The Legend of Dark Witch 2 : The Price of Desire

The Legend of Dark Witch 2 : The Price of Desire

Le début du mois de janvier marque certes la prise de bonnes résolutions mais aussi le début des soldes. Alors si vous êtes comme moi et que la ruée frénétique dans les magasins vous laisse de glace, que vous préférez rester au chaud chez vous devant un bon feu de bois, vous faites certainement les soldes en ligne. Et c’est comme cela que je suis tombé sur The Legend of Dark Witch 2 sur l’eshop de la Nintendo 3DS. Le titre ne m’était pas entièrement inconnu puisque Spacecowboy avait déjà écrit le test du premier volet et que j’avais été convaincu par sa verve, hélas le mélange plateforme-shooter ainsi qu’une difficulté un peu abrupte m’ont fait renoncer à aller plus loin dans le jeu. Mais la réduction de 30% sur le prix de sa suite a attiré mon attention et je me suis dit qu’avec un peu de chance la suite serait peut-être un peu plus aboutie et accessible.

Le retour d’une sorcière pas comme les autres.

Mais avant d’aborder ce nouvel épisode, faisons un petit tour d’horizon de cette licence qui accueillera bientôt un troisième opus. Sorti en 2014 sur Nintendo 3DS, The Legend of Dark Witch est, selon moi, un mélange peu commode entre shooter et jeu de plateforme 2D aux accents de Megaman (désolé Spacecowboy, je n’ai pas ta culture des jeux NEC). Développés par la firme nippone Inside System (qui a produit peu de titres, qui n’ont pas réussi à franchir le Pacifique), le jeu et sa suite sont d’abord sortis sur 3DS avant de voir leur portage naître sur PC (l’épisode en question est annoncé sur Steam pour janvier 2017). Mais finissons l’introduction pour nous lancer dans l’aventure et voir si la suite est supérieure à l’original.

Ma sorcière bien armée s’en va en guerre…

L’héroïne de The Legend of Dark Witch s’appelle Zizou Olympia (pas de vannes sur Zinedine sorry). C’est une sorcière tirant son pouvoir de cristaux, les Syega, qui sont source de bien des convoitises. qui dit grand pouvoir, dit grande responsabilité (Spiderman ?) : vivant dans le pays de Liana, notre sorcière va donc sortir de sa retraite pour empêcher la nation de Germa d’envahir ses plates-bandes. Et afin de déjouer les plans d’invasion et d’éviter une guerre meurtrière grâce aux nouvelles armes développées à base de Syega, elle va s’en aller interroger chacune des 8 chefs des troupes d’assaut de l’ennemi, surnommées le groupe des « Ich ».

Le roaster de ce volet assez fourni…

Par interroger, vous comprendrez aisément qu’il s’agit de leur donner une bonne leçon en leur balançant toute sa magie dans la tronche afin de récupérer la leur. Quand je vous dit que ça ressemble à Megaman ! Et si je vous disais également qu’il faut choisir l’ordre dans lequel on affronte chaque Ich, le clin d’œil est plus qu’appuyé. Voilà le cadre de l’intrigue de ce nouvel épisode qui s’étoffe grâce à un contexte géopolitique et qui donne donc plus de matière au dernier volet de la trilogie à paraître.

Toujours autant de second degré dans l’univers du jeu.

Gradius Megawoman

Comme je l’ai dit plus haut, notre sorcière balance des projectiles magiques à la cadence assez élevée tout comme un avion de chasse, le tout sans quitter le plancher des vaches, ce qui l’oblige à faire attention à ne pas tomber dans le vide (la possibilité de ralentir la chute vous est donnée mais dans une mesure très limitée). Pour massacrer intelligemment les ennemis et mettre un peu de variété dans le gameplay, une barre de tir assez longue divisée en 5 sous-sections sera au centre de votre attention. En effet en fonction de son niveau de charge (qui augmente en même temps que le nombre d’adversaires expédiés ad patres), il sera possible d’utiliser une des compétences indiquées par celle-ci (puissance, vitesse, vie, bouclier, etc.). Combiné avec les pouvoirs des Ich récupérés (ainsi que la possibilité de les améliorer à la fin de chaque niveau) on obtient un mélange assez proche d’un jeu de rôle. Surtout que pour certaines améliorations, il faut trouver des Pura Syega et donc explorer les stages afin de les récupérer.

La ligne de tir en bas et de jolis graphismes en haut.

Le level design est assez basique de prime abord. Les niveaux sont ultra linéaires, mais comme pour le premier volet, le jeu essayera de piéger le joueur et propose deux-trois détours pour lui permettre d’obtenir les fameux cristaux. Enfin les Boss sont dans la tradition des Megaman : il faudra étudier leurs attaques afin de les éviter car,à moins d’y mettre les formes, ils peuvent s’avérer assez coriaces…

Better, Faster, Stronger,…

Mais voilà que nous arrivons au point crucial du jeu, sa difficulté. Quatre niveaux sont proposés, allant de « super easy » à « lunatic ». Ayant fait la première fois le jeu en « casual », deuxième mode de difficulté, je n’ai pas rencontré la moindre difficulté sauf devant le Boss de fin que j’ai affronté après une heure de jeu. De plus j’ai utilisé le mode automatique pour l’utilisation de la jauge de tir et pour être honnête, même si c’est bien pratique de ne pas s’en occuper, cela retire toute la saveur du jeu. Mon reproche concernant la difficulté accrue du premier épisode vole donc en éclats mais attention à la tentation car trop de facilité tue le challenge et retire beaucoup d’intérêt à ce titre. Je vous recommande donc le mode expert et une utilisation manuelle de la jauge de tir pour une expérience optimale…

Ce Boss-là, vous aurez du mal à l’avoir peu importe le niveau de difficulté…

Par ailleurs, ce second volet est plus beau que le premier, le doublage japonais colle parfaitement au second degré des discussions, les musiques sont toujours aussi entraînantes (espérons que pour la version PC, l’OST sera aussi proposée à l’achat) et la durée de vie est doublée : 14 stages contre 7 pour le premier volet. Sans oublier des tonnes de bonus à débloquer, des mini jeux et la possibilité de refaire le jeu avec un autre personnage (Sola – une jeune étudiante) au gameplay différent et aux niveaux retravaillés (ainsi qu’une petite surprise à la fin…), vous comprendrez donc que je n’ai nullement regretté mon achat durant ces soldes de janvier…

Note

16/20

Voilà une bonne surprise ! Je n’attendais pas grand-chose de ce deuxième volet de The Legend of Dark Witch et heureusement que le titre était en solde car sinon je l’aurais complètement loupé (et je remercie aussi Spacecowboy pour l'excellent test qu'il avait fait du premier opus). Tout y est meilleur que dans le premier volet à condition de jouer dans un mode de difficulté et de tir qui révèle le vrai potentiel du jeu. Espérons que la licence ne souffrira pas de la loi des trilogies qui veut que le deuxième volet soit le meilleur de la série (cfr l’Empire contre-attaque ou le Parrain). Pour paraphraser mon collègue, il n'y a donc pas à chipoter pour un billet de 5 euros, l’amateur de jeu d’action que vous êtes se doit de tenter l’aventure. Et si vous êtes radin, une version démo est disponible gratuitement sur Nintendo 3DS grâce à l’eshop.

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