Hatsune Miku : Project Diva F 2nd

Hatsune Miku : Project Diva F 2nd

Dans la catégorie des jeux de rythme, la saga Hatsune Miku n’a plus à faire ses preuves. Véritable phénomène sur l’archipel nippon, elle était déjà parvenue jusqu’à nous avec Hatsune Miku Project DIVA F, disponible en téléchargement sur PS3 et PS Vita. La suite des aventures de Hastune Miku et sa bande de Vocaloids est distribuée pour les mêmes consoles cette fois sur support physique, ce qui ravira les collectionneurs et amateurs de jeux musicaux en Occident.

Deux de nos rédacteurs, EpsilonEagle et Franqui, vous confient leurs impressions.

EpsilonEagle – Hatsune Miku Project DIVA F 2nd est un jeu que j’ai découvert complètement par hasard lors d’une convention sur une des nombreuses bornes d’arcade présentes sur place et, sans savoir pourquoi, j’ai tout de suite été intrigué et semi-conquis sans y avoir joué. Suite au gros succès en Occident du précédent opus, Sega a décidé de sortir cette suite en CD et mini-carte pour la Vita, ce qui n’est pas pour me déplaire.

Franqui – Par rapport au premier volet, le principe du jeu n’a pas changé. Vous devrez observer l’écran et appuyer sur les touches indiquées au bon moment. Sur la version PS3, il faudra « scratcher » à l’aide des sticks analogiques, tandis que sur la Vita, il suffira d’utiliser le pavé tactile pour réaliser cette manœuvre. À choisir, le jeu est plus vivant et plus pratique sur la console portable de Sony. Dans le même genre, pour améliorer vos affinités avec les divas, il faudra sur PS3 bouger le curseur pour les toucher au bon endroit alors que le tactile sur Vita rend l’opération plus simple. 

EpsilonEagle – On incarne un des cinq personnages du jeu (trois personnages féminins et deux masculins) et on se lance sur des rythmes de J-Pop, de Rock, … Pas besoin d’être un expert en la matière pour comprendre comment fonctionne le jeu, il nous suffit d’observer dans quel ordre les symboles arrivent et d’appuyer sur la touche correspondante (le principe de tous les jeux musicaux) avec quelques spécificités qui nous sont expliquées dans le tuto. Parmi les quatre modes de difficulté (Easy, Medium, Hard et Extreme), les deux premiers sont accessibles de base. Pour aller plus loin, il faut finir les chansons pour qu’elles soient disponibles dans la difficulté plus élevée. Honnêtement, ça commence à se corser à partir du mode Hard pour certains titres. Le mode Extreme mettra vos réflexes et votre sens de l’observation à rude épreuve : vous devrez faire la part des choses entre les symboles normaux (croix, carré, cercle et triangle), les doubles notes, les notes au joystick ou parfois les deux joysticks simultanément, les notes longues, tout ceci à un rythme effréné. Et comme si cela ne suffisait pas, les notes se croisent, zigzaguent et arrivent de partout sur l’écran, des pièges sont tendus tels que les notes qui arrivent sur le même curseur et nous obligent à appuyer à répétition sur la même touche, et j’en passe.

Franqui – Pour ma part, dépasser la difficulté normale est juste impossible. Il faut une dextérité de taré pour enchaîner les différentes touches proposées. Pour info, en mode extrême, vous devez utiliser toutes les touches d’action plus les flèches directionnelles en plus de scratcher. Ceci à une vitesse folle et sans vraiment comprendre tout ce qui arrive. Car c’est l’une des difficultés de Project Diva F 2nd : la clarté ! Les clips sont tellement colorés que déjà voir les touches sur l’écran, c’est pas gagné, mais en plus ça arrive dans tous les sens. Alors quand Sega propose la possibilité de lire les paroles en anglais comme nouvelle option pour cet opus, on se marre. Comment avoir le temps de lire les paroles tout en suivant les touches qui apparaissent sur l’écran ?!

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Un extrait de la cinématique d’introduction.

EpsilonEagle – Les graphismes sont soignés et travaillés, c’est un régal pour les yeux avec des clips et des personnages hauts en couleurs et d’une qualité vraiment appréciable.

Franqui – Graphiquement, le titre est pratiquement identique au précédent Hatsune Miku : Project Diva F. On notera surtout la cinématique d’introduction qui est plutôt jolie et sympathique. On aimerait voir un jeu avec des clips de cette qualité. Peut-être un jour sur Playstation 4.

EpsilonEagle – La bande son est réussie et nous propose des musiques riches et pas mal du tout si on aime ce style. Moi qui étais loin d’être un féru de J-Pop et de musique japonaise en général, je dois avouer que je me suis laissé emporter par l’euphorie du moment en jouant à certains titres tels que « Decorator » ou encore « Luka Luka Night Fever » par exemple.

Mis à part l’aspect purement musical, nous aurons la possibilité de créer nos propres clips vidéo et notre propre gameplay au tempo souhaité [Franqui -Personnellement je trouve encore l’interface peu claire, il faut vraiment passer beaucoup de temps pour parvenir à faire un clip convenable.] Nous pourrons ainsi profiter de nos créations dans le menu Play grâce à l’onglet Edit Play. Nous pourrons également aller dans le menu de la Diva Room, où on se retrouve en tête à tête avec son personnage favori pour lui faire des cadeaux, des papouilles, jouer à des mini jeux comme « pierre-papier-ciseaux » ou encore à un exercice de synchronisation où on tape dans les mains, afin d’entretenir un pseudo-lien affectif à la manière d’un Tamagotchi (typiquement l’esprit japonais). Enfin, une boutique nous vend de nouveaux ensembles de tenues (dont certaines sont des clins d’oeil à des précédents jeux de Sega), des accessoires pour personnaliser son personnage à son goût, des thèmes pour l’affichage tête haute ou encore tout un tas d’objets pour aménager et personnaliser les différentes Diva Room.

Franqui – Le jeu reste élitiste, il n’est pas accessible de premier abord pour des enfants. Il faut s’entraîner et encore s’entraîner avant de pouvoir réussir un niveau ! La durée de vie du titre est dès lors excellente, rien qu’avec le mode principal. Les quatre niveaux de difficulté plus la multitude de chansons y sont pour beaucoup. Cependant, on reprochera le manque de diversité dans ce mode principal. Pourquoi ne pas imaginer un mode battle ? Affronter un copain sur la même console de salon, ça en jetterait !

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Une phase de jeu avec les magnifiques paroles en anglais ! Impossible de suivre de toute façon.

Note

16/20

La conclusion de Franqui : Hatsune Miku : Project Diva F 2nd s’impose encore comme le jeu de rythme à posséder de toute urgence. Sega ne s’y trompe pas et sait qu’il peut compter sur sa licence. Cependant si vous avez joué à l’opus précédent, ne vous attendez pas à une révolution. On prend des nouveaux titres et on recommence ! Quoi qu’il en soit, cela fonctionne et c’est ce qui importe ! La conclusion d’EpsilonEagle : Hatsune Miku Project DIVA F 2nd est un excellent jeu musical où le challenge et le divertissement sont au rendez-vous. Même si l'univers du jeu vise un public très ciblé (principalement asiatique), une grande partie des amateurs de jeux musicaux peuvent l'apprécier à sa juste valeur et passer un bon moment en compagnie des célèbres Vocaloids.

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