Début de cette année, l’université de Liège organisait un colloque consacré au test de jeu vidéo et à ses artisans, les « testeurs ». Ceux qui remplissent les pages de magazines et de sites internet par leurs critiques de jeux récents. À ce propos, l’un des intervenants du colloque s’interrogeait sur le terme même de « test », quand les anglophones utilisent celui de « review ». J’en concluais ceci :

Ce « test » refléterait l’application de l’échelle des valeurs à la française, reléguant les jeux vidéo à des programmes informatiques qu’il faudrait « tester » pour en identifier les erreurs.

Tester un programme pour en identifier les erreurs, voilà qui définit bien une autre profession dans l’industrie du jeu vidéo : celle de « testeur » justement. Le véritable testeur n’est donc pas celui qu’on pense. Son boulot à lui, c’est d’assurer la qualité du jeu, littéralement. Aussi appelé « quality assurance/control » ou simplement « QA/QC » dans les crédits d’un jeu vidéo, ce rôle du testeur est largement méconnu. En quoi consiste-t-il exactement ? C’est ce que nous apprendrons lors d’une table ronde organisée au PointCulture de Bruxelles.

Donat Bihr viendra vous expliquer la nature de son métier le samedi 15 octobre à Bruxelles. Après avoir exercé sa fonction sur la série Assassin’s Creed, il est maintenant au chevet de Dishonored. Comme les possibilités d’action sont très étendues dans le FPS narratif du studio français Arkane, les risques de bugs doivent être omniprésents. Autrement dit, Donat Bihr n’a pas chômé ces derniers temps.

Pour en savoir plus, rendez-vous à cette rencontre organisée par PointCulture en partenariat avec La Semaine numérique. Une rencontre que j’aurai le plaisir d’animer au nom de Press-Start.

Les métiers cachés du jeu vidéo : testeur, le 15 octobre 2016 de 14h30 à 17h, PointCulture Bruxelles, rue Royale 145. Entrée : 7 euros. Réservation obligatoire sur le site de PointCulture.