Le top de spacecowboy : Life is strange

Avant cette année, le jeu d’aventure ne m’intéressait plus. Je reconnaissais les mérites des productions Telltale, mais je manquais d’envie pour poursuivre ma découverte. Ainsi, je ne persévérais pas au-delà des premiers épisodes de Walking Dead et de Fables, dont je connais pourtant (trop ?) bien l’univers des comics. Mais la vie nous réserve toujours des surprises ; la vie est étrange, voyez vous…

Si je devais faire un vœu vidéoludique, je souhaiterais que Life is strange serve de modèle au renouveau du jeu d’aventure. Car tout me plaît dans le jeu de Dontnod. C’est moderne, passionnant, amusant, intéressant et ambitieux. C’est du jeu vidéo avec de la moelle dans les os, qui ose rivaliser avec les autres formes artistiques sans renier sa particularité ludique. Une sorte de manifeste. Qu’importe finalement que la conclusion du jeu ne soit pas flamboyante, on gardera plutôt le souvenir de cet avant-dernier épisode prodigieux. Et évidemment, on se rappellera nos moments passés avec Max dans son école américaine et ses problèmes authentiques. Un jeu vidéo qui sonne juste et qui frappe fort !

Le flop de spacecowboy : le fantasme du financement participatif

Ma bonne résolution vidéoludique pour 2016 : ne plus suivre les campagnes de financement participatif. Pour une simple raison, les déceptions sont proportionnelles aux attentes. Et mes attentes étaient particulièrement élevées pour deux projets matériels. Il y a quelques mois, j’évoquais déjà avec pitié la Retro VGS, une console à cartouche prometteuse en diable mais morte dans le ventre de sa campagne Indiegogo. Aujourd’hui, elle utilise déjà son dernier continue sous la dénomination « Coleco Chameleon ».

Une autre fausse couche vient de se produire sur Kickstarter. La Starforce Pi enferme un Rasperry Pi dans une mini-borne d’arcade de table (un « tabletop »). Pleine de bonnes intentions, dont un équipement optionnel en boutons Sanwa, la Starforce Pi conférait à l’émulation une touche originale et pratique. Mais sans dépasser le quart de son financement attendu, elle ne restera sans doute qu’un projet amateur sans lendemain.

Le top de Franqui : Mortal Kombat X

Pour mon top, je me suis étonné moi-même à choisir un jeu de combat ! Oui moi l’adepte du jeu de sport et de plateformes, j’ai choisi Mortal Kombat X … Pourquoi me direz-vous ? Lisez la suite pour tout savoir. Retraçons un peu l’historique, la dernière fois que j’avais joué à un jeu de combat et que j’avais aimé ça, voyons … je dirais que c’était en 1995.

Pour le nouvel opus nommé X, c’est très simple: le marketing a fonctionné sur moi. La magnifique édition collector m’a convaincu. Ensuite, le jeu en lui-même m’a également plu. Des Fatalités plus brutales et sanglantes que jamais, des graphismes au top et des centaines de coups sans même compter les Brutalités. Pour l’histoire, c’est un peu moins folichon, mais plaisant quand même et elle permet de se familiariser avec le gameplay. Évidemment le jeu n’est pas exempt de tout reproche, mais quand on a fait l’impasse pendant tellement longtemps sur les jeux de combats, celui-ci a tout ce qu’il faut pour se réconcilier avec le genre.

Une de mes fatalités préférées, le fameux « Johnny arrive » de Johnny Cage.

Le flop de Franqui : Soma

En ce qui concerne mon flop, je vais parler de Soma. Un Survival Horror qui personnellement m’avait fait frissonner lors de la vision de son trailer. J’étais hyper emballé, mais je suis vite retombé les pieds sur terre. L’ambiance est là, pas de soucis, mais les graphismes peinent à nous « épater » et rendent le tout un peu terne. Niveau gameplay ce n’est pas mieux, « débrouillez-vous » est le maître mot du titre, pas une mauvaise chose en soi. Sauf qu’ici, je me suis littéralement perdu et ennuyé pendant des heures sans même me voir avancer et ça m’a vite saoulé. Restons honnête, Soma n’est pas un mauvais jeu,  mais il m’a réellement déçu au vu de l’attente que je lui portais.

Une image parfaite pour comprendre l’ambiance.