Crash Bandicoot N.Sane Trilogy – Version Switch

Crash Bandicoot N.Sane Trilogy – Version Switch

Sorti il y a un an en exclusivité temporaire sur PS4, Crash Bandicoot débarque aujourd’hui sur Xbox One, PC et Switch. Si nous avions déjà testé la version sur la console de Sony, nous allons aujourd’hui la comparer à la version Switch. Aussi, nous ne parlerons pas du gameplay ni du contenu du jeu qui sont identiques à l’exception des deux niveaux bonus en DLC (gratuits) qui ont été intégrés de base à cette version.

Un copier/coller…

La dernière née de Nintendo n’ayant pas la puissance des autres consoles de salon et encore moins d’un gros PC, nous étions en droit de nous interroger sur la qualité et la fluidité du portage de Crash sur la Switch. Force est de constater que le studio Toys for Bob qui en était chargé a bien bossé – ce qui ne laisse que du bon à prévoir puisque ce sont eux qui développent le remake de Spyro prévu pour septembre. Si la résolution a inévitablement chuté du 1080p au 720p pour coller au mieux aux spécifications hardware de l’écran de la Switch en mode portable, nous retrouvons le même framerate de 30 images par seconde que rien, pas même les plus grosses explosions de Nitro ou les plus grands niveaux, ne viendront ébranler.

La petite console de Nintendo cache cependant certains avantages non négligeables. Grâce à son format cartouche pour la version physique et à la mémoire flash de la Switch en version dématérialisée, tous deux bien plus rapides qu’un disque Blu-ray ou un disque dur mécanique, Crash se paye le luxe de charger ses niveaux incroyablement vite quand toutes les autres consoles se traînent lamentablement à charger le simple menu de choix du jeu. Le joystick des joycons, bien que souvent imprécis par rapport à celui d’un Pad Pro, est étonnement des plus agréables à utiliser, ce qui fait de Crash un jeu que nous prendrons un plaisir sans fin à jouer en mode portable. De plus, la faculté de la Switch à se mettre en veille et à se rallumer sans aucun temps de chargement vous soulagera en permettant des pauses bien méritées après avoir souffert sur certains niveaux des plus difficiles. Ajoutons que Crash joue dans la cour des bons élèves avec une consommation de batterie tout à fait raisonnable. Comptez une quinzaine de pourcents par heure en mode avion avec la luminosité et le son au maximum.

… presque parfait

Tout n’est cependant pas rose au pays du marsupial. Si le framerate est impeccable, il implique quelques sacrifices. Si certains sont discrets, comme des textures un peu floues dans les décors, et invisibles pour celui qui ne cherche pas la petite bête, d’autres sont incompréhensibles et jurent atrocement, comme les noms des niveaux dans Crash 2 qui sont flous. Ces détails s’accentuent en passant la console sur la TV, certains niveaux semblant même perdre en relief et en détail dans les textures. Peut-être est-ce dû aux réglages de notre TV, mais nous n’avions encore jusqu’à maintenant jamais remarqué cela sur un autre jeu.

Note

16/20

Nous aurions voulu donner un point de plus à Crash sur Switch pour le plaisir d'y jouer en portable, mais certaines textures grossières sautant au visage lui ont fait perdre ce point. Ceci mis à part, c'est un sans faute technique, un véritable plaisir et nous conseillons vivement aux joueurs hésitant sur le choix du support d'opter pour cette version Switch.

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