Full Set Quest GB #02 – FIFA 97

Full Set Quest GB #02 – FIFA 97

Dans cette série, nous allons découvrir, titre par titre, les 461 jeux sortis sur Game Boy en Europe. Notre exploration se concentrera sur les jeux Game Boy Classic, en excluant les cartouches noires qui, pour rappel, sont des titres sortis sur Game Boy Color mais compatibles GB Classic.

Pour le second numéro, nous allons découvrir ensemble le jeu FIFA 97.

Introduction

Développé et édité par Electronic Arts, FIFA 97 adapte sa cover et son joueur « icône » en fonction de la région dans laquelle le titre va sortir. Pour la version PAL, David Ginola en pleine gloire avec les Magpies de Newcastle est mis en avant. Pour la version USA, le joueur brésilien José Roberto Gama de Oliveira, plus connu sous le surnom de Bebeto, est en tête d’affiche. Plutôt logique quand on sait que la version USA est aussi distribuée en Amérique du Sud, où le football est roi.

Depuis 1993 avec FIFA International Soccer, Electronic Arts nous gratifie d’une nouvelle version de son jeu de football chaque année. La grosse différence entre les versions portables et console de salon ou PC, ce sont les licences. En effet, sur les versions sédentaires, tous les grands joueurs de l’époque y figurent : David Seaman, Allesandro Costacurta, Francesco Toldo, … Sur la version portable, nous aurons plutôt droit à D. Channon, M, DeRetona ou encore G. Bugno. Mais ça ne s’arrête pas là, la version Gameboy ne possède « que » les équipes nationales. Nous noterons quand même qu’il est possible de disputer des matchs de haut vol comme Qatar vs Luxembourg (sic).

Gameplay

Le gameplay, et surtout le contenu tactique, est sans conteste le point fort du titre. De la composition d’équipe à la définition de la stratégie plutôt défensive ou offensive, avec la gestion des longs ballons ou non, c’était déjà très complet pour l’époque. FIFA a su proposer au joueur de s’immiscer dans la peau d’un coach dès ses premiers opus.

Plusieurs modes de jeu sont disponibles : un mode Exhibition, dans lequel vous pourrez faire les matchs de votre choix ; idéal pour se faire au jeu. Un mode Tournament où, à l’image d’une coupe du monde, vous serez versé dans un groupe, puis dans une phase à élimination directe jusqu’en finale. Un mode Playoffs qui engage directement la phase finale. Et pour terminer un mode League qui, comme un championnat classique, vous permettra d’affronter une sélection aléatoire d’équipes pour remporter le plus de points possible.

Il est à noter que les fautes peuvent être activées dans les options, ce que je déconseille fortement si vous espérez remporter un match.

Technique

Niveau technique, ce n’est pas évident mais il faut se remettre dans le contexte de l’époque, car la Game Boy n’est pas une bête de puissance ; il faut donc s’adapter pour développer de pareils jeux. Le terrain semble interminable à la Olive et Tom et les joueurs paraissent tellement petits qu’on en est presque fatigué pour eux.

Parlons un peu de la manière de jouer. Il est sûr qu’avec une console possédant deux boutons, les choix sont restreints. Le bouton A sert à frapper dans le ballon doucement et à l’inverse le bouton B permet de tout donner dans sa frappe. En défense il est possible de faire un gros tacle (B ou A) et d’avoir une accélération momentanée (B). Voilà vous savez à peu près tout (il existe bien deux trois combinaisons de touches, mais c’est un peu long à expliquer et pas forcément utile in-game).

Pour ce qui est de l’ambiance, une fois de plus le titre souffre des capacités « réduites » de la console (quoique certains jeux Game Boy ont une bande son au top). Les cris de la foule s’intensifient en s’approchant de la partie de terrain adverse, la foule est en délire lors des buts, mais ces cris restent une espèce de grésillement de vieille radio.

Mis à part ces petits bémols, le jeu est rempli de détails croustillants. Comme cette petite introduction proposée avant chaque match, où on vous dit, par exemple lorsque vous jouez contre les Diables rouges, que vous allez affronter le gardien infranchissable belge. Quand vous jouez contre les Bleus, là on vous parle de la puissance d’attaque des Français ou bien encore, lors d’un affrontement contre la Seleção, du jeu passionnant des Brésiliens.

Note

13/20

FIFA reste du FIFA, il faut aimer le football (ou le soccer suivant les régions) pour aimer ce titre. Mais comme expliqué dans mon texte, EA a mis l'accent sur plein de petits détails qui rendent le jeu croustillant. Ça fait du bien parfois de jouer à un jeu de foot sans se prendre la tête.

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