FIFA 20 – Balle au centre

FIFA 20 – Balle au centre

Chez Press-Start, on a pris le temps de voir l’ensemble de FIFA 20 avant de vous en parler. Presque trois semaines après la sortie (voire un peu plus avec l’EA Access), nous vous proposons de revenir en détail sur l’un des titres phares d’Electronic Arts.

Le fer de lance, VOLTA FOOTBALL

Une fois n’est pas coutume, nous allons commencer par parler de LA nouveauté de FIFA, c’est-à-dire le mode VOLTA FOOTBALL. Pour ceux qui ne le savent pas encore, Volta se veut être le petit frère de Fifa Street, et non une énième suite. En effet, Volta est plus complexe et quand même bien différent de Fifa Street. Ici, fini les grigris fantasques, tout ce qui se passe dans Volta pourrait réellement être réalisé par les meilleurs Freestylers.

Lancé dans le mode dès l’ouverture du jeu avec une mise en bouche signée Vinicius JR, on peine un peu à comprendre et prendre du plaisir lors des premiers matchs. Une fois bien décidé, et votre avatar créé (fille, garçon, jeans, short et j’en passe – votre côté Karl Lagerfeld de la street pourra s’en donner à cœur joie), il sera temps de s’investir à fond dans le mode. Et paf, c’est là que ça coince ! C’est peut-être moi, mais le côté street, personnellement ça ne me vend pas du rêve. Qu’est-ce que je regrette cet insipide Alex Hunter…

Côté histoire, c’est un peu le néant, tout est couru d’avance, les personnages sont niais et presque des caricatures. Les quelques cut-scenes entre les dizaines de matchs ne nous permettent pas de nous investir et de rentrer pleinement dans l’histoire. Pour ce qui est de la jouabilité, le moteur et les mouvements sont les mêmes que dans les autres modes de jeu. Difficile donc de vraiment commencer à « skiller » lors des matchs, on va plutôt tenter de simples une-deux histoire de gagner plus facilement. Tout au long de l’histoire, le recrutement de nouveaux joueurs sera un pion majeur dans votre accession au top mondial. Ajoutez à cela la gestion du collectif grâce au dispositif ou au terrain préféré, vous êtes fin prêt pour affronter les meilleurs adversaires.

Malgré tout, entre potes ou en ligne, ce mode peut être plaisant : 3V3, 4V4 avec ou sans gardien, 5V5, tout le monde peut y trouver son bonheur. Car oui, outre le mode scénarisé, VOLTA offre la possibilité de jouer en mode « compétitif » avec l’ascension des divisions en ligne.

La valeur sûre, FIFA ULTIMATE TEAM

On ne présente plus le mode FUT de FIFA. En effet 80% des joueurs ont avoué passer le plus gros de leur temps dans ce mode. Le principe reste le même d’année en année. Les éternels drafts, DCE et FUT champions sont toujours présents. Là où FUT se réinvente un tout petit peu, c’est dans les objectifs. Si les années précédentes quelques objectifs apparaissaient, cette fois il y a carrément un classement à grimper en réalisant ces objectifs. Pas de panique, pas juste un classement, une ribambelle de récompenses attend les plus valeureux qui parviendront à réaliser tous les objectifs pas forcément évidents. Du fait de gagner un match à celui de marquer trois fois de la tête, on passe également par des objectifs plus complexes comme celui de marquer trois fois en mode Rivals avec un joueur argent de moins de 80 en vitesse. Vous vouliez du challenge ? Le voilà.

Une autre nouveauté concerne la mise en place dans FUT des matchs avec règles modifiées. Les modes ballon mystère, échange ou encore sans règles sont plutôt marrants et permettent de se changer les idées entre deux défaites FUT champions.

Je ne vais pas m’étendre sur le sujet des Icones, nous en avons déjà parlé sur le site par le passé. Mais faut avouer quand même que jouer avec Zizou, C’EST TROP LA CLASSE !

Le toujours trop court, MODE CARRIÈRE

Chaque année c’est pareil, tout le monde aime le mode carrière mais personne n’y joue, et pourquoi ? Car celui-ci est rempli de bonnes idées mais souvent mal utilisées. Vous savez quoi ? C’est encore pareil cette fois-ci. Les grosses nouveautés proposées sont pour la plupart « juste » esthétiques. Il est vrai que customiser un entraîneur à son image et lui permettre de se changer à chaque match est plutôt plaisant mais ça reste accessoire. Les changements « réels » s’orientent vers le moral et la réaction des joueurs ; à coup de discussions et/ou de conférences de presse, vous pourrez devenir de vrais bests friends avec vos joueurs, ou tout l’inverse. Vous l’aurez compris, des nouveautés sympas mais qui ne permettent toujours pas d’avoir envie de revenir sur la carrière une fois celle-ci lancée.

L’éternel oublié, MON JOUEUR

Le mode où vous incarnez votre propre joueur créé de toutes pièces est toujours disponible dans l’opus 20, mais il est, et ce n’est rien de le dire, plutôt timide. Soit un mode en ligne où vous rejoindrez une équipe afin de monter de division en division, et qui est resté tel quel par rapport aux éditions précédentes. Et pour terminer, le mode carrière où vous incarnez votre propre joueur et interagissez avec votre entraîneur, demandez votre transfert, etc. Rien de bien réjouissant.

L’essentiel, le GAMEPLAY

Malgré tout, dans une série annuelle de jeux de football, ce que l’on souhaite le plus, ce sont des améliorations de gameplay. Si les critiques ont fusé sur l’opus 19, l’épisode 20, lui, a de quoi séduire. Le jeu a été ralenti (même si pas encore assez diront certains), les contres favorables ont été revus et les joueurs inattaquables le sont un tout petit peu plus. Gros point positif, la défense auto a été plus que revue. Je m’explique, lors de matchs sur l’édition précédente, il n’était pas rare de voir des adversaires ne contrôler aucun joueur et laisser l’IA défendre à leur place. Cette année c’est terminé, il faut à présent placer sa défense et tendre le pied au bon moment afin de récupérer le ballon. Une vraie victoire pour nous joueurs ! Il faut noter également un gros effort sur la fluidité et sur l’originalité de tout plein de petites animations qui permettent un rendu encore plus réaliste.

Un point important et non des moindres, l’ambiance sonore. Mis à part les délires étranges de Pierre Menes et Hervé Mathoux, la bande originale est une merveille comme d’habitude et les stades rugissent. Je vous assure qu’on se croirait presque au Parc des Princes lorsque les supporters lancent un « ICI C’EST PARIS ».

Pour ceux que ça intéresse, voici la BO de FIFA 20.

Note

16/20

Le ressenti global de FIFA 20 semble bon. L'impression donnée est qu'Electronic Arts a écouté ses joueurs : un jeu plus lent, plus tourné vers la construction. Même si graphiquement, nous sommes sur une copie de l'édition 19, quelques animations sympas ont été ajoutées : de la touche, au joueur qui se prend une mandale et se tord de douleur en passant par les plongeons du gardien, plein de petites choses sympathiques mais qui ne révolutionnent pas le genre. Par ailleurs, l'ajout de certaines licences ne permet pas de nous faire oublier la perte de la Juventus, même s'il faut avouer qu’à part le maillot et le nom, tout le reste n'a pas changé.

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