The Vanishing of Ethan Carter nous plonge dans la peau du détective Prospero. Ce dernier se rend à Red Creek Valley pour retrouver Ethan, un jeune garçon disparu. Il devra donc mener l’enquête grâce à ses talents de déduction.

Enfin vous devrez mener l’enquête, et ce d’une manière plutôt bien pensée. Tout au long de cette quête de vérité, des scènes de crimes parsèmeront votre chemin. Le but sera de collecter des indices aux alentours. Chaque indice fera apparaître des hypothèses, présentes pour vous aider dans les recherches. Une fois que tous les indices ont été trouvés et que certaines actions auront été enclenchées, il ne restera plus qu’à replacer les événements du meurtre dans l’ordre, un peu comme une timeline.

En plus des résolutions de meurtre, des énigmes diverses se trouvent dans le jeu. A vous d’essayer de les trouver et aussi de les résoudre. Il n’est donc pas question ici d’action mais bien de suivre la narration qui transparait grâce aux documents collectés, aux pensées de Prospero ou encore par le biais des timelines reconstituées.

L’aventure s’annonce donc paisible bien que l’ambiance pesante oblige à rester constamment sur ses gardes. Et puis au vu du nombre de cadavres que l’on découvre, Red Creek Valley n’est pas vraiment une ville où il fait bon vivre.

Quand je disais qu’il fallait rester sur ses gardes !

Des graphismes époustouflants

La première chose que l’on remarque dans Ethan Carter, ce sont les graphismes. Contrairement à Ether One (retrouvez ici le test) qui profite lui aussi de l’Unreal Engine 4, The Vanishing of Ethan Carter repousse, lui, les limites des capacités graphiques du moteur. Tout est sublime, on s’y croirait presque : l’immersion est totale. Pour un jeu basé sur la narration, il était indispensable que le titre propose des visuels, des environnements crédibles. Le jeu des textures est magnifique, TVOEC est sans conteste l’un des plus jeux auquel j’ai pu jouer sur PS4.

Juste magnifique !

Enigmes et narration

Dès le départ, on est mis en condition. En effet, les développeurs y vont de leur petit message : « Ce jeu est une expérience narrative qui ne vous tient pas par la main ». En clair, on est un peu lâché dans le village de Red Creek Valley avec la possibilité de se rendre où l’on veut. Une promesse donc de liberté dans les actions et la ligne de conduite que l’on veut suivre. Malheureusement, et même si les environnements sont vastes, le jeu reste linéaire. La sensation de faire ce que l’on veut n’est qu’une illusion… Car si l’on peut choisir l’ordre des énigmes que l’on veut résoudre, toutes devront y passer à un moment donné donc autant s’en occuper dès qu’elles nous font face. Logique, il faut bien recoller toutes les pièces du puzzle avant le dénouement final. Seulement le peu d’énigmes annexes pose problème, il y a finalement peu de choses à faire au final dans TVOEC d’où ce sentiment de n’avoir que l’histoire principale à suivre.

Tout cela mène à un autre défaut du jeu : sa durée de vie. Comptez quatre heures au grand maximum pour finir le titre et en plus collecter tous les trophées. Plutôt décevant tant le jeu est prenant et particulier. Et malheureusement, ce n’est pas la difficulté anecdotique qui arrangera ce goût de trop peu. Comble du genre : plus on avance dans le jeu, plus les énigmes sont aisées… Pour un jeu basé sur la narration et les puzzles, c’est une déception.

Le voyage dans l’espace, l’une des énigmes les plus étranges du jeu.