Concrete Genie – Des étoiles plein les yeux

Concrete Genie – Des étoiles plein les yeux

Sorti le 8 octobre 2019 en exclusivité sur PS4, le dernier né des studios de PixelOpus (SIE WorldWide Studio) est un jeu d’action aventure avec pour thème principal le dessin et l’imaginaire.

J’ai eu la chance de mettre la main sur Concrete Genie, passé un peu inaperçu lors de sa sortie, et d’ainsi parcourir la petite ville de Denska en incarnant le jeune Ash. Ash est un adolescent passionné par le dessin qui se fait un peu maltraiter par des petites brutes de quartier. C’est de là que part toute l’histoire du jeu. En effet, le carnet de croquis d’Ash va être déchiré par les vilains garnements et toutes les pages vont se retrouver aux quatre coins de la ville. Après un petit tutoriel très simple, vous obtiendrez rapidement un pinceau magique qui rendra vivantes toutes vos créations. L’objectif sera surtout de créer des génies, recelant des pouvoirs magiques pouvant vous aider à progresser dans la ville. La première à vous parler est la mignonne Luna. Celle-ci vous convaincra qu’il faut rendre la lumière à Denska afin d’arrêter la pollution et permettre à cette petite station balnéaire de retrouver sa lumière d’antan.

L’attachante Luna nous explique les bases

Une petite visite guidée ?

Votre aventure sera séparée en deux phases bien distinctes. Premièrement, il faudra parcourir quatre zones : « le phare », « le port de pêche », « la centrale hydroélectrique » et pour terminer « les voies navigables ». Durant ces niveaux, la peinture sera votre meilleure arme, les murs seront placardés pour permettre aux génies de vous aider à résoudre des puzzles sans réelles difficultés. Il faudra également ramener la lumière dans la ville. Pour ce faire c’est pareil, il suffira de peindre des ampoules dissimulées sur les murs pour atteindre cet objectif.

Hop, on passe en mode peinture

Dans un second temps et pour le dernier chapitre, le gameplay évolue. Il faudra cette fois, en plus de refaire la déco, s’attaquer à des génies qui ont été infestés par les ténèbres. Rien de bien innovant, mais on appréciera le changement.

Sachez apprécier le moment, les murs de Denska sont resplendissants et les génies plus mignons les uns que les autres. Les génies, parlons-en, au fur et à mesure de l’histoire, trois types de génies seront déblocables. Un génie de feu, un génie électrique et pour terminer un génie de l’air. Vous l’aurez compris, chacun avec ses pouvoirs vous aidera à avancer dans l’aventure. Même si les génies sont personnalisables (oreilles, taille, forme, chapeau, accessoires, etc.), on regrettera que ces « détails » n’apportent rien auxdits génies.

Joli non ?

Un jeu d’enfant ?

La cible visée n’est vraiment pas l’Hardcore Gamer, l’intrigue est courue d’avance et le joueur est vraiment tenu par la main pour résoudre les énigmes. Niveau difficulté, celle-ci est complètement absente. Lors des phases de plateformes, une trop grosse chute vous ramènera simplement à quelques mètres de là. Pour les phases de combat, il est impossible à mon sens de mourir.

La seule partie « plus compliquée » est la partie collection. Des pages de votre carnet de croquis, contenant des accessoires pour les génies, sont éparpillées dans toute la ville. Même si la plupart se trouvent facilement, il faudra pour quelques-unes d’entre elles, analyser correctement les environs. Des croquis sur les murs ainsi que des panneaux à remettre à neuf sont également des collectibles sympathiques à tenter de retrouver.

Une immersion totale

C’est ici que le titre prend tout son sens. J’avoue avoir adoré l’univers malgré quelques couacs techniques. Les génies sont tellement mignons et attachants qu’on passerait des heures à les regarder jouer. Il est impossible de ne pas répondre à leurs demandes et l’on se retrouve à céder à tous leurs caprices dès que l’on est à proximité. Même si l’histoire d’Ash est un peu moins « attachante » et le « twist » un peu réchauffé, le tout mis ensemble et saupoudré de mignonne attitude comme celle-là permet un mélange parfait.

Ash est plutôt pensif

L’art est un point de vue

Techniquement, on sent qu’il y a des lacunes. Quelques textures sont brouillonnes et n’apparaissent que quand elles l’ont décidé. La caméra souffre lors des phases de poursuite et dans certains angles difficiles. Et pour terminer, la visée avec le gyroscope est une catastrophe (heureusement qu’il est possible de remplacer ça par le joystick droit). La musique composée par Sam Marshall (Last Guardian, Uncharted …) est une merveille. Le doublage lui aussi colle parfaitement au titre. Mais comment faire pour ne pas parler des jeux de lumière et des dessins sur les murs qui émerveillent et impressionnent ? Étoiles, arcs-en-ciel, flammes, arbres, soleil, neige, tout se mêle et s’entremêle pour notre plus grand bonheur.

Note

16/20

Pas exempt de défauts, mais waouw ! Une réussite immersive et prenante. Des décors illuminés et des génies plus mignons les uns que les autres permettent à tous les joueurs gardant une âme d'enfant de prendre un vrai plaisir sur ce jeu.

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