[GC14] Quand les rosbifs se mettent à l’indé

[GC14] Quand les rosbifs se mettent à l’indé

À l’occasion de la Gamescom, j’ai pu aller visiter le stand Made in Creative UK, un collectif rassemblant de nombreux développeurs, studios et petites entreprises originaires d’outre-Manche.

Parmi eux, Mastertronic, un genre de distributeur du jeu indépendant. C’est ainsi que, le cœur plein d’attentes (envers les saucisses du stand principalement, j’aime beaucoup les saucisses, surtout avec un peu de sauce), je m’en allai voir ces gais lurons.

Screenshot de Tango FiestaDès la première demi-heure, je sais dans quoi je tombe ; ici ça sent la testostérone à plein nez et les films d’action des années 80 ou je ne m’y connais pas ! Effectivement, c’est avec un large sourire au visage que Jeff-le-développeur s’attable avec moi devant Tango Fiesta. Si je devais résumer ce petit aperçu en deux mots, je choisirais probablement « boum boum ». Oui, je sais, c’est assez simpliste.

En gros, chaque joueur contrôle un personnage burné (voire même burnée, parce que ces messieurs aiment l’équilibre) et va tenter d’engranger un maximum de points en massacrant tous les ennemis, générés aléatoirement, dans le niveau, tout en remplissant les objectifs propre à chacun d’eux. Généralement, il s’agissait simplement de détruire un bâtiment ou de désactiver un radar. Ca pète de partout, c’est fun et c’est très probablement allergique au combo clavier-souris. Le gros plus, c’est qu’il sera jouable à quatre, et ça, ça promet des moments de franches rigolades, à roter et péter entre mecs. Et ouais.

Dream-écrans-de-pcQuelques dizaines de minutes plus tard, me voilà parti pour explorer la psyché d’un chômeur en proie à une écrasante culpabilité à travers ses rêves tordus. Et quand je dis « tordu » ce n’est en aucun cas une image. Compatible avec l’Oculus Rift, le résultat était assez bluffant. Malgré son statut d’ex projet étudiant, Dream n’est pas si laid que cela. Soyons honnêtes : le sol est franchement moche et on peut facilement repérer quelques textures baveuses, mais, équipé de l’accessoire incontournable de la réalité virtuelle, on oublie vite ces quelques écueils lorsque notre personnage court comme un dératé sur les murs d’une pièce onirique. OUI, SUR LES MURS !

C’est avec une légère nausée que je quittai le stand d’un pas fier, non sans avoir grappillé quelque charcuterie de bon aloi, heureux d’avoir découvert deux beaux projets.

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