Trials Rising

Trials Rising

Parue pour la première fois en 2000 sous Java puis en 2007 et 2008 sous Flash avant de devenir un jeu vidéo à part entière sur XBox 360 en 2009, la série Trials fais partie de ces jeux dits « Easy to play, hard to master » qui semblent au premier abord facile et – presque – sans intérêt mais qui demandent un gros investissement au joueur avant de le maîtriser. Editée par Ubisoft et développée par RedLynx, la licence a connu plusieurs itérations, mais que peuvent-elles apporter à un concept aussi simple ? C’est ce que nous allons voir avec Trials Rising.

Toujours plus de mise en scène

La première chose qui frappe avec Trials Rising, c’est le nouvel écran regroupant les compétitions. Auparavant juste une simple suite de tuiles carrées sans vie, nous sommes ici face à une mappemonde regroupant toutes les courses possibles au fur et à mesure que nous les déverrouillons. Si l’idée est sympathique, elle devient vite brouillonne. La carte se remplit très vite de nombreuses épingles et en un coup d’oeil il n’est pas toujours aisé de savoir si l’épreuve a été remportée ou non. S’ajoutent à ça des informations relativement inutiles comme des nouveaux records de temps. Il aurait été pratique de pouvoir filtrer les épreuves par difficulté ou de masquer celles remportées, mais le joueur réellement perdu pourra voir un résumé des épreuves à remporter en allant directement sur l’icône du championnat final de la ligue en cours et y accéder directement.

Les courses en elles-mêmes ont aussi bénéficié d’un lifitng. Exit les courses rectilignes en 2D et ennuyeuses. Si le but reste d’aller de gauche à droite de l’écran, les courses sont presque toutes en 3D et dynamiques. Il ne sera pas rare de devoir casser un mur, de faire tomber un poteau pour avancer ou de faire un salto arrière sur une plateforme en retrait pour pouvoir avancer. Les circuits proposant des routes secondaires sont aussi plus nombreux, offrant une bonne dose de rejouabilité aux joueurs friands de leaderboards.

Des refontes et des nouveautés

Dans tout Trials qui se respecte, nous avons des épreuves spéciales pour apprendre les subtilités du jeu. Dans ce Trials Rising, ces tutoriels prennent la forme d’une université dont les épreuves se débloquent selon notre niveau. Chaque épreuve correspond à un mécanique du jeu. Apprendre à gérer les gaz et le flow, le rythme auquel vous enchaînez les bosses pour que la conduite soit la plus coulée possible afin de perdre le moins de temps possible, les sauts, l’équilibre du pilote, … jusqu’à apprendre les techniques avancées comme le bunny up pour aller plus haut et plus loin avec peu d’élan, technique indispensable dans les dernières épreuves.

Si dans les opus précédents, le but des épreuves était souvent d’arriver à la fin sous un certain temps, cette fois RedLynx a opté pour la variété. De nombreux objectifs nous sont proposés : descendre sous un temps défini, ne pas faire trop de fautes, battre un concurrent, … Et une fois toutes les courses remportées, un tournoi en trois manches est organisé avec comme objectif de finir premier. Dernière petite nouveauté, une suite de défis qui a pour but de battre trois fois de suite le temps d’un autre joueur sur le même circuit pour obtenir une récompense spéciale.

Les mauvaises habitudes ont la vie dure

Malheureusement, Trials Rising reste plombé par les lootboxes. La tenue de notre pilote et nos motos jusqu’à la pose du pilote pendant le chargement ou en fin de course sont customisables, mais pour ce faire il faudra remporter de nombreuses courses ou passer à la caisse. Nous amassons bien de temps en temps des caisses de matos, mais celles-ci ont la fâcheuse tendance à donner tout le temps les mêmes loots inutiles ou moches quand ce ne sont pas les deux à la fois. Enfin, si nous sommes régulièrement en compétition avec des fantômes, ceux-ci ne semblent pas être de vrais joueurs mais des robots.

Note

14/20

Trials Rising améliore sa copie mais ne vaudra son prix que pour le nouveau joueur ou le fan invétéré. Fun à jouer, difficile à maîtriser, il vous tiendra en haleine de nombreuses heures. Cependant, la difficulté relative pour débloquer les éléments de personnalisation pourra être frustrante.

Réactions

  • Gr0bill le 13/03/2019

    Il y a des erreurs et contradictions dans l’article :s

    -on peut filtrer les courses avec le bouton LB .
    – Il y avait déjà la 3D dans les anciens.
    – On pouvait déjà interagir avec le décor dans les 3 derniers, rien de nouveau.
    – Pas obliger de passer par les lootboxsgens pour les customisables.

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