NieR: Automata

NieR: Automata

Sorti en 2010 sur PS3 et Xbox 360, NieR est un action-RPG qui a sans conteste marqué tous les amateurs du genre. Inutile donc de préciser qu’une suite était plus qu’attendue par les fans. Le problème étant que Cavia, le studio à l’origine du jeu, s’est vu contraint de fermer ses portes quelques mois plus tard. Mais alors que tout semblait perdu, Square Enix a réussi à créer la surprise en annonçant que ce serait PlatinumGames qui serait en charge du développement du deuxième opus de la série. Bien connu pour ses titres comme Bayonetta ou Vanquish, tout le monde se demandait dès lors comment allait se débrouiller le maître du beat’em all avec une production résolument axée roleplay. Telle est la question à laquelle nous allons répondre dans ce test.

YoRHa, pour la gloire de l’humanité

Nier: Automata (ou ニーア オートマタ) se déroule dans un futur lointain où l’Homme a été chassé de la planète Terre par des hordes de robots extraterrestres. C’est donc retranchés sur la Lune, dernier bastion de l’humanité, que les derniers survivants de notre espèce ont décidé de lancer leur ultime contre-attaque qui consiste à envoyer une armée d’androïdes combattre l’envahisseur. Dans la première partie de cette épopée, il s’agira par conséquent d’incarner 2B, une unité d’élite spécialisée dans le combat rapproché, dont la mission sera de nettoyer notre planète qui n’est plus qu’un immense champ de ruines infesté par des milliers de machines malveillantes. Celle-ci sera toutefois accompagnée dans sa tâche par 9S, une unité de reconnaissance pour qui le piratage n’a aucun secret, mais aussi d’une poignée de rebelles déterminés à sauver la Terre. Notons qu’une fois le jeu terminé une première fois, il sera possible de recommencer quatre fois l’aventure avec des autre personnages rencontrés au préalable et de démêler ce gros sac de nœuds qu’est le scénario.

Plus concrètement, le jeu est un action-RPG, comprenez donc qu’il oscille entre des phases d’exploration basées sur un système de quêtes on ne peut plus classiques et des phases de baston allant du beat’em all au shoot’em up. En pratique, 2B est équipée de deux armes destinées au corps à corps mais elle est également accompagnée d’un pod qui n’est autre qu’une sorte de tourelle volante qui lui permettra de tirer à tout va sur ses ennemis. Dans les grandes lignes, on est assez proche du gameplay de Furi même si, reconnaissons-le, la difficulté est beaucoup moins accrue. Il s’agira cependant d’étudier les patterns des boss (car les bêtes ennemis sont assez faciles à vaincre) et d’alterner entre shoot et corps à corps. Ajoutons à cela des changements de caméra qui viennent agrémenter l’action et le tout peut se révéler assez fendard. De fait, durant un seul et même combat, on peut passer de la 3D à un sidescroller horizontal et terminer par une séquence de shmup en revêtant son armure bio-mécanique qui peut se transformer en vaisseau de chasse.

Le pari risqué des 60 FPS

Comme je vous le disais précédemment, le reste est bien plus classique : on explore, on se tape des quêtes FedEx, on amasse de l’argent, on améliore ses armes et son personnage… Et voilà ! Soulignons quand même que l’interface est assez sympa puisqu’elle est représentée comme l’OS de 2B et que chaque amélioration peut être vue comme de la RAM qu’on ajoute dans son androïde. Les graphismes sont quant à eux loin d’être époustouflants, je dirais même qu’ils sont plus proches de la PS3 que la PS4. Cependant, le tout tourne à du 60 FPS et l’action est on ne peut plus fluide. L’animation des personnages et le rythme des combats sont donc au top et permettent assez rapidement d’oublier les lacunes graphiques que présente le titre. D’autant plus que les décors, bien que souvent très jolis (surtout le parc d’attractions), manquent cruellement de vie mais cet aspect est totalement justifié par le scénario. Je terminerai en abordant la musique qui est sans aucun doute le point fort du jeu puisqu’elle est tout simplement fabuleuse. Tout comme dans Drakengard et NieR premier du nom, c’est Keiichi Okabe qui est aux commandes de la bande son et encore une fois, son travail est tout bonnement magistral.

Note

17/20

NieR: Automata est tout simplement un must have pour les fans de JRPG. Grâce à son système de combat original, son action omniprésente, ses musiques somptueuses et ses fins multiples, le dernier né de chez PlatinumGames arrive sans conteste à se différencier de tous ses concurrents présents sur le marché des jeux de rôle nippons. Je ne peux donc que vous conseiller de vous jeter sur ce jeu à ne pas manquer !

Réactions

Laisse un commentaire

* champs obligatoires