Crash Bandicoot 4 – Que vaut la version Switch ?

Crash Bandicoot 4 – Que vaut la version Switch ?

Sorti initialement sur Playstation 4 le 16 septembre 2020 et sur Xbox One deux semaines plus tard, Crash Bandicoot 4: It’s About Time a trouvé son public comme en atteste le test de Scania. C’est fort de ce succès que les dernières aventures de notre Bandicoot préféré sont arrivées sur Playstation 5, Xbox Series et sur Switch ce 12 mars 2021. S’il ne fait aucun doute que Crash s’en tirera avec (N.) Brio sur les nouvelles consoles, intéressons-nous à ses performances sur la petite console de Nintendo.

Des lacunes techniques évidentes

Il ne fait aucun doute que la console de Nintendo souffre d’un déficit de performance par rapport aux autres consoles de salon et que Crash en souffrira. Fort heureusement, le style cartoon du titre sauve les apparences bien que le portage ne soit pas aussi réussi que celui de la N. Sane Trology et qu’il tourne globalement à 30 fps comme sur PS4 et Xbox One, tout en se donnant parfois le droit de ramer. Cela est notamment visible sur les phases « rapides » comme lors des glissades ou des séquences chargées d’effets visuels tels que l’explosion d’un grand nombre de TNT ou de Nitro. Étrangement, les écrans de chargement eux aussi s’offrent le luxe de ramer, ce qui montre à quel point Crash 4 tape fort dans les ressources de la console. Ces chargements sont malgré tout d’une durée équivalente à ceux de la PS4 ce qui, une fois encore, dénote avec la N. Sane Trilogy qui les réduisait fortement.

Manque de visibilité en mode portable

Comme souvent avec la Nintendo Switch, la petite taille de la console en mode portable réduit la visibilité. Avec l’univers du jeu qui est fort chargé, nous aurons vite fait de ne pas remarquer certains détails très subtils disséminés ça et là dans les décors. Ce manque de visibilité est aussi un bon cache misère puisque l’écran de 6,2″ va « compacter » l’image et réduire nettement l’effet d’aliasing qui est très présent.

D’un pur point de vue pratique, Crash se manie très bien aux joy-cons, bien que ceux-ci ne soient pas les plus précis. Pour les grandes mains les moins agiles, il faudra néanmoins passer par les options pour changer l’emplacement de certaines touches. La petite taille des manettes impose une gymnastique des doigts qui a parfois mis à mal notre prise en main de la console. Côté batterie, sur la première version de la Switch – donc dépourvue de l’optimisation dont a bénéficié la v2 – il faudra compter environ 2h à 2h30 d’autonomie, ce qui est assez classique.

Le mode TV exacerbe les faiblesses techniques

Une fois « docké » et sur un grand écran, Crash nous révèle toutes ses failles. L’aliasing à peine présent en portable est visible sur presque toutes les diagonales affichées. Il faut dire que Crash tourne en 720p et est étiré en 1080p. Les textures semblent ternes et manquent de relief, mais cela ne se remarque que si nous marquons une pause. En mouvement, Crash fait illusion – il faut dire qu’on n’a pas vraiment le temps de regarder le paysage quand chaque saut peut provoquer la mort – et le framerate reste constant et assez solide. Il faut cependant noter que cette impression fade se fait moins ressentir dans un décor chargé. En mode salon, nous avons testé le jeu avec le Pad Pro de Nintendo, qui confirme à nouveau qu’il est l’un des contrôleurs les plus agréables du marché.

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