Le flop 10 des ennemis contre qui il ne faut pas perdre
Que ce soit pour une quête principale ou pour le plaisir de l’exploration, le joueur sera souvent amené à se mettre certaines personnes à dos. Jalousie, appât du gain ou pure méchanceté gratuite, les ennemis rencontrés auront toujours une excellente manière de vous pousser vers la case game over.
Et si on en profitait pour faire le point sur ces ennemis pourtant classiques qui nous donnent de sacrées sueurs ? Ils sont souvent insignifiants, secondaires voire même carrément nuls, mais on ne peut pas s’empêcher de succomber à la moindre inattention. On n’a pas fait toute cette route pour s’arrêter ici.
J’aborderai ici certains ennemis par archétype. Il est tout à fait probable qu’un ennemi cité puisse ainsi apparaître dans une autre catégorie sans être mentionné pour autant. Si c’est le cas, pas de panique, sortez vos meilleurs commentaires et/ou rectifications savantes et sinon partagez-nous vos morts les plus épiques face aux ennemis les plus improbables !
10 – Le « paysan »
Aussi charismatique qu’un personnage de Watch Dogs Legion, aussi puissant qu’un Gumba, voici le péon. Mais oui, ce personnage extrêmement basique, sans réactivité particulière mais qui malgré tout a la possibilité de vous blesser mortellement. Qu’il se contente de déambuler sans aucune réactivité ou qu’il soit de la simple chair à canon pour l’ennemi qui l’envoie, il est très frustrant de tomber sous les coups d’un personnage dont la fonction première n’était pas de vous attaquer (comme les unités alliées dans nombre de MOBA) . Il en va de même pour les bots de beaucoup de FPS qui, derrière une I.A. parfois complètement absurde, parviendront à vous vaincre quand vous êtes le moins attentif. Si ce genre d’ennemis nous pose problème, qu’est-ce que ça va donner quand les choses vont se corser ?
9 – La vague infinie d’ennemis
La mécanique de l’événement scripté apporte souvent une bonne dose de « Deus ex machina » alors que le joueur se trouve dans une situation périlleuse. On ne parle pas ici d’enclenchement de dialogue ou de cinématique mais bien des moments stressants où le personnage est amené à accomplir un objectif sous la pression de vagues incessantes d’ennemis prévues pour vous mettre des bâtons dans les roues. Qu’il s’agisse d’activer un objectif (qui pour l’occasion demande deux minutes pour appuyer sur un bouton comme Left 4 Dead ou Payday), d’en détruire un autre (point faible, dispositif de sécurité comme dans les jeux Lego) ou encore d’atteindre une zone particulière. Ce qui rend la défaite encore plus difficile dans ce genre de situation, c’est de se rendre compte trop tard que rien ne sert de défourailler à tout-va, ils reviendront toujours aussi nombreux. Pire, imaginez qu’il vous suffit d’effectuer une simple manipulation pour mettre fin au supplice et que vous y avez laissé quelques vies ou kits de soin.
8 – Les animaux sauvages
Dans le cadre d’un objectif consistant à tuer dix loups comme dans une quête de départ de MMORPG ou simplement au milieu d’une faune variée dans un environnement ouvert, rencontrer un animal sauvage n’est jamais de tout repos. Face à un dangereux prédateur aux griffes acérées (Assassin’s Creed) ou un crocodile qui vous a confondu avec son déjeuner, il est rarement agréable de voir son personnage finir entre les crocs d’une bête, surtout si ce n’était pas du tout l’ennemi que vous attendiez. On aurait pu comprendre si l’animal était équipé d’un lance-flammes ou encore d’un lance-disques de Francis Lalanne, mais non ! Vous passiez par là et il lui a suffi de vous croquer tendrement. Je propose aussi une minute de silence à tous ces cavaliers du dimanche qui, grâce à RDR2, ont appris à la dure qu’on ne traîne pas derrière un cheval un peu nerveux.
7 – Maudit campeur
Que ce soit au milieu d’une vague d’ennemis surarmés ou bien planqués en haut d’un clocher, les ennemis à distance ne manquent pas de rajouter du sel à des affrontements souvent exigeants. Le moindre égarement sera sanctionné d’un tir punitif (Call of Duty) même si le joueur est plus souvent mis sous pression avec un pointeur laser droit sur la tête avant le tir (Uncharted) ou le cri d’un archer (Ghost of Tsushima). Les choses se compliquent quand cet ennemi n’aura de cesse de prendre ses distances à chaque fois que vous tenterez de vous en approcher. Si vous êtes fan de Benny Hill, ça peut passer. Je garde aussi une petite pensée émue pour cette mission casse-manette de Batman Arkham City, qui demande de passer une légion de snipers sans se faire repérer sous peine de game over. M’voyez ?
6 – L’objet volant identifié
À l’instar du mythique « high ground » de Obi-Wan, les ennemis volants profitent souvent de la distance et de la hauteur pour se débarrasser de vous (Lakitu de Mario). Cependant, je ne pouvais pas les compter dans le point précédent car certaines de ces créatures ont même plutôt tendance à se jeter sur vous. Ainsi, la tique de sang de Fallout devrait vous rappeler quelques mésaventures quand vous étiez à court de VATS. Même les animaux sauvages sont représentés ! En effet, avez-vous déjà eu affaire à un aigle dans Far Cry 4 ? Je ne pouvais pas parler d’ennemis volants sans aborder les chauves-souris tant elles ont toujours réussi à marquer les joueurs. Que ce soit celles de Megaman, Castlevania ou Zelda, elles n’auront de cesse de justifier leur réputation de nuisibles. Sans oublier Nosferapti, le Pokémon paralysant responsable de la fin du voyage de nombreux dresseurs.
5 – Le kamikaze
Star incontestée des attentats terroristes ou suicidaire aviateur nippon, l’ennemi de cette catégorie ne peut pas s’empêcher de venir vous câliner avant de disparaître dans une explosion souvent dévastatrice et fatale. Si les kamikazes de Serious Sam ne deviennent un problème qu’en groupe (ce cri, mais ce cri !) , il est plus ardu de deviner un ennemi rampant vers vous en pleine mêlée dans God of War. Que dire des creepers de Minecraft qui n’hésitent pas à pulvériser les constructions prises dans l’explosion ? Avez-vous déjà perdu toute votre équipe face aux Bombos de Final Fantasy ? Ces ennemis sont lents et la plupart du temps faciles à éliminer, donc un petit effort, ne les laissez pas approcher suffisamment.
4 – Le ninja
Je vais vous parler ici d’ennemis souvent difficiles à gérer. En effet, comment réagir face à un adversaire qui fera tout pour vous prendre par surprise ? Et s’il profitait aussi d’une compétence d’invisibilité pour pouvoir vous tourmenter plus efficacement. Je parle ici des lâches, pleutres, vauriens et autres bachibouzouks qui vous attaqueront de la façon la plus déshonorante possible. Que ce soit au détour d’un couloir de Dark Souls ou sur Dathomir (Jedi Fallen Order), à coup de jump scare ou d’apparence compliquée à discerner sans le bon matériel (les échoués de Death Stranding), le ninja profitera toujours de son avantage déloyal pour tenter de vous arrêter. Le boo de Super Mario a la fâcheuse tendance à attendre que vous tourniez le dos pour approcher. Le Slender Man vous talonnera et vous oppressera de sa présence pour frapper au plus mauvais moment. Dans Phasmophobia, vous pourrez observer le fantôme lentement vous étreindre de ses bras avant de le rejoindre dans l’au-delà.
3 – Le zombie
Bon, pour celle-là, je ne me suis pas trop foulé ! Littérature, cinéma, jeu vidéo, télévision et j’en passe. Fournisseur officiel d’ennemis pour les jeux qui veulent éviter le PEGI-18, le zombie est aussi une formidable source de variantes et mythes. Qu’il soit lent, redoutable en meute ou carrément enragé et prompt à vous agresser, la prudence sera toujours de mise avec lui. Parasités dans Half Life, surprenants dans les Resident Evil ou cibles de choix dans House of the Dead – à part des membres putréfiés et éventuellement un gros bisou bien contagieux, il n’y a rien à espérer de ces stars de la pop culture.
2 – One Punch Man
Bon, on arrive sur un terrain glissant si je ne mets pas de cadre tout de suite. Je sais bien que la plupart des ennemis de nos jeux peuvent tuer le héros au moindre contact, dans Mario ou un Contra par exemple. Je voudrais plutôt parler de ceux qui ont la possibilité de le faire quand le personnage est supposé en encaisser plus. Si je vous parle des claqueurs de Last of Us, vous devriez voir où je veux en venir. En effet, je parle de cet ennemi qui possède le puissant toucher de la mort. Tel l’omniprésent Alien de l’épisode Isolation, cet ennemi vous traquera et vous tuera sans que vous n’ayez la moindre chance de répliquer. Heureusement pour les joueurs, il existe des solutions. Ainsi, il est possible de battre facilement les banshees de Mass Effect 3, à la seule condition de ne jamais les laisser approcher suffisamment, sinon elles vous…
1 – Soi-même
Le temple de Delphes encourageait déjà à l’époque un petit voyage introspectif. Le Double-face de DC Comics le joue au hasard. La dualité d’un personnage reste un sujet inépuisable. Luke a-t-il déjà succombé au côté obscur ? Laurel aurait-il été aussi drôle sans Hardy ? Vais-je enfin réussir à ouvrir un paquet de chips sans ruiner le sachet ? Plus sérieusement, quand le jeu vous oppose à un clone de votre personnage, vous vous retrouvez à armes égales. Sachant que l’issue de l’affrontement décidera de la suite de l’histoire, il ne peut en rester qu’un. À vous de prouver que l’original est toujours meilleur que le remix.
Une pensée émue
Tellement d’ennemis et si peu de place pour tous les aborder. Chacun aura vécu à sa façon une rencontre et en gardera le souvenir adéquat. J’ai abordé le Nosferapti sans mentionner le champion toutes catégories de l’altération d’effet : le Xylomid (Malboro en anglais) et son haleine qui a laissé bon nombre d’équipes démunies dans les Final Fantasy. La pleurnichante witch de Left 4 Dead avec son attaque furieuse qui met automatiquement votre personnage à terre procure une expérience particulière ! J’aurais pu aussi aborder le multijoueur et son lot de sel renversé, mais une précédente chronique s’en est déjà chargé.
Le jeu est un plaisir et doit le rester
En fait, qu’il soit charismatique ou carrément surpuissant, un ennemi reste un ennemi et doit disparaître de l’équation. Donc à moins que la princesse soit dans un autre château, l’éradication des ennemis sera la condition de victoire la plus fréquente. Quitte à mourir, autant que ce soit lors d’un affrontement épique plutôt que des mains d’un sbire, non ? On est quand même de sacrés mauvais perdants !
Et vous, des exemples d’ennemis ridicules contre qui le game over a été plus fort ?
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