. En solo chez vous, le mode rapide vous permettra de faire cette TOUTE dernière partie (comme vous l’appelez depuis deux heures déjà). Comment ? En trouvant des compagnons de jeu en ligne bien sûr ! Gloire à ceux qui jouent toujours seul, notre peuple a vaincu !

Enfin, il y a quand même bien des moments où des gens passent chez vous. Et quel meilleur jeu à leur proposer que Mario Party, l’accessibilité même. Allez hop, tout le monde a quelque chose à boire, on peut démarrer une partie rapide. Pas de blabla, juste cinq mini-jeux pour déterminer lequel ou laquelle d’entre vous est le ou la plus forte (et ce n’est pas pour me vanter, mais j’ai battu les deux représentants de Nintendo – bazinga !). Cinq épreuves parmi une grande sélection, qui introduit quatre-vingts nouveaux mini-jeux.

Sur les cinq épreuves proposées dans ma partie, trois utilisaient le capteur de mouvement du Joy-Con : une course debout sur un tonneau à faire rouler, un simulateur de poêle à frire et une course de vélos. La reconnaissance fonctionne correctement pour ce genre d’utilisation et je dois dire que j’avais presque faim en retournant mon morceau de viande dans la poêle pour le saisir de tous les côtés. Mais il est à peine 10h et on est plutôt aux croissants à cette heure-ci, même au pays de la saucisse. À partir du 5 octobre, on essayera d’y jouer sur le temps de midi, c’est promis.

Dark Souls Remastered

Quelle meilleure transition que celle-ci ? Depuis les couleurs et les sourires de Super Mario Party, direction le monde de la désolation et de la mort. Pour être honnête avec vous, je n’étais pas prêt et le choc fut rude. Verdict : « You died » deux fois en cinq minutes ! Et même si j’avais foncé lors de la personnalisation de mon héros, ce n’est pas une excuse pour être aussi mauvais, on est d’accord. Après ma victoire écrasante à Super Mario Party, je perds de ma superbe…

Comme Diablo, Dark Souls semble irréel sur une console portable. On s’attend presque à trouver un menu d’émulateur, surpuissant pour le coup. Mais non, on ne rêve pas, From Software et Bandai Namco ont réussi à exporter ce jeu du diable sur Switch. L’entrée dans la partie révèle des textures assez jolies, avec de beaux effets de lumière ou d’humidité sur les murs. La suite se passe à l’extérieur et tout va bien jusqu’à l’arrivée du premier boss… et patatra ça ralentit nettement. Je ne sais pas compter les frames à l’oeil nu, mais c’est peu glorieux. Certes, cela reste jouable, mais décevant tout de même. Pas sûr que je me fasse torturer sur cette version Switch en mode portable. À voir si la fluidité s’arrange avec le dock, mais quel intérêt alors de privilégier la version Switch quand les autres sont plus costaudes ?

Par manque de temps, je n’ai pas pu découvrir tous les futurs jeux indé qui sortiront prochainement sur Switch. Mais je vous invite à regarder la vidéo alléchante ci-dessous. Bis bald!

 

Réactions

  • cyborgjeff le 23/08/2018

    Mmm… je n’ai jamais joué à Diablo… mais j’imagine que cela doit bien être le genre de jeux qui va encore attirer du monde sur la Switch, cette machine à tout recycler ! Le Monster Boy a l’air bien sympa, je n’ai toujours pas jouer à WonderBoy cité dans l’article et effectivement cela se ressemble assez bien… Reste Mario Party… Mario Party, ce jeu pour moi synonyme de grande soirée épique entre amis sur la GameCube… Pcq depuis lors, les épisodes Wii et WiiU m’ont plutôt ennuyé. Je n’ai jamais retrouvé le plaisir de faire la course aux étoiles pimentée de mini-jeux… Ce n’est du coup pas le mode « online » qui va attirer le vieux joueur rabougri que je suis…

    Répondre

Répondre à cyborgjeff

* champs obligatoires