[Gamescom 22] Vengeful Guardian: Moonrider

[Gamescom 22] Vengeful Guardian: Moonrider

Quand nous avons appris que Dotemu présenterait un « jeu secret » à la presse durant la Gamescom, nous avons hésité environ quatre millièmes de seconde avant de fixer un rendez-vous avec l’éditeur français. Il faut dire que la dernière fois que Dotemu nous avait invités à découvrir un jeu secret, il s’agissait de Windjammers ! Ça sentait donc la toute bonne surprise.

Quelques jours avant le début de la Gamescom, Dotemu a éventé le secret : nous allions découvrir la nouvelle création de JoyMasher. Difficile de rêver mieux, notre précédente rencontre avec le studio brésilien à la Gamescom nous avait laissé un excellent souvenir ! À l’époque, JoyMasher nous avait mis des étoiles rétro dans les yeux avec Blazing Chrome, un hommage à Contra réussi comme le meilleur gâteau de votre grand-mère. En regardant la bande-annonce de Vengeful Guardian: Moonrider, nos vieux yeux avaient remarqué une forte ressemblance avec une autre série de l’amour : Shinobi. Et en réalité, c’est encore mieux que ça. Bouche bée devant le trailer, nous n’avions pas fait attention à un détail ultra important : Joe Musashi, le personnage de Shinobi, n’est pas un cyborg.

Pour faire court, Moonrider est un cyborg qui se rebelle contre le régime totalitaire qui l’a créé pour asservir la population. Il décide ainsi de tout casser à l’aide de ses capacités de combat : le coup d’épée simple (avec un combo au troisième coup), le coup d’épée après la course et l’attaque sautée avec le pied. Jusqu’ici, imaginez-vous exactement du Shinobi 3 (miam). En outre, Moonrider peut déclencher une attaque spéciale à distance qu’il faut recharger. Puis, il y a ce que nous n’avons pas pu voir à la Gamescom…

Vengeful Guardian: Moonrider s’inspire non seulement de Shinobi, mais aussi de Mega Man ! Après avoir terminé les niveaux d’ouverture, vous allez ainsi aboutir à un écran de sélection du prochain stage. Vous voyez où JoyMasher veut en venir, n’est-ce pas ? En tuant un boss, vous récupérerez son pouvoir pour la suite de l’aventure. Comme dans la série de Capcom, vous pouvez donc vous imaginer refaire encore et encore la partie en suivant des parcours différents pour trouver votre chemin idéal, voire « speedrunner » le jeu.

La démo Gamescom comprenait deux stages. Le premier était du bon Shinobi traditionnel, peut-être encore un peu plus rythmé. Le jeu vous incite à attaquer en pleine course et à multiplier les coups de pied après un saut. Rester statique ne semble pas conseillé, et certainement pas contre le premier gros boss déjà bien coriace – un vrai boss 16 bits ! La suite insistait beaucoup sur les phases de plateformes, tendues elles aussi mais pas vicieuses. Après quelques échecs, nous avons commencé à avoir le jeu bien en main et l’envie de continuer était très forte. Hélas, il faudra attendre pour poursuivre l’aventure et faire connaissance avec l’esprit de Mega Man.

La réalisation est tout à fait réjouissante, elle aussi. Le pixel art rappelle beaucoup celui de Blazing Chrome, même si le membre du studio Joymasher nous confiait que la plus grande taille du héros et des ennemis changeait pas mal la donne à cet égard. Comme notre rendez-vous se déroulait le premier jour du salon en début de matinée, tout le monde était encore en pleine forme sur le stand. Résultat, on a beaucoup parlé et peu écouté la musique qui sortait du casque. Tant mieux, on aura le plaisir d’entendre les compositions pour la première fois à la sortie du jeu. Il ne faudra d’ailleurs pas patienter trop longtemps, chouette.

Merci encore à l’équipe de Dotemu/The Arcade Crew, toujours aussi sympa et accueillante !

Vengeful Guardian: Moonrider est prévu cet automne sur PC, Nintendo Switch, PS4/PS5 et Amazon Luna – pas de version Xbox donc pour l’instant.

Laisse un commentaire

* champs obligatoires