Sword Art Online Hollow Realization

Sword Art Online Hollow Realization

Étant un grand fan de la franchise, je ne pouvais résolument pas passer à côté de Sword Art Online Hollow Realization, la « suite » de Lost Song (dont je vous invite à lire le test ici). Contrairement à son prédécesseur, elle ne se déroule plus dans ALfheim Online mais dans Swort Art: Origin, un nouveau jeu qui se veut la copie conforme d’Aincrad à l’exception près que le château volant a été remplacé par de vastes plaines à explorer. Les puristes l’auront compris, il ne s’agira donc plus de voler mais bien de se déplacer exclusivement à pied, ce qui peut sembler au premier abord un peu décevant puisque ce mode de locomotion était l’un des points forts de l’épisode précédent. Mais qu’à cela ne tienne puisque, grâce à un scénario encore une fois 100 % inédit et à des graphismes revus à la hausse, ce détail ne devrait vite devenir qu’un mauvais souvenir.

Jeu de rôle faussement multijoueur

Comme dans tout bon RPG, le jeu débute par la création de son personnage. On peut bien entendu incarner Kirito mais, si on le souhaite, il est également possible de créer de toutes pièces un avatar masculin ou féminin. On se retrouve ensuite plongé dans Swort Art: Origin où l’on ne tardera pas à retrouver tous les protagonistes bien connus des fans de la série. L’aventure débute dans la ville où l’on retrouvera un téléporteur qui nous permettra de rejoindre les zones de combats, mais aussi une rue commerçante où acheter ou vendre du matériel. Notons que cette cité regorge également d’endroits où l’on pourra interagir avec les PNJ qui, si on le désire, rejoindront notre groupe et combattront à nos côtés. Mais pour cela, il faudra bien entendu parvenir à leur dire ce qu’il veulent entendre et donc choisir judicieusement parmi tout un panel d’interactions.

Le but de tout ça est de donner l’impression au joueur d’évoluer dans un MMORPG alors que le jeu est exclusivement solo. Les développeurs avaient d’ailleurs déjà essayé de créer cette illusion dans Lost Song, mais il faut bien reconnaître que tout ce côté « social » est beaucoup plus poussé dans ce nouvel opus. Cela se ressent d’autant plus au travers de notre relation avec Asuna, dont il est désormais possible d’être beaucoup plus proche. En s’y prenant bien, il est même envisageable de l’attirer dans sa chambre afin d’échanger avec elle quelques confidences sur l’oreiller. Le gameplay a quant à lui évolué et se veut à présent plus proche de celui de Final Fantasy XIV qui, rappelons-le, est un MMO. Coïncidence ? Je ne crois pas ! De fait, il est désormais possible de jongler facilement parmi toutes les compétences acquises à l’aide de la croix multidirectionnelle pendant les combats, ce qui peut s’avérer utile.

Un PNJ sans nom, sans paramètres, sans personnalité

L’intrigue tourne autour d’une petite fille qui n’est autre qu’un PNJ sans attribut oubliée par les développeurs. N’ayant jamais été confrontés à ce genre de situation, nos amis ne tarderont pas à la baptiser « Première » et petit à petit, à la prendre sous leur aile pour finalement tenter de percer le mystère qui l’entoure… Et je m’arrêterai là afin de ne pas vous spoiler. Soulignons juste que pour trouver des réponses à nos questions, il ne sera plus question d’évoluer sur de grandes cartes à ciel ouvert truffées de donjons mais plutôt d’explorer des portions de maps relativement linéaires, exactement comme dans Star Ocean 5. Pour le reste, notons que ce SAO est avant tout un JRPG, attendez-vous donc à vous manger pas mal de dialogues (souvent inutiles) en japonais qui s’offrent néanmoins le luxe d’avoir des sous-titres en français.

Note

15/20

J'ai été un peu moins conquis par ce nouvel épisode de Sword Art Online, je ne vous le cache pas. Cependant, cela ne veut pas dire qu'il est foncièrement mauvais, il est juste un cran en dessous de son prédécesseur. Et qu'on se le dise, Hollow Realization arrive largement à se démarquer de tous les autres JRPG qui pullulent sur PS4 et PS Vita. Une Asuna beaucoup plus présente, un scénario inédit, des graphismes revus à la hausse et des sous-titres en français, voilà les qualités qui font de ce nouveau SAO un bon jeu à posséder dans sa ludothèque... Surtout si on est un fan de la série !

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