What remains of Edith Finch

What remains of Edith Finch

« What Remains of Edith Finch » nous met dans la peau d’Edith, jeune fille de 17 ans qui revient à la maison familiale dont elle a été arrachée une nuit à ses onze ans. Edith a la ferme intention de découvrir les secrets autour de la malédiction qui pèse sur sa famille depuis des années.

Une histoire poétique et intrigante

« What remains of Edith Finch » tient surtout sa force dans son histoire empreinte de poésie, de mélancolie et d’espoir. Déjà on s’attache directement à Edith, jeune femme déterminée en quête de vérité. C’est au fil de son journal que l’on suit ses découvertes. Au fur et à mesure que l’on progresse, que l’on interagit, des phrases issues du journal d’Edith s’affichent. Une narration esthétique qui nous permet de nous identifier à notre héroïne qui nous distille les détails de la vie des membres de sa famille.

Car ce qui est au coeur de l’histoire, c’est la terrible malédiction qui semble courir dans la famille : le nombre de décès dans la famille est tel que Dawn, la mère d’Edith, a scellé les chambres des anciens occupants. Il faudra donc trouver un moyen pour entrer dans les pièces condamnées afin de découvrir ce qui est arrivé à chaque personne.

La chambre d’Edie, la grand-mère d’Edith

Une réalisation sans fausse note

Le jeu peut se vanter d’avoir une réalisation artistique de haut niveau. Les graphismes sont sublimes, la maison qui est au centre du jeu est aussi intrigante qu’improbable. Mais le summum est sans nul doute les chambres des membres de la famille. Il suffit d’y entrer pour ressentir de la chaleur et de la sincérité. Chaque pièce est unique, détaillée et on n’a aucune difficulté à croire que ces pièces ont été occupées et remplies de joie autrefois. La bande-son n’est pas en reste, autant dire qu’elle est magnifique : légère, parfois absente, elle sait faire mouche au moment opportun

« What remains of Edith Finch » reste un jeu narratif où le gameplay se résume à avancer de pièces en pièces tout en interagissant avec les objets de l’environnement. Une mécanique bien connue des adeptes du genre. Mais là où WROEF se démarque, c’est dans sa manière unique et originale de nous présenter les derniers moments des membres de la famille Finch. En effet, chaque chambre présente une sorte d’autel en mémoire de la personne qui l’habitait, ainsi qu’une sorte de journal dans lequel Edith peut se plonger. Et là l’aventure prend une autre tournure.

Sans trop en dévoiler, Edith revit un moment vécu par un membre de sa famille, et la façon de le vivre est extraordinaire. Pour Molly, on devient un chat puis une chouette puis un requin puis… Pour Barbara, on lit un comics, on la dirige avec le thème du film d’Halloween en toile de fond (exceptionnel !). Pour Gus, les mots apparaissent au gré de notre cerf-volant. Et bien plus encore.

Pour finir le jeu, il vous faudra plus ou moins 3-4 heures, moins si vous êtes du genre rapide et que vous ne profitez pas du paysage. Quand vous aurez terminé, vous pourrez revivre chaque chapitre en le sélectionnant à partir du menu principal qui se veut être la représentation de l’arbre généalogique de votre famille.

Note

18/20

« What remains of Edith Finch » est un jeu narratif d’un genre nouveau, ultra travaillé, au scénario profond et prenant. Le seul défaut qu’on peut lui trouver est sa durée, trop courte. On en redemande et on se dit que tout n’a pas été révélé, qu’il reste des choses à découvrir sur la maison des Finch.

Réactions

  • Pierre Cyborgjeff Martin le 26/05/2017

    Je dois bien admettre que cela me donne envie de découvrir le jeu… dommage que le format PS4/Steam ne colle pas trop à ma manière de vivre ce genre d’expérience… est-ce qu’il vous semble adaptable un jour ou l’autre sur iPad ?

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  • Press-Start le 26/05/2017

    Je vois mal comment, je trouve qu’il y a des phases dans le jeu où inclure le tactile peut être compliqué. Mais sait-on jamais ?

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