ECHO

ECHO

ECHO est un jeu d’infiltration, certes, mais c’est avant tout une belle histoire d’amour empreinte de poésie et de réflexions sur le sens de la vie. ECHO c’est l’histoire de En, une voyageuse interstellaire, dont le plus grand désir est de ressusciter son grand amour défunt dont l’âme réside dans un mystérieux cube rouge qu’elle ne quitte jamais. Le dénouement final de cette quête la conduira sur une énigmatique planète glacée abritant un somptueux palais sans vie dans lequel elle découvrira que son plus grand ennemi, c’est elle-même.

L’enfer, c’est vous-même

Si la première heure de jeu est relativement une promenade de santé, les choses vont vite se compliquer une fois le courant rétabli dans le palais. En effet, on ne tardera pas à découvrir que les lieux sont infestés par une multitude de clones de En, qui auront la fâcheuse tendance de reproduire le moindre de ses faits et gestes. Ces clones, appelés aussi échos, s’activeront de façon cyclique en suivant le rythme lumière/obscurité du bâtiment. Le principe est simple : à chaque fois que la lumière sera activée, les échos retiendront nos mouvements et les reproduiront lors de la vague suivante. Et c’est là que l’aspect « réflexion » prend tout son sens puisqu’on sombrera rapidement dans la crainte de voir nos actions se retourner contre nous.

Toutefois, on retrouvera assez vite ses esprits puisqu’on ne tardera pas à découvrir que l’IA des ennemis est plutôt limitée. La seule réelle difficulté réside dans le nombre de clones présents lors de certaines vagues. Comprenez par là que plus il y aura d’échos, plus on risquera d’en chier. Car notons que la moindre de nos actions nous coûtera des points d’énergie. Qu’il s’agisse de tirer, de repousser un ennemi ou de sauter d’un balcon, il faudra constamment gérer nos précieuses ressources énergétiques. Soulignons également que piquer un sprint nous coûtera de la stamina et on comprendra de surcroît que la fuite n’est pas une option. C’est donc là qu’il faudra faire preuve d’un peu de jugeote afin de ne pas mourir bêtement, encore et encore…

Une réalisation aux petits oignons

Je pense que je mettrai tout le monde d’accord en disant qu’ECHO est un véritable petit bijou. La seule chose que l’on pourrait lui reprocher est son level design assez répétitif mais vu son rapport qualité/prix (le jeu est disponible au prix de 22,99€ sur Steam), on peut  aisément passer outre ce détail. Tout d’abord, parlons des graphismes, mais surtout des décors, qui sont tout simplement grandioses. Ensuite l’interface bien pensée, mais aussi bien intégrée, vaut elle aussi carrément le détour tant elle rend l’aventure on ne peut plus immersive. Et finalement, il y a les doublages qui sont pour moi LE véritable point fort de ce titre. Ecouter En et London (l’IA qui l’accompagne) palabrer sur tout et n’importe quoi est un véritable régal pour les oreilles.

Note

17/20

Savant mélange entre infiltration et réflexion, ECHO vaut largement le détour. Grâce à des mécanismes et une interface novateurs, des graphismes et une bande son très soignés mais surtout à des doublages d'une qualité irréprochable, ce titre de ULTRA ULTRA arrive sans problème à tirer son épingle du jeu. De plus, compte tenu de son prix plus qu'aborable, vous n'avez plus aucune excuse pour ne pas vous jeter sur ce jeu !

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