Plantronics RIG 500 HS

Plantronics RIG 500 HS

Un jour me fut conté, qu’un casque pour mes grandes oreilles fut dur à trouver.

Aucun qui fut éprouvé, ne convenait à ces grandes difformités. Devais-je alors me résilier à m’avouer la vérité ?

Puis soudain, un mail m’offrit une possibilité, le nouveau Plantronics RIG 500HS à tester.

Ce dernier m’offrira-t-il la liberté ?

La série des Plantronics RIG 500 a été annoncée lors de la dernière Gamescom et se dévoile sous de multiples moutures, du modèle « standard » à la version HD, en passant par les déclinaisons consoles. Pour ma part, je me suis penché sur la version « HS », soit l’édition PS4.

Le son en vaut-il la chandelle ? Découvrons cela ensemble !

Le casque

La boîte contenant le sésame une fois ouverte, la première chose qui me traverse l’esprit est « tiens, il vient aussi d’un magasin d’ameublement bon marché ? ». En effet, le RIG 500HS est à assembler vous-même, les deux écouteurs sont à insérer dans le bandeau. Mais en ce faisant, nous comprenons vite la raison : les écouteurs ont en fait 3 positions de réglage en hauteur, et le bandeau fait le reste.

Une fois déballé, on en reste patois. Pardon, pantois.

Les écouteurs mousses m’ont semblé assez écrasés, vraisemblablement à cause de l’emballage, mais une fois sortis de leur confinement, ces derniers ont repris une forme quasiment identique à l’illustration de l’emballage.

Nous en venons au point de frustration : la prise Jack qui viendra se loger dans votre manette. Ce point est pour moi un défaut de conception qui n’a pas tenu compte du fait que certains joueurs pouvaient avoir de grandes mains (et avec les grandes oreilles en plus, imaginez la tête de mes futurs enfants). Cette prise Jack est en angle droit, ce qui pose problème pour les grandes mimines qui vont inlassablement toucher du bout des doigts le fil du casque. L’autre point de frustration concernant cette connectique Jack 3.5 réside dans l’impossibilité de « splitter » vers une sortie casque et micro séparée. Cela est d’autant plus gênant car Plantronics vante la possibilité de connecter ce casque à un ordinateur ; tous les ordinateurs ne sont pas forcément équipés d’une entrée Jack qui gère les deux simultanéments. Dans mon propre cas, ordinateur « gaming » milieu de gamme avec une tour Corsair 750D, il y a deux prises Jack distinctes pour le casque et le micro. Du coup, la qualité du son est moindre et « crachotte » un peu dans les oreilles. Dommage !

Dans l’ensemble, le casque donne une impression d’agressivité de par ses courbes et reste finalement très sobre dans sa décoration alors que certaines marques concurrentes aiment à mettre des LEDs dans tous les sens. Ici, rien de tout cela. On reste dans le noir sans illumination, et le logo Playstation vient orner le bandeau et l’intérieur de l’écouteur droit.

L’autre particularité de ce casque est son micro-perche d’assez bonne longueur, amovible et qui peut être relevé pour couper l’entrée de son. Cependant, je viens à m’interroger sur l’intérêt d’avoir encore aujourd’hui la possibilité de retirer le micro dans le cadre d’un casque dit « gaming », si ce n’est la potentielle parano que le micro s’active quand nous ne le souhaitons pas et que la console se mette à envoyer nos conversations privées à la NSA. M’enfin, cela ne se peut, voyons …

Le son

Mettons les pieds dans le plat directement : le rapport qualité/prix est-il bon ? En substance, oui. Mais peut mieux faire. Grosso modo, le casque est à l’aise quelle que soit son utilisation ; de la musique aux jeux, le rendu sonore est plutôt bon. Et c’est surement là le problème, le casque est réglé pour être bon sur tous les terrains, mais n’est excellent en rien !

Les basses peuvent manquer de pêche et les aigus sont parfois à la ramasse. Mais la pierre n’est pas forcément à jeter au casque. En effet, la gestion du son se fait directement via la console, et non via le casque en lui-même, la qualité et le volume sonore dépendent surtout du jeu qui tourne sur la bécane. Deux exemples concrets : Avec MGS 5 The Phantom Pain, pousser le son à fond permet de bien entendre les subtilités de l’environnement, tandis que sur InFamous Second Son, le son est beaucoup trop fort quand il est poussé à fond. Ce sont plutôt des soucis inhérents à la console ou, de facto, à la façon dont a été développé le jeu.

Dubitatif ? Normal, mais le montage aide à comprendre le fonctionnement de la modularisation selon votre anatomie.

Ce qui m’attriste par contre, c’est l’impossibilité de contrôler le volume sonore via le casque directement. Pour ce faire, nous devons nous interrompre en pleine partie par un maintien long sur le bouton « PS », entrer dans le contrôle de volume de la manette, régler le volume souhaité, réappuyer sur le bouton « PS » … Ouah, même à l’époque des vieux Walkmans cassettes, on faisait plus intuitif.

Conclusion

Pour résumer, ce casque dédié à la Playstation 4, décliné sous différentes versions pour diverses plateformes, vaut-il la peine ? Clairement oui. Abordable, agréable à l’œil et surtout correct au niveau du rendu sonore (ce qu’on attend le plus finalement d’un casque audio), cet accessoire remplit sa mission de pouvoir vous divertir en respectant votre entourage grâce à sa bonne isolation. Même si de petits détails viennent frustrer comme cette fiche Jack en angle droit, il faut reconnaître qu’il convient à tout type d’utilisation, tant qu’on l’utilise sur les plateformes qui lui sont dédiées. Je ne peux donc que vous recommander de vous intéresser aux casques de Plantronics si vous désirez un bon son sur PS4 sans vous ruiner !

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