Doom sur Switch

Doom sur Switch

Les fêtes de fin d’année approchant à grands pas, le moment était tout indiqué pour que Nintendo se décide enfin à étoffer le catalogue de la Switch. Avec Mario Odyssey et Fire Emblem Warriors venant de débarquer et Xenoblade Chronicles 2 qui ne devrait plus tarder, il ne manquait plus que les gros éditeurs viennent s’en mêler pour mettre tout le monde d’accord. D’autant plus que le premier à relever le défi n’est pas des moindres puisqu’il s’agit tout bonnement de Bethesda qui, rappelez-vous l’E3, avait annoncé Skyrim, Wolfenstein II : The New Colossus et Doom sur la nouvelle console de Nintendo.

Mais vous êtes flou ?!

On vous en avait déjà parlé en long et en large dans notre test de la version PC (que je vous invite à lire si vous ne connaissez pas du tout cette nouvelle mouture de DOOM), c’est donc sur le portage de Panic Button (Rocket League, Disney Infinity, …), ainsi que son contenu, que nous allons nous attarder aujourd’hui. Après avoir hypothéqué tous les jeux de notre console afin d’installer un bon gros pavé de 22 gigas, c’est légérement dubitatif qu’on s’est lancé dans l’aventure. Et de fait, quand on voit les perfomances techniques que propose la Switch, nous étions en droit de nous poser des questions… Tremblez car voici notre verdict.

Même si le jeu est aussi fluide et nerveux que sur les autres supports, c’est sans grande surprise que nos craintes se sont avérées justifiées. Car cette fluidité a un prix ma bonne dame et cela se ressent sur la qualité des textures, mais aussi par un motion blur omniprésent qui essaye tant bien que mal de cacher des graphismes complètement à la ramasse. Notons que c’est surtout sur un téléviseur que cela se fait ressentir ; il faut reconnaître que le rendu en mode Nomade est beaucoup plus acceptable. Et après tout, n’est-ce pas cela qu’on veut en se procurant DOOM sur Switch ? Y jouer « partout partout » ? Mais oui !

Un contenu à la hauteur

Il fallait bien que Bethesda remédie à ces défauts techniques d’une façon ou d’une autre. Pour ce faire, l’éditeur a donc joué la carte du contenu puisqu’il y a largement de quoi faire avec cette version Switch qui contient le jeu d’origine, ainsi que les 4 DLC multijoueur du season pass. Niveau solo, on peut retrouver le mode campagne classique, mais aussi un mode arcade qui permet de scorer dans le niveau de son choix. Le multi n’est quant à lui pas en reste non plus puisqu’on peut allègrement se friter avec le monde entier. En revanche, le jeu ne permet pas de s’affronter entre potes en local et l’éditeur du mode Snapmap a disparu, dommage.

Note

13/20

Soyons honnête, ce n'est pas sur votre téléviseur que vous trouverez votre bonheur en jouant à DOOM sur Switch. Certes cela fait peur pour les autres titres annoncés mais c'est bien sur le mode Nomade que Bethesda a misé tous ces jetons et après tout, c'est bien celà qu'on demande à ce DOOM : pouvoir y jouer partout. D'autant plus que grâce à ses graphismes revus à la baisse, le jeu se vaut aussi fluide et nerveux que sur les autres supports. J'octroierai donc à cette version une note globale de 13/20 et un 15 si on se limite au mode portable.

Réactions

  • Spacecowboy Be le 16/11/2017

    La qualité des textures, je pense que ça doit passer sur portable. Ce sont plus les 30 fps qui m’inquiètent ; ça ne fait pas perdre de vivacité au jeu ?

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  • Johnny Ofthedead le 16/11/2017

    Au risque de te décevoir, les textures sont pourries aussi sur portable… Pas autant que sur la télé certes, mais elles le sont. Mais comme je dis dans le test, c’est le prix à payer pour justement garder cette vivacité propre à ce Doom !

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