The Elder Scrolls V Skyrim – Que vaut la version Switch ?

The Elder Scrolls V Skyrim – Que vaut la version Switch ?

Après Doom et en attendant Wolfenstein, Bethesda continue d’alimenter la Switch en portages de ses jeux phares avec une déclinaison de Skyrim – qui eut d’ailleurs l’honneur d’illustrer la nouvelle console de Nintendo lors de son annonce officielle. Je ne vous ferai pas l’offense de vous présenter et le jeu et la série de RPG du studio américain, profitons-en pour nous pencher sur les caractéristiques de ce portage Switch.

Contrairement à Doom qui s’avère plutôt récent et pour lequel les concessions graphiques – surtout en dock sur la télé – sont assez flagrantes, il faut quand même se rappeler que Skyrim est initialement sorti en 2011. Il y  a bien eu une réédition « HD » l’an dernier, dont cette version Switch hérite de quelques textures notamment sur le rendu de l’eau, mais c’est bien sur la version originale du jeu qu’est basée la petite cartouche. Si le résultat une fois sur la télé s’avère assez proche de ce que pouvaient proposer les versions PS3 et X360 (non sans proposer un clipping quelque peu plus prononcé malheureusement), une fois n’est pas coutume c’est en passant sur l’écran même de la Switch que le jeu prend sa superbe.

Non seulement les graphismes sont d’une finesse assez plaisante une fois la console prise en mode portable, mais en prime on se plait à complètement redécouvrir le jeu bien engoncé au fond de son canapé, paisiblement allongé dans son lit, tous les prétextes sont bons pour contenir l’immense monde de Bordeciel au creux de ses mains. Pour la petite anecdote, l’aisance qu’a la console à passer de la télé à la portable sans interruption du jeu m’a même permis de poursuivre l’exploration d’un donjon malgré le besoin naturel pressant m’ayant pris par surprise ! Au rayon des fonctions exclusives à la version Switch, la détection de mouvements du Joycon de droite est mise à contribution pour donner des coups juste en l’agitant (un peu comme dans la version Wii de Twilight Princess) mais également pour viser à l’arc façon Breath of the Wild.

Et citer BotW, c’est à vrai dire une transition toute trouvée pour la compatibilité Amiibo du titre ! Juste comme dans le dernier Zelda, il est possible de scanner ses Amiibo une fois par jour pour faire apparaître des coffres qui contiendront de l’équipement, de la nourriture mais également des pièces uniques telles que la tunique de Prodige, le bouclier Hylien et la Master Sword pour équiper son personnage à la Link. C’est complètement inutile et donc totalement indispensable ! Petite précision qui a son importance, le jeu est de base en anglais sous-titré. Si vous souhaitez profiter des doublages en français, il faudra télécharger un DLC gratuit de 3 Go sur l’eShop.

Note

16/20

En embarquant le monde de Bordeciel et l'intégralité de ses extensions au coeur d'une si minuscule cartouche, ce portage de Skyrim tient du tour de force et c'est avec un plaisir renouvelé que l'on parcourt ses terres au creux de la main en mode portable. Le jeu s'en sort avec les honneurs sur la télé, mais c'est bel et bien dans son format portable que ce portage tire sa flèche du genou.

Réactions

    • Johnny Ofthedead le 02/12/2017

      Au contraire, quand je vois tous les portages HD qu’ils nous ont balancés ces dernières années, je trouve qu’on est plutôt bien servi en nouveaux titres sur la Switch. Et au passage, Skyrim en mode portable, c’est juste parfait. Déjà 40 heures au compteur pour ma part, je suis de nouveau foutu !

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    • Pierre Cyborgjeff Martin le 03/12/2017

      C’est vrai que le mode « nomade » n’est pas vraiment un argument qui m’emballe et de fait, cela joue plus que probablement sur ma perception de la Switch.

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    • Pierre Cyborgjeff Martin le 03/12/2017

      Et pourtant je ne demande qu’à être séduit… Mais je t’avoue que même l’objet ne m’attire pas… j’espère qu’ils finiront pas sortir un modèle qui m’en donne envie… : )

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