Nier Automata : Game of the Yorha Edition

Nier Automata : Game of the Yorha Edition

Cet article présente cette édition brièvement avant de commencer ma rétrospective. Avant toute chose, Nier Automata est un titre que je recommande à tous ceux qui n’y ont pas encore joué, même si vous n’avez pas d’affinité avec les J-RPG.

Petit tour du contenu

Nier Automata est revenu dans les bacs pour ce début d’année dans une nouvelle mouture : la Game of the Yorha Edition. Presque exactement 2 ans après la sortie du jeu, Square Enix a voulu susciter l’intérêt des joueurs étant passés à côté du titre en sortant un format contenant tous les DLC sortis plus quelques bonus additionnels.

Le jeu est disponible sur Steam, Playstation 4 et Xbox One. Sans perdre de temps, voici ce qu’il contient :

Pas grand-chose à se mettre sous la dent en dehors du DLC…

  • Le pack de contenu téléchargeable 3C3C1D119440927
  • L’accessoire Masque de Machine
  • L’apparence de Pod Grimoire Weiss
  • L’apparence de Pod Amazarashi Head
  • 4 apparences supplémentaires de Pod
  • Un thème PS4 Dynamique et 15 avatars PSN

Rétrospective sur Nier : Automata, 2 ans après

Nier Automata, sorti en février 2017, a défrayé la chronique par son esthétique étrange et ses phases de gameplay endiablées. Mais le destin aurait pu en décider autrement et le jeu aurait pu ne jamais exister.

Sorti en 2010, Nier premier du nom a intrigué une bonne partie de la presse malgré ses défauts de conception. Hélas, l’originalité du titre n’a pas émerveillé les foules et les ventes du jeu se sont révélées médiocres (700.000 ventes pour un triple A, c’est pas mal mais ça aurait pu être mieux, sachant que le jeu est sorti dans plusieurs versions différentes). C’est le lot d’une certaine catégorie de jeux, celle des pépites cachées. Nier était étrange, insaisissable, le gameplay mélangeait l’action, l’horreur, le survival et le RPG, le tout dans un titre aux inspirations philosophiques. Or, c’est ce même souffle créatif qui a forgé le titre dont on parle aujourd’hui. Platinum Game était au bord du gouffre quand ils lancèrent leur « Final Fantasy » à eux, leur jeu qui pourra décider du sort du studio. Le pari fut réussi. Pas seulement par chance ou par pur hasard, mais grâce à ses points forts parfaitement maîtrisés.

Les retours public comme presse ont été très enthousiastes !

Qu’est-ce qui fait briller Nier : Automata par rapport aux autres jeux sortis cette année-là ? Déjà, son caractère unique, autant sur le plan visuel que de la narration. Les screenshots en témoignent, le jeu n’est pas le nouveau « Crysis » mais son goût pour les espaces vastes mais désolés et débordants de mélancolie font vite mouche. La narration, quant à elle, est soutenue justement par ses choix artistiques et rend le message existentialiste du titre encore plus pertinent. Elle aura sans doute sur vous un impact personnel de par sa réflexion, jusqu’au point d’en être dérangeante par moments.

Ce qui caractérise aussi Nier : Automata, c’est sa bande-son. Preuve en est, NA a reçu des awards mérités pour ses musiques (notamment celle du Game Award), qui ont été écoutées plusieurs millions de fois sur Youtube.

L’OST fait partie de celles qui s’écoutent encore des années après.

Les musiques ont été composées par Keiichi Okabe, qui n’en était pas à son coup d’essai (il avait déjà composé les musiques de Tekken et du premier Nier). À mi-chemin entre du Kingdom Hearts et du Ghost In the Shell, NA ne cessera de vous faire frissonner par ses envolées lyriques épiques et ses moments posés, qui vous donnent envie de vous asseoir dans ce monde et de profiter du moment présent. Ma petite préférée est Pascal, qui me fait furieusement penser à l’ambiance d’un petit village d’un film de Miyazaki.

Nier : Automata est donc un jeu qui aura marqué cette décennie en termes de J-RPG. De mémoire de joueur, aucun autre jeu de ce genre n’aura généré autant de réactions, de fanart, de débats passionnés et de déclarations d’amour. Ce qui est sûr, c’est que si Zelda BOTW n’avait pas été le GOTY 2017, cette place aurait été amplement méritée par Nier : Automata. De loin.

Conclusion pour cette édition Game of the Yorha : pour le prix d’un jeu neuf, on se retrouve avec un contenu pas spécialement indispensable. Mais il peut s’avérer intéressant pour les joueurs qui n’ont pas encore essayé Nier avant. Je ne peux que vous encourager à l’essayer si ce n’est pas déjà fait. En effet, j’ai été bluffé par la bande-son, le gameplay nerveux qui mélange Beat’em All et « Shmup » et l’histoire qui brise le quatrième mur sans une once de complexe.

Si vous voulez l’avis de Johnny OftheDead, lisez son test ici : http://www.press-start.be/2017/03/nier-automata/