SOMA : l’horreur sous-marine

SOMA : l’horreur sous-marine

SOMA, c’est le survival-horror du moment, disponible sur PC et PS4. Et ce que l’on peut dire, c’est que l’équipe de Frictional Games n’en est pas à son coup d’essai. Amnesia : Dark Descent, cela vous dit quelque chose ? Impossible d’être passé à côté du jeu d’horreur phénomène. SOMA est bien son digne successeur, même si l’univers est totalement différent et orienté science-fiction. D’ailleurs, on remarque directement la ressemblance avec un certain Bioshock.

Sous pression

Vous incarnez Simon, un jeune homme au passé mystérieux. Ce dernier accepte de participer à une expérience où il subira un scanner. Seulement tout ne se passe pas comme prévu et il se réveille dans une station vraiment peu accueillante. Délire, thérapie ou réalité ? Ce sera à vous de le découvrir. Comme mentionné plus haut, les décors de la station font sans conteste penser à Bioshock. A l’inverse, il ne sera pas question de vous battre contre des Big Daddy’s, mais bien de vous cacher pour rester en vie. Chose étonnante, si un ennemi vous trouve, vous ne mourrez pas. Vous revenez juste à l’endroit où vous étiez, en proie à de violents maux de tête, blessé. Pour mourir, il faudra que l’ennemi vous trouve à plusieurs reprises.

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Réfléxions en solo

Ce qu’on peut apprécier de SOMA, c’est qu’il ne nous tient pas la main. C’est bien au joueur que revient la tâche d’éclaircir le mystère et d’enquêter. A part quelques séquences où Simon fait la récap’ de ses pensées, rien ne vous aidera. Heureusement, la map est suffisamment restreinte, dès lors le champ de recherche est moindre. Au niveau des actions que Simon peut accomplir, ce n’est pas la folie. Il peut interagir avec des ordinateurs et divers objets, ouvrir des portes, … La chose n’est pas facilitée par la gameplay assez rigide. Quand Simon prend un objet, on le voit seulement maintenu devant nous dans les airs. Dommage, cela paraît étrange. Il n’aurait pas été mieux de voir les mains de Simon agripper l’objet ? Enfin, c’est un détail sans doute, mais qui m’a ennuyé.

Le seul outil en notre possession est l’omnitool. Ce dernier permet d’ouvrir des portes entre autres. Tout le long du jeu, il sera possible de l’optimiser.

Sa propre identité

L’une des forces de SOMA, c’est son histoire. Empreint de science-fiction et de réflexions sur la technologie, le joueur est amené à se poser de réelles questions. Par exemple, les robots que l’on croise et les doutes que l’on peut avoir sur leur humanité. Maintenant, SOMA pourra décevoir par son côté « débrouillez-vous » peu scénarisé au final. Graphiquement parlant, le jeu n’est pas une claque. On est sur PS4, bien que le jeu n’ait pas forcément des moyens colossaux; nombre de jeux PS3 sont plus beaux. Heureusement que certains décors avec leur effet de luminosité parviennent à convaincre et même à faire flipper.

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Le précieux « Omnitool »

Note

15/20

SOMA est un survival-horror intrigant dosant parfaitement la notion de la technologie et de l’humanité. Le jeu trouve son identité et n’est pas une pâle copie de ce qui se fait actuellement. Malgré tout, on pourra reprocher un gameplay perfectible et des graphismes qui, franchement sur PS4, font parfois peine à voir.

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