The Witch and the Hundred Knight Revival Edition

The Witch and the Hundred Knight Revival Edition

Dans la famille Portage Next-Gen, je demande The Witch and the Hundred Knight. Sorti en 2014 sur PS3, on ne peut pas dire que ce jeu nous ait laissé un souvenir impérissable. Mais qu’à cela ne tienne puisque cet action-RPG de NIS America fait son come back sur PS4 dans une « Revival Edition » et cette fois, il compte bien se faire une place dans nos ludothèques… Ou pas !

You don’t know the power of the Dark Side

Pour ceux qui ne connaissent pas, il s’agira donc d’incarner un petit microbe dont le destin est de devenir le démon légendaire Hundred Knight. Pour ce faire, il faudra tout mettre en œuvre pour aider la machiavélique Sorcière des Marais à étendre son pouvoir et à parvenir à vaincre son éternelle rivale, la gentille Sorcière des bois. Premier truc cool, on se trouve donc du côté des méchants, ce qui est, ma foi, assez rare pour être souligné. Deuxième truc cool, on nage en plein metroidvania puisqu’il faudra revenir à maintes reprises aux mêmes endroits selon le niveau d’évolution de ses armes et ses pouvoirs afin d’espérer pouvoir débloquer divers items ou passages secrets.

Un des autres aspects assez original du jeu réside dans sa jauge de calories qu’il faudra toujours veiller à garder remplie afin de ne pas mourir de faim. Un petit QTE placé au bon moment permettra donc à notre chevalier d’avaler un ennemi au lieu de l’occire. Il faudra cependant faire attention à ne pas manger tout ce qui se présente puisque l’estomac de notre personnage ne possède qu’un nombre limité de slots. Mais passons maintenant au réel point fort de ce titre qui n’est autre que sa bande son. En effet, Nippon Ichi Software a pour habitude de ravir nos oreilles avec de jolies musiques, mais cette fois, on atteint des sommets tellement vertigineux qu’on aurait presque l’impression de se trouver dans un film de Tim Burton.

The curse of the swamp creature

À première vue, The Witch and the Hundred Knight Revival Edition aurait tout pour plaire; malheureusement, la vie n’est pas toujours rose dans les marais. Premièrement, le gros problème du jeu est sa lisibilité catastrophique. En effet, que l’on évolue dans la forêt, dans un village ou un donjon, il y a toujours quelque chose pour venir obstruer la caméra. Dans la plupart des jeux, l’opacité des décors diminue quand ils se trouvent à l’avant-plan mais pas ici, c’est ballot ! De plus, la très faible variété des décors ne donne pas vraiment envie de passer outre ce problème de visibilité. Toujours les mêmes bois, toujours les mêmes donjons, il ne m’aura fallu que quelques heures pour me lasser définitivement de Hundred Knight. Dommage !

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