Labyrinth of Refrain – preview Gamescom

Dans la ville de Refrain, il y a un puits. Un puits qui donne accès à un étrange labyrinthe, dont personne n’est ressorti vivant. Un miasme mortel interdit l’exploration du labyrinthe à tous les humains. Tous sauf un en réalité, l’unique survivant du labyrinthe de Refrain, qui a consigné son aventure dans un livre : le Tractatus de Monstrum. Un livre qui est tombé dans les mains d’une sorcière…

Dronya, la sorcière du crépuscule, a entrepris de descendre au fond du puits. Après avoir ensorcelé les autorités de la ville, elle a reçu l’autorisation d’installer son camp de base à l’entrée du labyrinthe. Hélas, toute sorcière qu’elle est, Dronya n’est pas insensible au nuage mortel. Son expédition semble vouée à l’échec jusqu’à ce qu’elle découvre le pouvoir magique du Tractatus de Monstrum ; le livre va explorer le labyrinthe à sa place.

Rassurez-vous, les sous-titres sont bien en français dans la version finale.

Un livre explorateur, c’est bien, mais encore faut-il se débarrasser de la faune du labyrinthe. Pour ce faire, la sorcière et sa jeune assistante Luca construisent des pantins de combat. Ceux-ci se battent au sein de « cabales », soit des groupes d’un ou plusieurs pantins. À vous de constituer vos cabales au mieux en y affectant des pantins aux capacités spécifiques (gros bourrin, soigneur, technicien, etc.). Prêts pour l’exploration, vos pantins descendent dans l’abîme à leurs risques et périls et certains reviendront à la surface avec des membres coupés ou carrément les pieds devant. Le retour à la base de Dronya sera l’occasion de réparer vos troupes et de faire avancer l’histoire.

L’originalité de Labyrinth of Refrain réside dans sa progression dans le dédale. En vue subjective, notre troupe avance case par case, chaque pas représentant un tour. Cette représentation atypique rappellera aux plus anciens la progression dans Dungeon Master ou Eye of the Beholder. En pénétrant dans les étages souterrains, le joueur trace la carte du sous-sol, une case à la fois. La formule s’apparente à celle d’Etrian Odyssey, mais dans un esprit beaucoup moins exigeant.

Vos pantins en action dans le labyrinthe

Les combats adoptent un procédé simple. Lors d’un tour, chaque cabale de pantins choisit une action : « attaque » sur un ennemi, « renfort » pour mieux encaisser le prochain coup, « fuite » pour s’échapper ou « donum ». Le « donum » est un sort à employer jusqu’à épuisement de la jauge concernée. Il peut s’agir autant d’une attaque puissante que d’un sort de guérison, par exemple. D’autres subtilités permettent d’asséner des coups en résonance pour multiplier les dégâts. Une fois les ennemis vaincus, le tableau des résultats accorde un gain d’expérience et de mana, et c’est reparti pour l’exploration du labyrinthe.

De charmantes rencontres…

Dronya ne porte pas pour rien son nom de « sorcière du crépuscule ». Malgré son physique attirant, Dronya est une vraie peau de vache. Son assistante Luca est la première à en faire les frais. Sans pitié, la sorcière est une spécialiste de la manipulation et n’éprouve aucune compassion. Elle confère ainsi une ambiance froide au jeu, très loin de la légèreté de certains J-RPG. Cette atmosphère sombre plaira probablement aux joueurs friands d’un ton moins enfantin.

Labyrinth of Refrain (sous-titré « Coven of Dusk ») est un jeu de Nippon Ichi Software déjà sorti sur Vita et PS4, mais uniquement au Japon jusqu’à présent. NIS America décide maintenant de le publier en Amérique et en Europe sur PS4, PC et Switch (la nouvelle Vita en quelque sorte). Pour l’occasion, le jeu profite d’un doublage en anglais et de sous-titres en français. Il sortira le 21 septembre en deux versions physiques sur Switch et PS4, la plus chère comprenant notamment la bande-son en CD. Un bonus de choix, tant la bande originale a de l’allure aussi bien dans ses musiques de combat que dans ses thèmes de dialogues, dont l’un évoque les meilleurs morceaux du Professeur Layton. Toutes ces belles compositions sont signées Tenpei Sato, un fidèle allié de NIS au générique de Disgaea, entre autres.