eFootball PES 2020

eFootball PES 2020

Pour commencer, je souhaite installer de bonnes bases.

Dans ce test, vous ne trouverez pas :

  • de comparaison avec son concurrent FIFA20 ;
  • de comparaison avec son prédécesseur PES19.

Et ce pour de simples raisons, je pense qu’il est temps de voir eFootball PES 2020 en tant que tel, et non toujours dans ce besoin de comparaison (mais aussi et surtout car je n’ai pas joué à la version 19 et que FIFA20 n’est pas encore disponible).

Licence, licence, dis-moi qui est le plus beau

Cette année, nos amis de Konami ont frappé un grand coup en enrôlant l’exclusivité totale de l’équipe de la Juventus. Ils ont également gardé les partenariats précédents, à savoir le Bayern de Munich – qui est une des seules équipes de la Bundesliga disponibles (avec Schalke et Leverkusen) – et des championnats moins sexy comme celui de Thaïlande, de Chine ou encore de Russie.

Le Roi, la loi, la liberté

Cependant, malgré ces nouveautés, PES a quand même perdu de gros noms, c’est-à-dire la Champions League et l’Europa League. Sinon pour info, la Jupiler Pro League est elle sous licence complète également. N’oubliez pas que pour les aficionados des licences, il existe un petit patch venu de chez Cypes, très facile à installer, qui permet comme par magie de tout avoir en tout beau.

Du contenu sans en être

Au niveau des choses à faire, ça semble vraiment bien au premier abord : Ligue des Masters, Myclub, Vers une légende, eFootball, … Là où ça se complique, c’est lorsqu’on gratte un peu. Le mode MyClub, se boucle très, très vite ; en moins de 3-4 jours, votre équipe semble imbattable. Le mode « Vers une légende » est vraiment agréable pendant quelques matchs mais devient très vite ennuyeux et répétitif. Pour la partie eFootball, les quelques bons moments passés en ligne ne nous font pas non plus oublier à quel point c’est juste barbant d’enchaîner des matchs sans objectifs à atteindre.

Un aperçu du menu principal

Le mode où j’ai pris le plus de plaisir est vraiment le mode « Ligue des Masters ». Commencer de tout en bas avec une équipe créée de toute pièces, c’est vraiment jouissif. Le moindre petit joueur que l’on apprécie et que l’on parvient à recruter provoque une joie immense.

Un gameplay aux petits oignons

Là où PES est intraitable, c’est sur son gameplay. Un vrai petit bijou. Une vraie simulation, tout doit être réfléchi, il faut construire son jeu et se trouver une vraie identité. Même si quelques « astuces » fonctionnent très bien comme la « passe lobée » ou encore la « course croisée », pour les gens qui aiment le « skill » vous allez suer. Il est vraiment difficile d’enchaîner les dribbles. Il est important de souligner les efforts faits sur les animations des joueurs. Les gardiens sortent des parades bluffantes de réalisme, les animations sur les rentrées en touche sont plus vraies que nature et les corners poussent encore plus l’authenticité. Le seul bémol que l’on pourrait reprocher au gameplay est cet arbitre très frustrant, qui parfois laisse passer un tacle assassin, pour juste après nous reprocher une touchette sur le tendon d’Achille…

Les coups-francs, difficiles à maîtriser mais qui peuvent être une arme redoutable !

Techniquement déroutant

Je vous en parlais déjà dans l’article sur la démo, je ne m’explique pas l’aspect graphique du jeu. Sous certains angles le titre est littéralement à tomber, en revanche sur d’autres points, il est quasiment à vomir… quelques couacs qui n’empêchent quand même pas cette sensation de grandeur et de réalité.

Quant à la navigation dans les menus, là, on est plus dans la partie défaillante : des menus complexes, pas clairs du tout et vraiment austères. Un gros point à modifier depuis des années, mais qui ne semble pas encore avoir fait « tilt » chez les développeurs, sûrement la rigueur nippone.

Passons à la partie sonore, là aussi c’est plutôt décevant. L’ambiance dans les stades, même si elle est présente, semble bien banale et pas du tout adaptée aux équipes. Pas de chants en français lorsque l’on joue en Ligue 1 Conforama par exemple. Je ne vais pas m’attarder sur les commentateurs qui sont complètement à côté de la plaque. Je vous avoue que j’ai joué 80% du temps sans le son tellement ces commentaires m’ont horripilé.

Note

15/20

Sans être un chef-d’œuvre, eFootball PES 2020 parvient, par ses petites attentions et son gameplay au top, à nous garder en éveil et à toujours donner envie d’y revenir, même si souvent on en repart aussi vite. Il est dommage d’avoir autant de « couacs » dans le domaine technique, sans lesquels le bébé de Konami pourrait faire partie de l’élite du football mais qui le feront rester encore un petit temps dans l’antichambre de celle-ci. Très technique à prendre en mains, il faut aimer le « vrai » football et la « vraie » simulation pour aimer eFootball PES 2020.

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