Final Fantasy Type-0 HD : Enfin le test

Final Fantasy Type-0 HD : Enfin le test

Il y a peu, nous vous avions présenté l’illico testo du nouveau portage de Square Enix : Final Fantasy Type-0 HD. Sans plus tarder, voici le test complet de ce RPG tant attendu.

Remise en situation

Final Fantasy Type-0 HD, c’est tout simplement le portage du jeu PSP du même nom sur PS4 et Xbox One. Plutôt sympa, car le jeu n’avait pas passé nos frontières et aucune traduction n’était prévue. Vous contrôlez les membres d’une unité : la classe Zero. L’action démarre fort, on est d’emblée embarqué dans une guerre. La première mission donne le ton et l’ambiance se veut assez sombre. Cela s’estompera quelque peu quand votre personnage retournera à Akademeia. Là, il faudra tuer le temps entre chaque mission. Et ça c’est vraiment l’un des points intéressants du jeu. En effet, un compte à rebours se trouve en bas de l’écran, montrant le temps qu’il reste avant la prochaine mission. En fonction de vos actions, le temps s’écoulera. Par exemple, si vous participez à un événement noté par un « ! », deux heures passeront et vous en apprendrez un peu plus sur la classe Zero.

Zero - Le temps s'écoule ... - Akademia

Le temps s’écoule …

Akademeia est un endroit certes limité, mais il est difficile de ne pas l’apprécier. Déjà on y retrouve la fameuse musique de la série Final, des Mogs partout tous plus mignons les uns que les autres et une ferme à Chocobos. Oui pas de doute, nous sommes dans un Final Fantasy. Mais… car oui il y a un mais, cette façon de procéder (mission, retour à Akademeia, mission, …) plombe le côté narratif du jeu. À cause de cette progression répétitive, l’histoire apparaît moins prenante qu’elle aurait pu être.

Décevant graphiquement

Nous sommes dans l’ère de la Playstation 4 et de la Xbox One, il est donc normal d’attendre des jeux qui soient graphiquement époustouflants. Si Final Fantasy Type-0 HD n’impressionne pas à ce niveau, il n’en reste pas moins correct. Les phases de vraies cinématiques sont assez jolies, sombres et travaillées. Celles où l’on contrôle le personnage sont plus basiques, rien de transcendant. Le rendu aurait été à peu près le même sur PS3, selon moi.

moi - pour pouvoir comparer - ce qui

Pour pouvoir comparer

En revanche, les cut-scenes (cinématiques presque statique, où s’enchaînent les dialogues) sont indéniablement un aspect du jeu plombant et décevant. Très présentes, elles mettent en scène des personnages rigides et pas franchement beaux. De plus, on ressent fort que le jeu tournait à l’origine sur PSP. Ce genre de dialogues en cut-scene se prêtent au jeu sur console portable, mais ici pas du tout. L’immersion en prend un coup. Le jeu aurait mérité plus de travail au niveau de cet aspect pour remplacer toutes ces cut-scenes ou en tout cas retravailler leur aspect.

Diversité et système de combat

La force du jeu est aussi sa diversité. En effet, avec 14 personnages à contrôler ayant tous leurs particularités, difficile de s’ennuyer. Avant chaque mission et pendant le temps passé à Akademiea, il est possible de choisir qui on veut contrôler ou voir combattre à nos côtés. Tout en étant sa force, cette diversité au niveau du choix de personnages dessert le jeu. C’est plus compliqué de parvenir à s’attacher à autant de personnes, on finit par utiliser ceux qui sont plus parlants et accessibles au combat.

Le système de combat est par contre parfait pour cette ambiance de guerre. On contrôle un seul personnage et deux autres nous accompagnent, entre lesquels on peut switcher à tout moment. Pour le combat, plusieurs actions sont possibles : esquiver les ennemis, attaquer, charger, … À la fin de chaque mission, un ranking vous résume ce que vous avez accompli. C’est là qu’il devient intéressant d’accepter les défis de notre Mog pour améliorer les compétences reçues au final.

Note

13/20

Final Fantasy Type-0 HD est clairement une déception, un portage bâclé qui aurait mérité plus de travail. Si les bonnes idées sont là et que le jeu parvient à être immersif de par son ambiance et son système de combat, l’aspect narratif laisse à désirer. De plus, débourser le prix fort me semble une bien mauvaise idée.

Laisse un commentaire

* champs obligatoires