Le dernier né de la licence Naruto UNS4 était promis à un bel avenir, mais c’était sans compter sur mon œil avide de critiques et blasé des adaptations en tout genre du manga de Masashi Kishimoto. Pour ceux qui ne connaîtraient pas la licence, Naruto, en quelques mots, c’est un manga « shonen » publié depuis 2002 dans nos contrées, qui raconte l’histoire d’un orphelin plutôt farceur rêvant de devenir « Hokagé » pour enfin avoir la reconnaissance de tout son village. Tout au long du manga, nous vivrons ses péripéties et autres aventures…

Mais ici nous parlons du jeu vidéo adapté de la série développé par Cyber Connect et édité par Bandai Namco. Disponible depuis février 2016, Naruto vous plonge dans la dernière partie du manga à partir du 599e chapitre pour être précis.

La licence et le marketing, le point fort de la série !

Parlons du jeu et de son contenu. Tout commence par une vidéo d’introduction bien rythmée et colorée vraiment fidèle au charadesign du manga. Ce style, on le retrouvera tout au long du jeu, après reste à savoir si on aime ce genre-là ou non.

Une histoire en mode spectateur

Tout le long du monde histoire, vous vous rendez compte qu’il est plutôt aisé de franchir les étapes. En effet, le joueur est vraiment pris par la main et les scènes de QTE fort présentes n’ajoutent en rien du challenge, au contraire. Après, pour les « vrais » fans de la licence, revivre cette histoire sans trop se prendre la tête devrait les satisfaire.

Un contenu gargantuesque

« Plus de 100 personnages jouables » annonce Cyber Connect, je répondrais oui mais… Il est un fait certain que la liste des personnages est longue, trèèès longue, mais ce qu’il faut savoir c’est que dans ce nombre annoncé, certains personnages s’y retrouvent 4 ou 5 fois simplement sous différentes formes. Celles-ci changent un peu le gameplay avec des techniques secrètes ou des éveils différents, mais ce ne sont pas non plus de réels ajouts de personnages. Il est toujours possible de customiser les personnages en changeant, par exemple, l’image d’illustration, les objets utilisés, etc. Une fois de plus les fans pourront sans aucun doute s’y retrouver.

Haut, Haut, Bas, Bas, Carré, Rond

Pas la peine de retenir ce titre : dans NUNS4 il ne faut pas être technique pour s’en sortir, le jeu est accessible à tous et ne nécessite aucun prérequis. La seule partie un minimum technique réside dans l’utilisation de son Chakra ; le moment où l’utiliser peut faire gagner comme perdre une partie. Là où le jeu prend de l’intérêt, c’est dans les combats par équipe à 3 contre 3. Il sera alors possible d’utiliser des changements de leader, des attaques groupées et le must absolu, l’attaque spéciale d’équipe.

Parfois brouillon je vous dis !

Parfois brouillon

Parlons peu, mais parlons bien, le jeu n’éblouit pas par sa beauté. Les couleurs sont jolies et les dessins aussi, certes, mais ça reste du dessin manga ; ça serait malheureux que sur une console nouvelle génération on n’arrive pas à rendre ça agréable. Les développeurs se sont lâchés sur les effets d’explosions, de fumée, de vitesse et j’en passe, ce qui rend parfois l’action du combat complètement brouillonne et incompréhensible. En plus, cet amas d’effets a même le don de parfois faire « lagger » le jeu. En résumé, trop d’effet tue l’effet…