BattleKart : Nous avons testé Mario Kart dans la vraie vie !

BattleKart : Nous avons testé Mario Kart dans la vraie vie !

Il y a de cela quelques semaines, nous avons été conviés par Nintendo pour la sortie de Mario Kart 8 Deluxe sur la Switch au Battle Kart à Mouscron. Occasion parfaite pour nous de tester ce « Mario Kart dans la vraie vie » et de vous faire part de nos impressions.

Battle Kart en quelques chiffres

Battle Kart, comme vous pouvez l’apprendre en regardant la vidéo de présentation sur le site officiel, c’est un complexe comprenant deux pistes de 2.000 m² (et une cafet’ !). Ces pistes sont en fait deux écrans de cinéma placés à l’horizontale sur laquelle le circuit est projeté par 40 vidéoprojecteurs épaulés par 336 capteurs pour détecter la position de votre kart sur la piste. Le tout relié par pas moins de 7 km de câble réseau, sans compter les câbles électriques et vidéo ! Impressionnant, comme le nombre de candidats franchisés qui, lors de cette vidéo, s’élevait à 80.

Battle Kart en action

En tant qu’amateur occasionnel de karting classique (à moteur thermique avec pour but d’aller chercher le meilleur chrono), ce Battle Kart me laissait sceptique. Les vitesses réduites, le risque d’être pénalisé et coupé dans mon élan par un projectile ou encore la peur de ne pas bien voir la piste projetée au sol ne m’attiraient pas forcément. Laissez-moi vous dire tout de suite que je m’étais trompé.

À votre arrivée, vous devrez créer un compte pour pouvoir jouer et une tablette tactile vous sera remise pour y visionner la vidéo briefing expliquant les règles du jeu. Celle-ci est plutôt bien faite et complète, au point de provoquer l’impatience d’un joueur tel que moi qui avait déjà pris ses renseignements avant d’arriver, et qui ne devrait laisser aucun doute au débutant. Vous pourrez ensuite vous inscrire pour des parties allant de 6 à 8 concurrents.

Battle Kart met à votre disposition des karts électriques qui n’émettent aucun gaz d’échappement et, bien que bridés, offrent de bonnes sensations d’accélération et de vitesse tout en restant très accessibles et maniables. Ces vitesses réduites permettent de rouler sans casque, ce qui offre une meilleure visibilité de ce qui se passe autour de vous, entre la piste à ne pas couper, sous peine de voir son tour annulé et de finir dernier, et l’emplacement au sol des bonus. Il faut aussi surveiller ses adversaires ainsi qu’un écran de contrôle vous donnant des infos telles que votre position et le bonus en votre possession ou votre place au championnat en fin de course. Mention spéciale pour le GPS qui vous indique par une flèche votre position de départ. Le pseudo de la personne assise dans le kart est aussi affiché à l’arrière, un chouette élément de personnalisation bien que l’on y fasse rarement attention dans le feu de la compétition. Le fait que la piste soit projetée au sol permet d’alterner les circuits, trois au total, et de disposer de deux modes de jeu : un classique où le but est d’arriver premier et de faire la course avec les bonus glanés au détour d’un virage et un deuxième dont l’objectif est, par équipe de deux, de colorier la piste.

En mode course, comme dans Mario Kart vous l’aurez compris, vous pourrez ramasser des bonus et tirer sur vos adversaires pour les ralentir ou les arrêter complètement. Missile (simple ou triple), mitraillette, tache d’huile, bouclier ou turbo viendront donc remplir votre arsenal pour remporter la victoire. C’est ici que les capteurs entrent en jeu, ce sont eux qui permettent que tout fonctionne ensemble. Ils sont non seulement en charge de savoir où se situe votre kart, pour déterminer votre position dans le classement, mais servent aussi au fonctionnement d’un système anti-collision. C’est le deuxième élément qui permet de rouler sans casque, cependant, lors de nos parties il s’est avéré relativement frustrant : nos karts se retrouvaient freinés parfois sans autre raison que celle d’un kart à proximité et les départs étaient un peu confus. En lisant les avis sur Facebook, on se rend compte que je ne suis pas le seul à penser cela, mais Battle Kart en a déjà pris note. L’organisation m’a d’ailleurs promis, dans une réponse à mon commentaire, qu’elle travaillait déjà à une V2 du système anti-collision pour que celui-ci soit plus réactif et moins intrusif.

En conclusion, Battle Kart est une bonne expérience à partager entre amis. Vous pouvez voir ci-dessous une vidéo capturée lors de notre visite.

 

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