WRC 7

WRC 7

Sortie moins d’un an après WRC 6, la septième itération de la franchise officielle des jeux de rallye se devait de redresser la barre après un épisode tout juste passable, qui n’avait pour lui que les licences officielles face à DiRT Rally et DiRT 4. Toujours édité par BigBen Interactive et développé par la branche lyonnaise et non plus parisienne de Kylotonn Racing Games, WRC 7 se doit donc de relever le niveau.

Droite 5 à fond, prudence

WRC 7 est à première vue identique à son grand frère. Tout commence par une course d’essai après laquelle le jeu vous conseillera un niveau de difficulté adapté à vos performances. Les menus sont agencés de la même façon, les modes de jeu restent inchangés et la carrière se présente selon un schéma identique vous faisant débuter en WRC Junior pour passer par le WRC 2 et le WRC. Nous aurions été tentés d’y voir un simple copier/coller mais quelques subtilités apparaissent assez vite, à commencer par le contenu du jeu qui regroupe toutes les licences officielles du championnat 2017 ou l’ajout de la section « véhicule bonus » dans laquelle vous retrouvez les voitures de 2016 et une Porsche disponible en DLC.

C’est une fois en piste que l’amélioration majeure du titre nous saute aux yeux : le moteur du jeu a été grandement amélioré. Fini les saccades et les décors ternes, WRC 7 est beau, les jeux de lumières sont éblouissants, les voitures très bien modélisées jusque dans les dégâts à la carrosserie. Les textures ne sont pas en reste non plus, l’environnement et les bords de pistes sont splendides et variés. Mais le moteur n’a pas été optimisé que d’un point de vue graphique, il l’a été aussi dans son aspect physique. La conduite se voudra plus pointue mais à la fois bien plus agréable, nous ressentirons chaque bosse de la piste et l’impression de vitesse bien présente ne sera qu’accrue par la nouvelle réglementation WRC rendant les voitures nettement plus puissantes. Enfin, notons quelques idées sympa comme la possibilité d’activer vous-même phares et essuies-glaces, ces derniers étant forts utiles en vue intérieure quand la boue se colle sur votre pare-brise.

Attention, barrière

WRC 7 n’est cependant pas exempt de défauts. Comme nous l’avons dit, il ressemble à un copier/coller de WRC 6 et il pêche dans des domaines que ses concurrents, comme F1 2017, ont résolus depuis un moment, comme l’animation en carrière. Là où F1 vous bombarde de cinématiques et de mises en scène, WRC se contente de vous afficher des menus les uns après les autres en passant par les réparations, les réglages, le bilan d’après course, pour au final rouler presque sans but malgré les objectifs donnés par l’équipe. Les spéciales de nuit nous ont déçus. Avec le ciel trop clair, nous pouvions éteindre les phares et continuer la course presque normalement, rendant la sortie de piste avec dégâts aux phares sans conséquence.

Côté technique

Nous avons testé ce WRC sur PC équipé d’un i7 4×3.4Ghz, de 16Go de RAM et d’une GeForce GTX 770. Le jeu s’est étonnamment montré stable et performant puisque nous avons pu monter les réglages en « élevé » sans perte de performance particulière. Seules quelques petites saccades se sont fait ressentir sans raisons apparentes. Le jeu n’étant actuellement pas encore supporté par le GeForce Experience et n’ayant pas reçu de support via les drivers officiels GeForce, ces soucis viennent peut-être de là.

Note

14/20

WRC 7 a plus l'allure d'un patch correctif à WRC 6 qu'un vrai nouveau jeu. Il doit encore pas mal s'améliorer au niveau de l'ambiance générale pour devenir un vrai incontournable du jeu de course, étant plutôt à l'heure actuelle un jeu de niche pour les fans hardcore du championnat du monde de rallye. Cependant, WRC 7 nous aura amusés, fourni de bonnes sensations et fait oublier son prédécesseur sans efforts.

Réactions

  • Pierre Cyborgjeff Martin le 22/09/2017

    J’aimais bien la série WRC sur PS2. A l’époque les choses « simples » tout en restant sérieuse… Je m’en vais donc lire ce petit test !

    Répondre
  • Johnny Ofthedead le 22/09/2017

    A ma grande surprise, j’apprécie vraiment ce jeu. C’est vraiment beau et ça permet de voir du paysage. Posé confonrtablement, c’est top !

    Répondre
    • Pierre Cyborgjeff Martin le 23/09/2017

      C’est ce que j’aimais dans les bons vieux WRC sur PS2. J’étais bluffé par les environnements j’avais suffisamment l’impression de grater du bitumes et de devoir un minimum faire des choix techniques sur ma voiture pour avoir de bonnes sensations, sans non plus me prendre la tête… Et je devais tacher d’avoir du temps pour faire une série de réparation… Sans avoir à me coltiner tout une scénarisation de malade, ce qui m’a en réalité assez vite gonfler dans la série Dirt (je n’ai joué à qu’au premier Dirt).

      Répondre
    • Vincent Moureau le 24/09/2017

      Les DiRT la scénarisation se limite à des gens qui te cause dans les menus. Tu m’aurais dit F1, j’aurai compris, mais pas DiRT, d’autant plus que le 4 y’a 0 scénarisation.

      Sinon, WRC 2 sur PS2, best souvenir de jeu de rally pour moi, j’l’ai taillé dans tous les sens pour débloquer les voitures spéciales mais niveau choix technique, bof, c’était super arcade justement

      Répondre
    • Jérémy Laitem le 24/09/2017

      Sega Rally les mecs, tout le reste n’est que fade en comparaison ^^

      Et plus sérieusement je garde aussi un très bon souvenir de V Rally.

      Répondre
    • Vincent Moureau le 24/09/2017

      Ah t’es vraiment qu’un mec rétrograde qui n’a jamais franchi le cap de la next gen <3

      Répondre

Répondre à Vincent Moureau

* champs obligatoires