Miku Expo 2020 Paris, on y était !

Miku Expo 2020 Paris, on y était !

La Miku Expo 2020 Europe est un ensemble de cinq concerts se passant à Londres, Paris, Berlin, Amsterdam et Barcelone. Elle comprend des morceaux des six Vocaloids les plus représentés (Miku, Rin & Len, Luka ainsi que Kaito & Meiko), qui sont repris aussi bien de la partie jeu de la série Project Diva que de la partie musique. Comme la démo du nouveau Project Diva MegaMix sur Switch était disponible pour l’occasion, je vais laisser la partie Vocaloids et concert pour plus tard et parler du jeu dès maintenant.

Un grand merci à Sega, qui nous a permis de vivre l’expérience Miku Expo à Paris.

Project Diva, c’est quoi ?

Pour les novices, Project Diva est une série de jeux de rythme sortie à l’origine au Japon sur PSP, créée par Sega et Crypton Future. Elle reprend des morceaux chantés par des Vocaloids.

Les Vocaloids sont des programmes de chant conçus par Yamaha et mis en vente à la portée de tous, pour permettre aux artistes d’avoir accès à un(e) chanteur/chanteuse pour leurs musiques. Chaque Vocaloid a une voix qui lui est propre et il existe bien plus de versions que les six cités au début de l’article.

Le jeu consiste à appuyer en rythme sur des séries de boutons affichés à l’écran avec comme fond musical une chanson de Vocaloid. Il existe quatre niveaux de difficulté : Facile, Intermédiaire, Difficile et Expert (un niveau qui change la vitesse et le nombre de boutons différents au cours de la partie).

MegaMix, l’essai

Il y avait quatre bornes au total lors de l’événement, deux avec la jouabilité classique aux boutons et les deux autres au gyroscope. Je n’ai fait qu’une seule partie en classique, étant un « puriste » (vieux con n’aimant pas changer ses habitudes), mais si l’occasion se présente d’avoir accès au jeu pour un test plus poussé, je n’hésiterai pas à tout tester à fond et à vous en parler en détails.

La version d’essai se limite à quatre chansons. J’ai choisi « Rolling Girl », une chanson que je connais et que j’adore.

Parlons jouabilité. La Switch ayant des boutons assez petits, les grosses paluches risquent bien d’avoir un peu de mal au début. Rien de bien grave, juste une question d’adaptation. Possédant jusqu’aux versions PS3 et PS Vita, j’ai découvert deux nouveautés pour moi : les touches combinées (deux touches en même temps) qui ajoutent un élément au gameplay, ainsi que le fait de laisser une touche enfoncée mais sans fin visible.

Les options ont été bien pensées, car il est possible de choisir comment les touches vont s’afficher. Vous avez le choix entre l’affichage des boutons Switch, des boutons Sony ou des flèches ; pour ceux qui comme moi ont passé un temps énorme sur les versions Sony, ce choix est très appréciable. L’affichage est également très propre. On profite parfaitement de la chorégraphie des personnages.

Le concert

Comme il s’agissait de mon tout premier concert, je n’ai pas de référence pour comparer. Navré donc si ce n’est pas complet, je peux juste donner mon ressenti.

Le concert de Paris se déroulait au Zénith. L’accès était assez simple et les nombreux parkings environnants ont vraiment facilité mon arrivée. Les spectateurs voulant être les premiers à entrer étaient déjà là vers 14h, sachant que l’entrée des « VIP » était prévue à 17h30 et des « Standard » à 18h30. Il y avait ainsi déjà beaucoup de motivés avant l’ouverture.

Une fois à l’intérieur, la décoration est assez simple. Rien de bien exceptionnel selon moi, si ce n’est les bornes de démonstration assez bien décorées et les deux mini-shops pour vendre les goodies du concert. Pour le reste, pas de décorations murales ni d’affiches.

Concernant les goodies, les préventes sur le site internet sont à privilégier, car une fois sur place, on se rend compte qu’une grosse partie des goodies sont déjà en rupture de stock ou pas à la bonne taille. Donc si vous voulez absolument un objet en particulier, n’hésitez pas à le commander en ligne au préalable.

Une fois 20h, il est temps de prendre place dans la salle pour profiter du spectacle. Le concert a duré deux heures sans interruption. Au niveau de l’animation, l’équipe technique a fait du très bon boulot et les musiciens se sont donnés à fond jusqu’au bout, ce qui nous a permis de profiter pleinement des musiques qui s’enchaînent avec une qualité impeccable et de voir danser nos Vocaloids préférés.


Étant dans les gradins, j’ai pu profiter des gens de la fosse hyper motivés qui animaient encore plus la salle avec tous les stick fluo en vente sur place. Le seul petit bémol à mes yeux était que la voix des Vocaloids était trop basse et difficile à entendre clairement par moments.

En conclusion

Pour ce qui est du jeu, de ce que j’ai pu en voir, il semble que Sega reste dans la lignée des Project Diva actuels. Il y a quand même du neuf niveau jouabilité qui modernise le gameplay tout en restant dans le même esprit, ce qui permet de garder le même plaisir de jeu.

Pour la Miku Expo, les goodies s’arrachent très rapidement et je n’ai pas trouvé le côté expo (peut être que cela se passe avant le concert et ailleurs). Toutefois, pour les fans, la formule permet de profiter d’un concert avec du son, des effets et une ambiance que l’on ne pourrait retrouver nulle par ailleurs. Et ça, c’est déjà très bien.

Laisse un commentaire

* champs obligatoires