The Long Journey Home

The Long Journey Home

« L’espace, frontière de l’infini vers laquelle voyage notre vaisseau spatial. Sa mission : explorer de nouveaux mondes étranges, découvrir de nouvelles vies, d’autres civilisations, au mépris du danger… Parvenir à rentrer sur Terre. Car c’est lors d’un vol test en direction d’Alpha du Centaure qui a mal tourné que nous nous sommes retrouvés coincés à l’autre bout de la galaxie. » Et non, ce n’est pas l’intro de Star Trek (enfin, si, un peu) mais bien le pitch de The Long Journey Home qui fait furieusement penser à celui de Out There.

The melting pot from outer space

Mais il n’y a pas que son pitch que The Long Journey Home emprunte à Out There, puisque son système d’exploration et de gestion des ressources a lui aussi comme un air de déjà-vu. Mais j’y reviendrai plus tard, commençons par le commencement : notre périple débutera par le choix de notre équipage. Il s’agira donc de choisir 4 membres parmi 8 personnages ayant tous des capacités spécifiques et, bien entendu, notre choix aura un impact sur le déroulement futur de l’aventure. Il faudra ensuite sélectionner notre vaisseau (ainsi que le module qui permettra d’explorer les planètes). Là aussi notre choix sera crucial puisque chaque vaisseau a des caractéristiques différentes : vitesse, stockage, réservoir, etc. Et pour ce qui est de la suite, on remarquera très vite que la mécanique globale du jeu est donc largement empruntée à celle de Out There, voire à celle de No Man’s Sky qui lui même pompe sauvagement celle de Out There, mais soit.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas ces titres, le principe est très simple : il s’agit d’aller de planète en planète tout en minant les précieuses ressources nécessaires au bon déroulement de notre voyage. Sur lesdites planètes, on contrôlera le module au gré du vent et de l’atmosphère et dans l’espace, on contrôlera directement le vaisseau. D’ailleurs en parlant des contrôles, si vous envisagez de vous procurer The Long Journey Home, vous avez plutôt intérêt à posséder un pad car le jeu est presque injouable au clavier/souris… Un comble pour un jeu PC. Mais revenons à nos moutons ! Pendant les phases d’exploration, il ne sera pas rare d’être interrompu par des événements textuels durant lesquels il faudra souvent faire des choix qui, eux aussi, influenceront le reste de l’aventure et qui, bien trop souvent, vous conduiront vers une mort certaine.

Parlons à présent du vaisseau et des voyages stellaires à proprement parler, qui sont sans conteste les deux choses que j’ai préférées dans le jeu. Les distances séparant deux planètes peuvent parfois s’avérer très longues. Afin d’économiser un maximum de carburant, il sera donc de bon aloi de profiter de l’orbite de la planète de départ afin de se lancer en direction de la planète d’arrivée tout en exécutant la plus petite poussée possible, comme dans la vraie vie en somme, mais aussi comme dans Kerbal Space Program. Mais rassurez-vous, The Long Journey Home est bien plus abordable que son petit copain. Enfin si on fait abstraction de son énorme difficulté puisque, comme dans tout bon Rogue-like qui se respecte, il faudra die and retry souvent… Très souvent… Voire même trop souvent, ce qui s’avère au final assez frustrant. Pour le reste, le tout est assez plaisant (aussi bien visuellement qu’auditivement) et devrait plaire aux amateurs de science-fiction.

Note

13/20

S'inspirant ouvertement des grands noms du Rogue-like interstellaire, The Long Journey Home avait tout pour plaire. Malheureusement, il y a beaucoup trop de petits détails qui viennent ternir le tableau : contrôles hasardeux, événements textuels omniprésents et difficulté beaucoup trop élevée font que le jeu ne parvient pas à se hisser au top. Certes il est divertissant, certes il ravira certainement les fans du genre, cependant il ne suffira que de quelques heures pour s'en lasser.

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