Crash bandicoot ? Qu’est-ce que c’est que ça ?

Naughty Dog, ça vous dit quelque chose ? Bien sur que oui. Jak & Daxter, Uncharted et prochainement Last of Us. Mais vous oubliez un élément important. Lequel ? Crash Bandicoot.

Sorti en 1996 sur PlayStation 1, il va devenir un des plus gros succès de la console. Au point d’être sur le podium des meilleures ventes de cette dernière, derrière Gran Turismo et Final Fantasy. Alors autant vous dire que c’est du très lourd que je vous présente.

Tawna, je te sauverai mon amour !

Le docteur Cortex est dans son laboratoire, il est en train de mettre en place un plan diabolique pour dominer le monde avec l’aide de son « commando Cortex ». Le but : transformer un bandicoot pour en faire son sbire. Petit bémol, son dernier essai ne s’est pas bien passé et Crash s’est enfui. Le Dr Cortex retient toujours prisonnière Tawna, la fiancée de notre sympathique mais loufoque héros. Alors, il va braver les dangers pour sauver sa bien-aimée!

Tourne, saute, court, rebondit … c’est vraiment habile un bandicoot.

Attention ça glisse !

Nous sommes en 1996 lorsque Crash bandicoot débarque sur nos petites consoles grises. Et c’est réellement une claque pour moi, d’autant plus que c’est le premier jeu reçu  avec ma console. Je ne serai pas déçu. Ça part dans tous les sens, au sens propre comme au figuré.

Je m’explique, dans les niveaux,vous vous retrouverez à jouer dans toutes les directions : vers la droite, vers la gauche, vers le haut, le bas, vers l’intérieur de l’écran et pour finir également en courant vers vous, où il vous faudra énormément d’attention pour éviter les pièges qui surgissent à l’écran.

Ces variations de déplacements permettent un jeu où vous n’aurez jamais cette impression de répétitivité. Notons tout de même que les stages se ressemblent, on retrouve des principes récurrents  :le boss, le niveau bonus, les niveaux « temple » les niveaux nénuphars, le niveau avec la pierre qui vous poursuit. Même si ces levels sont différents car la difficulté s’accroît, force est d’admettre qu’on a l’impression d’être déjà passé par là, ce qui pourrait agacer les plus exigeants d’entre vous.

Vous serez plongé dans un univers de plateformes vraiment bien travaillé et recherché. Les niveaux sont clairs, pas d’hésitation on voit bien où l’on doit aller. L’erreur n’existe pas, on trouve facilement les petites bordures où sauter. Par contre, la difficulté est vraiment bien présente et à mon goût plutôt mal dosée. Vous passerez des niveaux sans réelles difficultés en ayant au niveau précédent galéré pendant une dizaine de vies.

Les vies, parlons-en.  A quoi sert d’engranger des vies si c’est pour les perdre dès que l’on relance une partie sauvegardée ? C’est un système qui perdure encore à l’heure actuelle. Preuve en est avec Mario Galaxy. Quand même c’est rageant, vous parvenez à récolter une vingtaine de vies mais pas de chance, vous devez arrêter le jeu. Pas grave vous avez sauvegardé me direz-vous ? Oui mais voilà, on relance la partie et on repart de zéro ou presque.  5 misérables vies, ça n’aide pas c’est sûr.

En ce qui concerne les sauvergardes, à l’instar de nombreux jeux, elles ne sont pas inépuisables et activables à tout moment. Vous êtes dans l’obligation d’achever un niveau bonus pour pouvoir enfin toucher le St-Graal et sauvegarder votre partie. Je vous laisse imaginer les moments de rage lorsque vous échouez juste avant le final d’une épreuve Cela reste un challenge, personnellement ces petits « défauts » m’ont poussé à me dépasser pour arriver au bout.

Quand un bandicoot devient « beau-gosse »

Hey you !!!

C’est un des points forts du « bébé » de Naughty Dog, très coloré du début à la fin, des décors fournis ainsi que des maps épurées et très jolies. Niveau bande son, c’est génial, le « OLOUBAGA », lorsque l’on trouve un masque de vie, est totalement indémodable et reste dans la mémoire. Ce n’est pas tout, la musique elle aussi est grandiose.

L’aventure assure une durée de vie satisfaisante et convaincante.Finir le jeu en soi, ne prend pas énormément de temps mais si vous voulez débloquer tous les diamants, ça se corse. Il faut éclater toutes les caisses des niveaux. Vraiment pas facile en avançant dans le jeu. Vous l’aurez compris, pas grand chose à reprocher au niveau technique à ce petit bijou.

Visitons le monde.

Hooo c’est beau !

Dès le début du jeu, on comprend aisément que c’est bien les décors amazoniens qui vont nous entourer. En avant la forêt, la nature dans toute sa splendeur. Pour agrémenter le tout, on se balade dans des temples en ruines et que diriez-vous de sauter sur des nénuphars ?

Avec la même approche, votre barre de vie se présentera sous la forme d’un masque maya bardé de plumes. Une idée sympa qui ne manque pas d’originalité. Parlons de notre héros tout de même… Pour les novices, le bandicoot est un marsupial de petite taille que l’on rencontre en Australie. Il fallait y penser, et bien Naughty Dog l’a fait.

La ressemblance s’arrête là dans la mesure où Crash est orange et habillé ; il se tient sur ses deux pattes. Notre petit marsupial est brun et a bien besoin de ses quatre membres pour se déplacer. En même temps, n’est pas héros qui veut.