FC 24 – UT – Qu’en dire ?

FC 24 – UT – Qu’en dire ?

Pour parler de FC 24 et plus particulièrement de son mode UT, Press-Start a préféré prendre le temps de voir comment cela bouge et évolue plutôt que de surfer sur la vague de la sortie. Et vous savez quoi ? On a bien fait car, à mon avis, cela a (fort) changé après 3 mois de jeu.

Je pense qu’il n’est pas nécessaire de refaire l’historique du titre, ni même de son changement de nom. Tout le monde en a déjà parlé en long et en large et, pour être honnête, je pense que tout le monde s’en tape un peu de comment s’appelle le jeu…

You’ll never walk alone

S’il va sans dire que le mode UT prend tout son sens en jouant contre d’autres personnes, c’est là également qu’il perd toute sa splendeur. En effet, la communauté ne se bonifie pas avec le temps tel un grand cru, mais elle se putréfie ; je n’ai jamais vu une communauté aussi rageuse et irrespectueuse que celle de FIFA, enfin de FC…

Mais qu’à cela ne tienne, profitons pleinement du jeu, de ses possibilités et de son ambiance et oublions quelque temps Jean-Kévin qui nous insulte en MP après s’être pris un quadruplé signé Megan Rapinoe. Pour info, il est possible dans les options réseau d’empêcher les MP des « non-amis ».

I’m forever blowing bubbles

S’il n’est pas courant de prendre du plaisir à regarder des animations qui font « perdre » du temps de jeu, c’est pourtant le cas dans FC 24. Toutes les animations sont incroyables : les joueurs qui passent par-dessus les pancartes publicitaires, le craquage de fumigènes en tribunes lors d’un goal important ou encore le jeu de son et lumière proposé dans certains stades. L’amateur de foot saura s’y reconnaître et apprécier le moment.

Ajoutons à cela la panoplie complète de licences, d’équipes et de maillots ; il n’y a que le nom FIFA qui a disparu, tout le reste est présent voire amplifié. Qu’il est agréable de jouer avec Lewandowski qui porte le maillot (biffer la mention inutile) du Standard, d’Anderlecht, de Charleroi.

Bostero soy

Le Bostero soy est le chant des Ultras du Boca Junior. Et bien, vous savez quoi ? C’est tout ce que j’aime en Argentine. La team Dada et les frasques d’Omar Da Fonseca m’ont fait détester tout ce qui touchait à ce pays. Quelle plaie, les commentaires sont lourds, pas drôles et tellement répétitifs. C’est un peu cru, mais on a juste envie de lui dire « Ta g….. ». On ne cautionne en rien ce qu’il s’est passé avec Pierre Ménès, mais ses commentaires étaient bien meilleurs et pourtant déjà pas géniaux.

We are the champions

Venons-en au fait, ce mode UT. Comme chaque année, il faut batailler en « Rivals » pour décrocher la qualification pour le mode « Champions » qui, selon vos résultats, vous offre de plus ou moins belles récompenses. Pour être honnête, mis à part quelques légers changements dans les qualifications, les récompenses et le collectif ne présentent rien de bien nouveau. Je vous invite à (re)lire mes articles précédents, vous aurez toutes les informations nécessaires.

Rien de bien nouveau ? Que dis-je, il y a bien un ajout majeur : toutes les ligues féminines disponibles dans FC 24 se retrouvent également dans les packs de UT. Il est donc désormais possible de jouer avec une équipe hybride avec un mélange hommes et femmes. L’idée est bonne en soi, mais apporte peu de variété vu que les joueuses ne présentent pas de différences significatives au niveau du gameplay. Il s’agit donc d’une simple « augmentation » de la base de données.

Sam Kerr, une des meilleurs joueuses du monde !

Je vous disais au début de l’article que mon avis avait changé en 3 mois, et en voici la raison principale : le mode « évolution ». Je l’ai insulté, je l’ai trouvé tellement inutile lors de sa sortie, j’ai maudit tous ces joueurs qui utilisaient Ansu Fati Evo. Mais aujourd’hui cela a changé. Vu le nombre croissant de possibilités, c’est presque jouissif de faire évoluer des joueurs moins « Meta ». Par exemple, j’ai fait évoluer Castagne et Bataille pour mon équipe belge, sans quoi j’avais de fameux trous sur mes ailes défensives. Il est même possible de faire évoluer des joueurs déjà évolués en TOTW, voire des Icônes ou des Héros.

Au niveau du gameplay également, mon avis a changé en 3 mois, même si on est habitué avec EA que les MAJ transforment complètement la manière de jouer. Et pour une fois, je trouve personnellement que c’est pour un mieux. Les gardiens « Superman » ont été patchés, les défenseurs « Hulk » ont été patchés, les attaquants « Flash » ont été patchés. Malgré tout, EA écoute parfois sa communauté. Autre ajout majeur au niveau du gameplay, les Styles de jeu. Ceux-ci peuvent totalement changer un match. De la tête puissante à l’accélération fulgurante, utilisés à bon escient, ces styles apportent une vraie plus-value.

Ce qui n’a pas changé, au contraire, ce sont les cartes UT. Que celui qui n’a pas une carte « spéciale » dans son club vienne me parler. C’est aberrant le nombre d’éditions de ces cartes. Premièrement, elles sont, pour certaines, déjà avec des notes incroyables et nous ne sommes que 3 mois après la sortie du jeu. Deuxièmement, c’est assez insupportable d’avoir toujours ces mêmes joueurs en carte spéciale, un peu de folie voyons !

Oh, la belle bleue !

Note

14/20

FC 24 n'est pas une révolution mais n'est pas non plus un raté. Même si beaucoup de choses sont énervantes, il n'en reste pas moins de plaisir à jouer des matchs à la pelle. Certes, FC 24 va quand même devoir se réinventer un petit peu pour l'édition suivante. Le principal ajout de cette année se limite aux joueuses dans le mode FUT. Un peu court à mon goût.

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