[GC16] Shadow Warrior 2

[GC16] Shadow Warrior 2

Lors de ce premier jour de Gamescom, j’ai eu l’occasion de jouer pendant une bonne quinzaine de minutes à Shadow Warrior 2, ce FPS/Hach’n’slash bien gore dont le premier opus sorti en 1997.

D’emblée, le jeu paraît prometteur au vu de son gameplay nerveux mais fluide, qui n’est pas sans rappeler le remake récent de Doom. Le joueur incarne dans ce jeu un samuraï qui évolue dans un univers qui évoque fortement le japon ancien traditionnel tout en étant combiné avec des éléments futuristes, qu’il s’agisse de portails de téléportation, d’armes modernes ou d’ennemis androïdes ou robotisés.

Je n’ai pu parcourir qu’un niveau de ce jeu, et l’histoire est donc selon moi très confuse. Il faut sans doute souligner que cela ne semble pas avoir d’impact majeur : scénaristiquement, le jeu semble très linéaire, et les périodes de jeu sont alternées de cinématiques ponctuelles faisant avancer le déroulement de l’histoire. Rien de bien innovant de ce point de vue, donc.

Mais ceux qui ont déjà eu l’occasion de jouer au premier opus savent que ce n’est pas pour l’histoire que la série est intéressante, mais bien pour son gameplay rapide et nerveux. Le jeu nous fait donc incarner un samouraï dans le jeu en solo, et il existe jusqu’à trois personnages supplémentaires pour les parties en multijoueur (jusqu’à 4 joueurs). En tant que tout samouraï de jeu vidéo qui se respecte, vous serez dotés d’une ribambelle de capacités classiques, tels que la possibilité d’effectuer des doubles sauts ou de dash à l’infini.

Vous évoluez donc dans un niveau d’un point A vers un point B tout en rencontrant divers ennemis tout au long de votre parcours. Tout comme dans Doom, il existe plusieurs types d’ennemis ayant leurs caractéristiques et leurs attaques propres. L’on rencontre également régulièrement des boss qu’il faudra souvent combattre avec ruse et subtilité, en prenant soin d’étudier leur pattern d’attaque et de déplacement.

Pour vous aider à démonter du monstre à gogo, Shadow Warrior 2 vous propose un éventail de pas moins de 75 armes différentes, toutes transportables dans votre inventaire en même temps. Il ne vous est bien sûr pas possible de toutes les utiliser à la fois, mais le jeu vous permet tout de même d’être équipé de 8 armes différentes simultanément, ce qui s’avère à la fois très dur à gérer d’un point de vue ergonomique, mais qui a l’avantage d’offrir un gameplay diversifié et de pouvoir palier toute situation malencontreuse qui pourrait vous tomber dessus. Au niveau des armes, il existe également un système d’amélioration à l’aide de gemmes. Le joueur ramasse les gemmes en tuant des ennemis grâce à un système de loot extrêmement similaire à celui de Diablo, de l’aveu même des développeurs que j’ai pu interviewer. Les propriétés des gemmes sont donc aléatoires et peuvent être incrustées aux armes que vous possédez, bien que cela ne soit pas définitif. Celles-ci permettent donc non seulement d’ajouter de la diversité au gameplay, mais aussi d’améliorer la rejouabilité du jeu puisque l’aléatoire du jeu n’est, par définition, pas quelque chose de reproductible.

Le réalisme lorsque l'on découpe un ennemi est à couper le souffle... Si si !

Le réalisme lorsque l’on découpe un ennemi est à couper le souffle… Si si !

Et comme si les doubles sauts, les dash et les 75 armes améliorables ne suffisaient pas, le samouraï que l’on incarne est doté de 4 capacités spéciales (jouables à la Overwatch, encore une fois de l’aveu même des développeurs). Le joueur jouit de ces capacités dès le début de la partie, mais pourra également les améliorer avec des gemmes, au même titre que les armes. Ces 4 capacités vous permettront tour à tour de vous soigner, de devenir invisible aux yeux des ennemis, de faire une attaque puissante au corps à corps et enfin d’expulser tout ennemi au loin à l’aide d’une attaque de chi. Celles-ci sont également liées à un cooldown et coûtent un certain montant d’énergie pour être jouées.

Côté graphismes, le jeu envoie du lourd. Les éclairages sont superbes et les décors sont riches en détails. La taille réduite des niveaux est certainement compensée par leur richesse et les nombreuses possibilités d’interactions et de combos qu’ils proposent. Je crains tout de même un peu pour l’optimisation des performances; la machine sur laquelle j’ai pu tester le jeu à la Gamescom, bien que très puissante, ne pouvait empêcher certains freezes du jeu par moment. Espérons que cela soit uniquement lié au build de test que j’ai pu essayer, et que cela sera corrigé pour la sortie définitive du jeu…

Le jeu sera jouable en solo et/ou en multijoueur. Coté multijoueur, le jeu ne se joue qu’en mode coopératif un peu à la manière de Left for Dead 2 (cette fois-ci, cette comparaison est la mienne). Les développeurs ont promis une durée de vie oscillant entre 8 et 12 heures. Il sortira le mois prochain sur PC, Xbox One et PS4 au prix de 39,99€.

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