Pour être tout à fait honnête, le baseball n’est pas le sport que je connais le mieux. D’ailleurs, il va sans dire que le baseball reste encore assez méconnu dans nos contrées européennes. Puisse le jeu de Sony San Diego, me/nous faire découvrir et apprécier la Major League Baseball.

Searching help!

Alors oui, tout le monde a au moins joué une fois au baseball dans sa vie, ne serait-ce qu’à l’école ou dans des mouvements de jeunesse. Mais ne vous y trompez pas, les règles sont bien plus complexes qu’on ne le pense. Il ne s’agit pas simplement de taper la balle comme un bourrin. Des stratégies, des gestes, des feintes et une panoplie impressionnante de coups et mouvements sont possibles. Soyez rassuré, MLB The show vous propose de toutes les essayer manette en mains et ce n’est pas une sinécure.

Pour ne rien arranger, l’ensemble du titre est en anglais. L’immersion est totale me direz-vous, oui en effet, mais il est parfois compliqué pour un néophyte comme moi de comprendre les termes techniques et donc les objectifs et autres subtilités du gameplay.

Pour m’être un peu documenté sur le sujet (oui, on essaye d’être quand même un minimum pro chez Press-Start), les modes de jeu plaisent beaucoup aux connaisseurs du genre. De nouveau, pour les moins expérimentés, il est aisé de se perdre entre toutes ces possibilités.

Il en va de même pour l’expérience de jeu. Vous avez 3 manières différentes d’aborder toutes les actions : Batting, Fielding et Pitching. Du « casual » avec beaucoup d’aides de jeu automatiques, au « competitive » où il faut se débrouiller avec toutes les commandes en mode manuel, en passant par la « simulation » qui offre un équilibre entre action automatisée et mode manuel.

Stay Focus!

C’est maintenant qu’il faut rester concentré, car des modes de jeu, il y en a pléthore.

Le premier, à mon sens, et non des moindres : « Road To The Show », plus communément appelé RTTS. Ici, et comme dans la plupart des jeux de sport, il s’agit d’incarner un personnage créé de toutes pièces et de le faire grandir dans la ligue grâce à des choix plus ou moins bien scénarisés. Petite nouveauté, il est possible de scanner son propre visage pour l’intégrer dans le jeu. On est au max de l’immersion-là, ou pas. Bien sûr, les choix, les entrainements, etc. vous permettront de définir la direction à emprunter afin de faire évoluer votre avatar comme bon vous semble.

Second gros morceau, et première nouveauté majeure de MLB The Show 23, The Negro League. Les Negro League étaient des ligues professionnelles américaines de baseball réservées aux Afro-Américains lors de la période de ségrégation, jusqu’en 1948. Oui, c’était une autre époque. Un choix des développeurs à saluer, qui permet de remettre à l’honneur d’anciennes gloires afro-américaines du baseball.

Pour la saison 1, toute une série d’objectifs sera à réaliser lors de votre épopée retraçant l’histoire de huit des plus grands joueurs de la ligue. Le tout est raconté par Bob Kendrick sur un fond de vidéo historique et d’anecdotes parfois surprenantes. SIE San Diego a annoncé travailler en collaboration avec le Negro League Baseball Museum.

Une fois toutes les « storylines » réalisées, et ce ne sera pas chose aisée, vous débloquerez une carte incroyable qui sera utile dans votre parcours de « Diamond Dynasty ».

DD, parlons-en justement. Un peu à l’image d’un FUT pour FIFA ou MyTEAM pour NBA, il faut se construire l’équipe la plus solide possible en récupérant des cartes et en les utilisant de la meilleure façon possible. Il y a bien sûr quelques subtilités à prendre en compte. Vous pourrez par exemple obtenir des boosts en choisissant d’aligner un certain nombre de joueurs issus de la même « équipe » ou de la même « série ». Pour bien avancer dans le mode et gagner de l’XP et des SUBS en suffisance, pas mal de solutions sont possibles : de simples matchs contre le CPU, mais aussi des matchs à objectifs, et même la possibilité de faire de la coop.

Vient ensuite le mode « Franchise » qui, je l’avoue, m’a paru bien compliqué pour le débutant que je suis. Ici, il s’agit de gérer son équipe de A à Z, un peu à la FM pour ceux qui suivent le foot. Il faut donc une connaissance hors pair du milieu, et du temps, beaucoup de temps, pour mener à bien ses idées. Le recrutement, les entraînements, les sponsors et même la draft sont autant de points à gérer dans « Franchise ». Un mode de jeu qui semble bien complet, mais beaucoup trop poussé pour des non-initiés.

Pour terminer, le MTO, « March To October », se veut être un mode « franchise » un peu plus abordable. Des matchs raccourcis où certaines actions clés sont à effectuer. C’est ici aussi que vous pourrez plus aisément tenter des recrutements et négociations avec certains joueurs. Une vraie bonne alternative qui permet de profiter du jeu sans trop de difficulté.

Blinding Lights!

L’expérience s’est passée sur PS5 et ça se voit. Graphiquement, il y a peu à redire. Les stades sont bourrés de petits détails qui vous entraînent en plein cœur de l’action. C’est impressionnant de se retrouver au milieu du Dodger Stadium et de ses 56 000 supporters. La tenue des protagonistes se salit avec le temps et bouge même lors des courses.

En ce qui concerne l’aspect auditif, MLB The Show n’est pas en reste, les bruitages de la batte qui s’écrase sur la balle sont plus vrais que nature. Les coéquipiers qui gueulent, et la foule qui vous houspille, ça fout les poils ! Pour ne rien gâcher, la B.O. est vraiment réussie. Ci-dessous un des titres qui revient dans les menus et qu’il est difficile de se sortir de la tête.